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cnaf

  • Nicolas Sarkozy annonce la suppression de 40 % des cotisations patronales finançant la branche famille

    31/01/12 - Le haut conseil du financement de la protection sociale, censé réfléchir à une réforme du financement de la Sécu n'aura pas vu le jour avant que le chef de l'Etat rende publics dimanche 29 juillet ses arbitrages sur la baisse de coût du travail pour rendre les entreprises françaises plus compétitives mais aussi relancer l'emploi. Il a décidé une baisse des cotisations patronales finançant la branche famille, qui représentent 5,4 points du salaire brut, pour toutes les entreprises du secteur privé. Ces cotisations seront totalement supprimées sur les salaires allant de 1,6 à 2,1 SMIC (elles n'existent déjà plus en dessous). Pour éviter des effets de seuil, la suppression sera ensuite dégressive jusqu'à 2,4 SMIC, où elle s'annulera. La réforme présentée par Nicolas Sarkozy représente un montant de 13,6 milliards d'euros, soit environ 40 % des cotisations de la branche famille, prévient le quotidien Les Echos. Pour compenser le manque à gagner pour la CNAF, ce sont les Français qui seront mis à contribution par un relèvement de la TVA de 1,6 point, à 21,2 %, le 1er octobre 2012, et une hausse de la CSG de 2 points sur les revenus du patrimoine, pour dépasser 10 %. Nicolas Sarkozy a assumé qu'il "n'y aura pas d'augmentation des prix" comptant sur la concurrence. La répercussion des baisses de charges sur les prix HT, l'emploi, les salaires ou les profits restera à la libre appréciation des entreprises. La hausse de la TVA, qui ne s'appliquera pas en outre-mer, sera annulée en cas de victoire de François Hollande, rapporte La Tribune. En attendant, le gouvernement soumettra au Conseil des ministres du 8 février le premier projet de loi de finances rectificatif pour 2012, qui portera notamment sur la réforme du financement de la protection sociale (hausse de TVA et de la CSG sur les revenus financiers) et sur la révision des hypothèses de croissance à 0,5 % (au lieu de 1 %) et de la masse salariale à 2,5 % (au lieu de 3 %), a précisé François Fillon, lors d'une conférence de presse le 30 janvier. Le texte devrait être définitivement adopté par le Parlement avant début mars, espère le Premier ministre. La révision de la croissance aura un impact d'environ 2 milliards d'euros sur les comptes du régime général en 2012.
    La CFTC, qui préside la CNAF, s'inquiète pour l'avenir de la politique familiale. "Jusqu'à aujourd'hui le budget de la CNAF était pérenne, stable et avec de la visibilité à moyen terme. Or, on ne sait plus comment sera dorénavant bâti ce budget. En le liant directement à une consommation, qui compte tenu de la récession, ne risque pas de croître" (selon l'Insee, la consommation a baissé de 0,5 % en 2011), "l'Etat réduit de fait l'assiette de financement de la politique familiale". "De plus, l'affectation des sommes sera beaucoup plus longue via un circuit découlant de la TVA qu'avec le modèle actuel via l'URSSAF", ajoute le syndicat qui "exige donc avant la mise en place du nouveau système de financement de la politique familiale, d'une part des engagements rapides du gouvernement sur la pérennité et, d'autre part, des garanties quant au montant des fonds alloués".

  • Un jeunnot de 35 ans à la Caisse Nationale des Allocations familiales

    Sur le site officiel de la CAF :

    "HERVE DROUET, NOUVEAU DIRECTEUR GENERAL DE LA CNAF

    Le 29 octobre 2008, Hervé Drouet a été nommé Directeur général de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) en remplacement de Philippe Georges, à ce poste depuis 2003. Agé de 35 ans, Hervé Drouet était auparavant Directeur adjoint du cabinet de Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité.

    Lire le communiqué de presse"

    Alors que depuis environ presque 1 an que des conflits à répétitions se produisent (et perdurent encore) dans presque toutes les CAF de France (plus d'infos ici), l'ancien directeur de la CNAF, Philippe Georges a été "gentiment remplacé" par un "pure produit de l'intransigeant Xavier Bertrand".

    Est-ce une bonne nouvelle pour les employés des CAF ? A six 8 mois de l'entrée en vigueur du RSA, le gouvernement aurait-il peur d'un rattage supplémentaire ?

    Est-ce une bonne nouvelle pour les allocataires, considérés, en interne, comme des clients ?

    Rappel : les CAF payent les prestations suivantes :

    - Paje (L'allocation de base plus ses compléments) (ex APE + AGED + AFEAMA)

    - Allocations familiales

    - Complément familial

    - AJPP

    - ASF

    - Aides au logement

    - AEEH (ex AES)

    - AAH

    - API

    - RMI

    - RSA (quelques CAF actuellement. La totalité en juillet 2009)

    et quelques autres, moins importante en nombre, mais pas moins compliquées.

    Des changements de législations ont lieu très souvent. Les logiciels se sont pas toujours prêts, et les agents pas toujours bien formés ou informés). En plus d'être mal payés (à part les directeurs), ceci explique la durabilité des conflits, pourtant "zappés" par les médias nationaux.

  • Quand le gouvernement vous prend pour des imbéciles

    Les objectifs officiels de la CNAF (Caisse nationale des Allocations familiales) est

    "Une forte exigence sur la qualité du service rendu aux allocataires"

     

    Et on le médiatise. Mais ce qu'on médiatise moins, c'est les économies faites sur VOUS, les "clients".

    Oui, vous, qui bénéficiez d'allocations familiales, d'aide au logement, etc., vous n'êtes plus des allocataires, vous êtes des clients. Et la Caf est une entreprise qui doit être rentable, à n'importe quel prix. Je ne parlerais pas ici des méthodes de management qui ont été mises en place, pour rendre plus efficace les gestionnaire de clients, mais un exemple simple qui touche tout le monde, les familles, les jeunes, les vieux, etc.

    Pour ceux qui perçoivent ou ont perçu une aide au logement (AL, APL...), savez-vous qu'au-dessous d'un certain montant,  cette aide n'est pas payée. On appelle cela, le seuil de non versement.  

    Pendant de nombreuses années, ce seuil était fixé à 100 francs. Puis, logiquement, à 15 euros.

    Pour des raisons d'économies, ce seuil a été monté à 24 euros. Devant l'opposition des syndicats du conseil d'administration de la CNAF, il a été ramené à 15 euro. Et voilà qu'aujourd'hui, PAF ! ca remonte !!!

    A ça, on ajoute la suppression de l'abattement des 20% sur les revenus, et le tour est joué? D'un coup de passe-passe, des millions d'économies sur des millions de "petite gens". Et ces millions d'économie, ils vont où ? Le "paquet fiscal", vous avez, ce joli cadeau fait aux très riches... 

    Vous ne pouvez pas finir vos fins de mois et vous avez voté Sarko ? Dommage pour vous. Ca ne va pas s'améliorer.

    Votre aide au logement disparaît ? C'est la faute à la mondialisation... 

    Vous êtes à la retraite, et maintenant vous allez payer la redevance ? Il faut bien payer le salaire de Sarko ! Vous avez voté Sarko ? Tans pis ! On vous avait prévenu ! 

    Vous êtes malade ? Maintenant vous devez payer votre médecin, vos médicaments, l'ambulance ? Tans pis ! Il faut être en bonne santé !