Qui Veut la peau des services publics? Jacques... par cerclerep01
Sécurité sociale
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Qui veut la peau des services publics ?
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Le vrai trou de la Sécu
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Quand la CAF devient une machine à broyer usagers et salariés
Par (26 novembre 2012)
Partout en France, l’accueil des usagers des caisses d’allocations familiales (CAF) est aussi déplorable que les conditions de travail de ses agents. Politique du chiffre, réductions d’effectifs, impuissance face à l’augmentation de la pauvreté, les salariés se sentent dépossédés du sens même de leur travail. Le malaise et la souffrance se répandent, des deux côtés du guichet.
Une file d’attente, des vigiles en guise de comité d’accueil. « Ça devient vraiment n’importe quoi », lâche une femme en arrivant ce 19 novembre devant la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) du 13e arrondissement de Paris. Devant elle, une soixantaine de personnes piétinent sur le trottoir. Découragés d’avance, certains font demi-tour. « Je suis venue ce matin à l’ouverture, c’était pareil, soupire une allocataire venue retenter sa chance pendant sa pause déjeuner. Encore foutu, il faut que je retourne bosser ». La semaine dernière, elle avait trouvé porte close. « Ils ont fermé une semaine, sans prévenir. Comment fait-on dans ce cas-là pour faire nos démarches ? » Par téléphone, c’est payant, et ils sont injoignables, expliquent les allocataires. « Et puis sur Internet le service est très limité. A part télécharger un justificatif de base, vous n’avez accès à rien. »
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Notre fiche de paie finance la protection sociale
"Sur mon salaire brut on me prélève différents pourcentages, à mon employeur aussi. C’est le financement de « Notre protection sociale ».
Toutes ces cotisations assises sur mon salaire vont dans le « pot commun » et quand j’ai un problème, je bénéficie de droits. C’est le salaire Socialisé.
Les cotisations permettent d’assurer la protection sociale de TOUS car nous sommes tous des assurés sociaux ! C’est la solidarité.Martin gagne un SMIC : 1.398,37 € bruts par mois, soit 1.055,91 € nets, il cotise 342,46 €, son employeur 615,14 € théoriquement *
Fabienne gagne un salaire de : 3.031 € bruts par mois, soit 2.288 € nets, elle cotise 742,29 €, son employeur 1.333,34 € théoriquement *
*Les calculs ne tiennent pas compte des exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les employeurs (Loi Fillon).
Dans le monde réel : Martin cotise 342,46€ et son employeur seulement 251,56€"
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SAUVONS LA SECU !!!!!!!!!!
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La CGT défend la protection sociale
Quelques militants de l'union départementale de la CGT du Lot ont distribué, hier matin, à Cahors, des tracts pour sensibiliser la population à la défense « d'un grand service public de santé et d'action sociale ». Autour de Fabrice Nollet, trésorier de l'UD CGT et secrétaire de la section « organismes, sociaux et santé », des militants : « La CGT veut revenir à une sécurité sociale vraiment solidaire, sans recours aux sociétés marchandes, résume Fabrice Nollet. Il faut élargir l'assiette en faisant cotiser les revenus financiers, les stocks options… ».
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Rassemblement contre la «casse de la santé et la protection sociale»
«Pour la première fois, on réunit un collectif «protection sociale» qui comprend la sécurité sociale au sens large (CAF, URSSAF, CPAM, MSA, Pôle Emploi), avec nos collègues de l’action sociale et de la santé» explique Abdallazar Atia, délégué CGT à l’URSSAF09.
Car tout ses structures sont liées, «si on simplifie le circuit: la sécurité sociale est un organisme avec les URSSAF qui recouvre les cotisations auprès des employeurs.
Avec cela on vient financer les cotisations versées par les CPAM, les CAF, mais qui garantit aussi le remboursement quand les gens vont dans les hôpitaux pour des problèmes de santé, etc.»
Un mode de fonctionnement qui est aujourd’hui gravement menacé selon la CGT.
On ne compte plus le nombre d’attaques subies par ce système ces dernières années argumente le syndicat: fusions, restructurations, régionalisations, abandon de certaines activités, ou encore réduction d’effectifs.lire la suite + vidéo :
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Pour une protection sociale
La CGT avait appelé à un « grand 29 mars de luttes, de grèves et de manifestations ».
« Notre pays est malade ! », estiment les fédérations santé-action sociale et organismes sociaux. Cette pathologie, Jacques Badets, délégué syndical CGT- Urssaf Midi-Pyrénées, la résumait ainsi, hier : « Gouvernement et patronat ont repris la main sur la protection sociale ». Et d'expliquer que « dans la Sécurité sociale, toutes les branches sont touchées par des fusions ou des restructurations. à Pôle Emploi, la fusion a conduit à une situation désastreuse, mêmes causes et mêmes effets dans la MSA et le RSI… ». Doléances identiques au niveau de l'action sociale ou du médico-social. Selon la CGT, les suppressions d'effectifs devraient se poursuivre. C'est pourquoi ce syndicat réclame « une autre politique adossée à un véritable service public ». Près de 70 personnes se sont donné rendez-vous place au Bois, pour le pique-nique de la colère. Suivi d'une manifestation, au même endroit. « En période préelectorale, il est difficile de faire bouger les autres centrales syndicales », constate Jacques Badets.
La CGT considère donc qu'il est nécessaire « d'agir sur tous les leviers qui contribuent au financement et au développement de la protection sociale ». Elle demande l'augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux. Ainsi que la taxation des revenus financiers et l'arrêt des suppressions d'emplois et des licenciements.
« Chacun paye selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », résume le syndicat qui reprend la devise des créateurs de la Sécu en 1945. « Elle n'a jamais été autant d'actualité. »
source :
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/30/1319011-pour-une-protection-sociale.html
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La sécurité Sociale, grande absente des présidentielles
La question du financement du régime de la sécurité sociale est étrangement absente du débat des présidentielles. Pourtant cela concerne l’avenir de notre santé et l’avenir de nos retraites. Questions toute de même plus importantes que la viande Hallal ou le débat sécuritaire.
Avant d’en retracer brièvement les grandes étapes historiques, passons en revues quelques approximations et erreurs qui circulent malheureusement :
- La Sécurité Sociale française (S.S.) est une organisation de droit privé avec une délégation de service public. Ce n’est pas une administration.
- Les salariés de la SS ne sont donc pas des fonctionnaires.
- La SS, ce n’est pas seulement l’assurance maladie, mais aussi les accidents du travail, la branche vieillesse et la branche famille.
- Son budget est autonome, il n’est pas géré par l’Etat.
- En aucune manière les impôts directs ne financent la S.S.
- Et enfin, malgré le rôle primordiale qu’il a pu y jouer, Pierre Laroque n’est pas le seul à avoir contribué à la création de la S.S., il faut associer à son nom celui d’Ambroise Croizat, député communiste et ministre du travail du général de Gaulle en 1945-46
Définition :
La sécurité sociale est un ensemble d'institutions qui ont pour fonction « de protéger les individus des conséquences de divers événements ou situations, généralement qualifiés de risques sociaux ».
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Nicolas Sarkozy annonce la suppression de 40 % des cotisations patronales finançant la branche famille
31/01/12 - Le haut conseil du financement de la protection sociale, censé réfléchir à une réforme du financement de la Sécu n'aura pas vu le jour avant que le chef de l'Etat rende publics dimanche 29 juillet ses arbitrages sur la baisse de coût du travail pour rendre les entreprises françaises plus compétitives mais aussi relancer l'emploi. Il a décidé une baisse des cotisations patronales finançant la branche famille, qui représentent 5,4 points du salaire brut, pour toutes les entreprises du secteur privé. Ces cotisations seront totalement supprimées sur les salaires allant de 1,6 à 2,1 SMIC (elles n'existent déjà plus en dessous). Pour éviter des effets de seuil, la suppression sera ensuite dégressive jusqu'à 2,4 SMIC, où elle s'annulera. La réforme présentée par Nicolas Sarkozy représente un montant de 13,6 milliards d'euros, soit environ 40 % des cotisations de la branche famille, prévient le quotidien Les Echos. Pour compenser le manque à gagner pour la CNAF, ce sont les Français qui seront mis à contribution par un relèvement de la TVA de 1,6 point, à 21,2 %, le 1er octobre 2012, et une hausse de la CSG de 2 points sur les revenus du patrimoine, pour dépasser 10 %. Nicolas Sarkozy a assumé qu'il "n'y aura pas d'augmentation des prix" comptant sur la concurrence. La répercussion des baisses de charges sur les prix HT, l'emploi, les salaires ou les profits restera à la libre appréciation des entreprises. La hausse de la TVA, qui ne s'appliquera pas en outre-mer, sera annulée en cas de victoire de François Hollande, rapporte La Tribune. En attendant, le gouvernement soumettra au Conseil des ministres du 8 février le premier projet de loi de finances rectificatif pour 2012, qui portera notamment sur la réforme du financement de la protection sociale (hausse de TVA et de la CSG sur les revenus financiers) et sur la révision des hypothèses de croissance à 0,5 % (au lieu de 1 %) et de la masse salariale à 2,5 % (au lieu de 3 %), a précisé François Fillon, lors d'une conférence de presse le 30 janvier. Le texte devrait être définitivement adopté par le Parlement avant début mars, espère le Premier ministre. La révision de la croissance aura un impact d'environ 2 milliards d'euros sur les comptes du régime général en 2012.
La CFTC, qui préside la CNAF, s'inquiète pour l'avenir de la politique familiale. "Jusqu'à aujourd'hui le budget de la CNAF était pérenne, stable et avec de la visibilité à moyen terme. Or, on ne sait plus comment sera dorénavant bâti ce budget. En le liant directement à une consommation, qui compte tenu de la récession, ne risque pas de croître" (selon l'Insee, la consommation a baissé de 0,5 % en 2011), "l'Etat réduit de fait l'assiette de financement de la politique familiale". "De plus, l'affectation des sommes sera beaucoup plus longue via un circuit découlant de la TVA qu'avec le modèle actuel via l'URSSAF", ajoute le syndicat qui "exige donc avant la mise en place du nouveau système de financement de la politique familiale, d'une part des engagements rapides du gouvernement sur la pérennité et, d'autre part, des garanties quant au montant des fonds alloués".