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  • Le vrai trou de la Sécu


    Ep 14 - A ta santé par CN-PCF

  • Savez-vous que la Sécu est soumis à la prime d'intéressement ?

    Eh ! Oui ! Tombez malade, et les employés de la sécu auront leur prime d'intéressement

    Les Gestionnaires des situations clients sont les plus nombreux. Remarquer le mot "clients".

    La situations est la même pour les CPAM, CAF, URSSAF, CRAM 

    La rentabilité est de mise.

    Un livre intéressant : "Il risque de pleuvoir", de Emmanuelle Heidsieck (Seuil), 125 pages, 15 euros

  • Le trou de la Sécu : la faute aux médecins ?

    Attention à ne pas mettre tout les médecins dans le même panier. Tout comme les allocataires du RMI, il y a des gens sincères, (contre la1759472420.JPG fraude), et des fraudeurs chez les médecins.

    Certains petits malins se font payer la majoration d'astreinte (de 30 euros tout de même !) alors qu'elle ne leur est pas due !

    J'en ai enfin la preuve ! 

     

    Après l'industrie phamaceutique, voilà un autre "coupable" du trou de la sécu. Et qui paye ? Les malades, bien sûr !

  • Qui gouverne en France ? Le MEDEF ?

    Laurence Parisot propose de repousser l'âge de la retraite à 63,5 ans (pourquoi 63,5 et pas 65 ????)

    Tout d'abord, de quoi elle se mêle ? Pourquoi la chef des entreprises, qui, en pratique, n'embauche plus personne après l'âge de 50 ans, propose cet allongement ? Qui gouverne en France ? Ah ! Oui, j'oubliais déjà, les lobbies.

    Elle dit que si cet allongement est fait, c'est pour l'équilibre des comptes de la Sécu.

    Mais... souvenez-vous de mes notes à propos du fameux trou de la Sécu. Certains financiers ont intérêt à ce que ce trou perciste. Quand un homme, de droite ou de gauche, aura assez de coui... courage pour s'attaquer à ce trou qui n'existe pas, les politiques, de droite comme de gauche, nous feront toujours avaler ce qu'ils veulent.

     L'Etat a des dettes envers la sécu (les exonérations des charges des entreprises). Mais l'Etat ne peut pas rembourser la sécu, car l'Europe veille : traité de Maastricht (j'avais voté oui, je commence à regretter), avec les fameux 3% de déficit à ne pas dépasser.

    A quand la mise en place de la taxe Tobin, pour faire payer les riches (les transactions financières) plutôt que les pauvres (vous et moi), avec la fameuse franchise médicale.

    A quand la vente des médicaments à l'unité ? En place dans la plupart des pays du monde.  

  • Trou de la Sécu : la faute à qui ?

    Pour ceux qui veulent un historique, voir mes précédentes notes :

    Le trou de la Sécu côté en bourse

    Le trou de la Sécu côté en bourse (suite)

    Pour les plus fénéant, voir ce document (PPS) (Sécurité sociale)

    Enfin, voir l'article du dernier numéro du canard enchaîné sur Sanofi-Aventis qui veut faire taire la presse sur la pillule anti-obésité.

    Selon l'industriel, tout va bien. Avis favorable en GB.

     Mais selon les Echos ou Viva, il y a des risques.

    Ahhhhh... les bons lobbies de l'industrie pharmaceutique. Que je les aime.... 

     

  • Les Franchises sur les Soins ne sont pas une Fatalité

    Bonjour,

    Vous recevez ce mail d’information en tant que signataire de l’Appel contre la franchise sur les soins.

    LES FRANCHISES SUR LES SOINS NE SONT PAS UNE FATALITE

    Les franchises sur les soins sont entrées en application le 1er janvier 2008.

    Malgré l’appel lancé sur Internet dès le mois de Mars 2007, malgré le relai pris par un collectif d’organisations contre les franchises*, malgré le travail militant pour expliquer et dénoncer cette mesure, les franchises sur les soins que Nicolas Sarkozy appelait de ses voeux depuis de nombreuses années sont entrées en vigueur après que le principe en ait été voté le 26 octobre à l’Assemblée par les députés UMP, qui choisirent ainsi de « responsabiliser » les cancéreux, les dialysés, les diabétiques et les accidentés du travail.

    Tout juste notera t’on que le projet initial de franchise sèche sur les 50 ou 100 premiers euros de dépenses annuelles, qui aurait exclu de tout remboursement 27% des assurés sociaux ( les plus jeunes, les moins malades ) avait été finalement abandonné par Nicolas Sarkozy, au grand dam des assureurs privés** qui attendaient ce signal pour fragiliser encore vis-à-vis de ce public le système solidaire.

    Le principe des franchises : une retenue de 50 centimes d’euros sur chaque boîte de médicaments, sur chaque acte infirmier ou de kinésithérapie, sur chaque prise de sang, et une retenue de 2 euros sur chaque transport sanitaire, à concurrence de 50 euros par an, pour l’instant***. ( en supplément des forfaits de 50 euros par an sur les consultations médicales,  déjà en vigueur depuis la réforme Douste-Blazy de 2005)

    Au prétexte de « responsabiliser » les malades, puis de financer l’Alzheimer ( en taxant en priorité les patients les plus fragiles et dépendants), le gouvernement a choisi de mettre à mal encore une fois le principe d’assurance-maladie solidaire hérité du pacte de 1945.

    Pourtant, au moment où cette mesure entre en application, le réel se rappelle au bon souvenir du Président. Des patients fragilisés découvrent au jour le jour la réalité des franchises. Contrairement à ce qui a longtemps été claironné par le Ministère de la Santé, les pauvres paient les franchises sur les soins. Le seuil de pauvreté en France est de 817 euros, et seuls sont exemptés ( hormis les femmes enceintes et les enfants), les personnes subsistant avec moins de 610 euros par mois.
    Dans ce contexte de détresse et de colère, la grève de soins de Bruno-Pascal Chevalier****, travailleur social de 45 ans, atteint du SIDA, représente hélas l’aboutissement inéluctable d’une logique purement financière, d’une lubie présidentielle. Les médias se tournent alors vers lui en masse, s’intéressent à la question des franchises, certains pour la première fois. Et de nombreux Français découvrent aujourd’hui, bien tardivement, la question des franchises sur les soins, qui met en difficulté de nombreuses personnes âgées, invalides, atteintes d'affections de longue durée, mais aussi de plus en plus de personnes et de familles à faibles revenus qui ne peuvent déjà plus faire face aux dépenses de santé et ne se soignent plus qu'en repoussant à plus tard leurs démarches de soins.


    L’appel contre la franchise a ainsi engrangé au courant du mois de Janvier plus de 5000 signatures en une après-midi après un sujet au Journal télévisé de France 2, pour atteindre 116.000 signatures sur le site, et 36.000 signatures papier récoltées par Bruno-Pascal Chevalier.

    L’appel contre la franchise, ainsi que les initiatives locales et nationales, restent d’actualité. Signez la pétition, faites la signer.

    Les franchises sur les soins ne sont pas une fatalité.

    Inutiles économiquement, dangereuses médicalement, injustes moralement, elles témoignent d’une étrange politique de civilisation, qu’il nous revient de combattre, et de sanctionner.

    Christian Lehmann
    www.appelcontrelafranchise.org

     

    * Un collectif national regroupant partis politiques, associations, syndicats, s’est créé pour amplifier le mouvement initié par la pétition, à l’adresse : www.contre-les-franchises.org
    ** « Sarkozy a tué l’idée de mettre en place une vraie franchise, qui aurait consisté à ne pas prendre en charge du tout les 50 ou 100 premiers euros de dépense, puis à faire varier ce seuil en fonction des besoins de financement de la Sécu. A présent, la grogne est telle que cette mesure ne verra jamais le jour » soupire un courageux expert  anonyme, artisan de ces réformes. L’Expansion, Novembre 2007, Stéphanie Benz.
    *** Seul le principe des franchises a été voté par les parlementaires. Le montant en a été fixé par décret, et peut être révisé à tout moment par le fait du Prince. Comme le disait Nicolas Sarkozy en Juin 2006 : « Si les dépenses augmentent, et donc le déficit augmente, on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. »

    **** www.grevedesoins.fr

    NOTE IMPORTANTE AU NIVEAU DES LISTES DE SIGNATAIRES ET DES PETITIONS PAPIER :

    1-Toutes les signatures sont comptabilisées. Beaucoup aimeraient pouvoir retrouver facilement leur nom sur la liste mais le nombre de signataires rend ceci très difficile.
    2-Sur ce site, vous trouverez un modèle de pétition papier à signer. Il n’existe pas d’adresse postale où envoyer cette liste… pour une bonne raison. Nous n’avons pas les moyens matériels d’entrer à la main des milliers de signatures. Nous vous demandons donc d’aller au bout de votre geste militant et d’intégrer ces signatures à la liste, en notant éventuellement *.* si vous n’avez pas l’adresse mail du signataire. Vous pouvez aussi adresser les pétitions papier à :
    Bruno-Pascal CHEVALIER
    17 Résidence Bois-Pommier
    91390 Morsang-sur-Orge

     

    Pour les initiateurs de l’Appel contre la Franchise
    Christian Lehmann et Martin Winckler

  • Le mythe du "trou de la Sécu"

    "A en croire les médias et les débats politiques, la Sécurité sociale serait menacée de faillite par un déficit abyssal. Pour faire face à l'augmentation des dépenses et au vieillissement de la population, notre système de protection sociale, créé en 1945 pour donner "la garantie à chaque homme qu'en toutes circonstances il pourra assurer sa subsistance et celle de personnes à sa charge", serait condamné à se "réformer" sans cesse: déremboursements, réduction des prestations, hausse des cotisations, voire privatisation. Chercheur au CNRS, Julien Duval renverse les termes du problème: il n'y a pas de "déficit de la Sécu" mais "un besoin de financement" que les gouvernements successifs ont décidé de ne pas satisfaire en multipliant depuis 1993 les exonérations de charges sociales. En effet, l'affaiblissement de la protection sociale découle non pas d'arbitrages techniques mais d'un choix politique: le transfert généralisé des " risques" du capital vers le travail."

    Prix Public : 6 euros

    source :

    http://www.appelcontrelafranchise.org/franchise.php

    Voir aussi mes précédentes notes :

    http://fredaunaturel.hautetfort.com/archive/2006/06/01/le-trou-de-la-secu-cote-en-bourse-suite.html

     http://fredaunaturel.hautetfort.com/archive/2006/06/01/le-trou-de-la-secu-cote-en-bourse.html

  • Le trou de la Sécu

    50 secondes de lecture à couper le souffle :
       Pour combler le déficit de la Sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...

           a.. Dorénavant, sur une consultation médicale, nous allons devoir verser 1euro
           b.. Nous allons être hyper contrôlés lors de nos arrêts maladie,
           c.. Nous allons devoir consulter un généraliste avant de voir un spécialiste,
           d.. Pour tout traitement de plus de 91euros, nous en serons de
    18 euros de notre poche

       Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards

       Or, savez-vous que :

           a.. Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu n'est pas reversée : 7,8 milliards
           b.. Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu n'est pas reversée : 3,5 milliards
           c.. Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,6 milliards
           d.. La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,2 milliards
           e.. La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards
           f..  Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés - 2,1 milliards
           g.. Retard de paiement par les entreprises - 1,9 milliards

       En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'Euro.
       Conclusion, si les responsables de la Sécu et nos gouvernants avaient fait leur boulot efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent.
           Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu
       Faites circuler ce message. A force de tourner, il arrivera peut-être un jour sur le bureau d'une tête pensante censée passer son temps à gérer l'argent des contribuables.

    *Si les pouvoirs publics étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !*

  • On vous avait prévenu !

    On vous l'avez dit ! Si Sarko est élu, la santé sera plus coûteuse pour le commun des mortels (augmentation du forfait journalier, et ce n'est que le début).
     
    Pendant que certains se font de l'argent grâce au trou de la Sécu, grâce à Alain Juppé (ma note du 01/06/2006), les malades, les vieux, les pauvres, vont trinquer.
     
    Mais bon, puisqu'il a été élu à une écrasante majorité, on ne peut rien faire d'autre qu'assister à la dégringolade du système de Santé français (et je ne parle pas aujourd'hui de l'Education, c'est un autre sujet). 

  • Le trou de la Sécu côté en bourse (suite)

    Voici l'article dont je parle dans la note précedente.

     

    Viva – Novembre 2004
    Vive le trou de la Sécu !
    De l’Etat aux banques, en passant par les marchés financiers, chacun trouve son compte dans le déficit de l’assurance-maladie. Chronique d’une dette bien entretenue.
    Banco ! La dette de la Sécurité sociale peut aussi susciter un bel élan d’enthousiasme et faire des heureux. Une dizaine de grandes banques, de divers pays, se sont rapidement portées volontaires, en août, pour financer les 35 milliards d’euros de déficit de l’assurance-maladie pour la période de 2002-2004 et les 15 milliards de déficit anticipé pour les exercices 2005-2006. Leur interlocuteur officiel dans cette transaction, la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) n’en est pas à son coup d’essai et présente même un beau palmarès.
    Etablissement public et administratif installé près de Bercy, siège du ministère des Finances, la Cades a été inventée par Alain Juppé dans la foulé de son plan pour l’assurance-maladie qui suscita les grandes grèves de décembre 1995. Sa mission ? Apurer les 38,11 milliards d’euros de dettes accumulées par la Sécu entre 1991 et 1995 et les 2,9 milliards prévisionnels pour 1996. La mécanique, prévue pour durer treize ans et un mois à compter du 1er janvier 1996, est alimentée par la contribution au remboursement de la dette sociale (Crds).
    Au passage, le gouvernement se livre à une petite filouterie. Deux ans et demi auparavant, le 1er juillet 1993, il avait fait passer la contribution sociale généralisée (Csg) de 1,1 à 2,4% afin de rembourser un premier passif de l’assurance-maladie de 16,77 milliards. La Crds débarque, mais le taux de la Csg ne bouge pas. De l’art de faire payer deux fois la même note.
    Les ardoises des patrons payées par les contribuables.
    La Cades n’a pas encore soufflé sa deuxième bougie que le gouvernement de Lionel Jospin, en septembre 1997, charge sa barque d’une nouvelle facture : il s’agit alors d’endosser les découverts de 1996 et 1997, soit 11,43 milliards d’euros, plus 1,83 milliards de déficit programmé pour 1998. En contrepartie, la durée de vie de la Cades s’allonge de cinq ans (jusqu’au 31 janvier 2014 [aujourd’hui prolongée jusqu’à l’extinction de la dette !!! Soit…]). La perception de la Crds est prolongée d’autant…
    Changement de gouvernement et nouveau  tour de passe-passe : la Cades hérite des dettes du Forec (le fonds de financement des exonérations de charges sociales patronales), soit un extra de 1,3 milliards d’euros en 2003 et probablement 1,1 milliard cette année [2004]. De l’art de faire payer les ardoises des patrons par le contribuable lambda. Le rôle des banques dans cette artillerie budgétaire est capital. Lorsqu’il y a déficit de la Sécu, le gouvernement présente la note à la Cades pour que celle-ci signe un chèque. Exemple d’actualité : à la suite de la réforme de l’assurance-maladie, la Cades a récupéré les déficits passés et à venir de la Sécu. Le 1er septembre [2004], elle a versé 10 milliards d’euros, et procédera à un nouveau dépôt de 25 milliards avant la fin de l’année. Pour honorer sa signature, elle se tourne vers les banques et contracte un emprunt à court terme, commission bancaires à la clé. Dans un deuxième temps, la Cades lance des obligations sur les marchés financiers afin de s’acquitter de cet emprunt. Ces obligations sont en général remboursables en cinq ou dix ans. Là encore, se sont les banques qui placent ces obligations. Avec de nouvelles commissions à la charges de la Cades.
    Un taux d’emprunt qui fini par chiffrer…
    La Caisse n’a jamais eu de difficulté à trouver des prêteurs : l’Etat garantit sa solvabilité et la prémunit contre tout défaut de liquidité. Une caution qui ne l’empêche pas d’avoir la souplesse d’une banque privée. La Cades n’hésite pas à prospecter les marchés étrangers […]