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grève

  • Les média n'en parlent pas. C'est donc faux !

    La grève des cheminots suédois légitime celle des cheminots français !
    Elle devrait devenir un de nos arguments pour dire : exproprier Véolia est nécessaire

    Les Médias n'en parlent pas, mais pendant que les cheminots Français sont en grève, en Suède les cheminots entament leur deuxième semaine de grève ... contre l'opérateur français Véolia !

    Face au désastre de la privatisation sauvage du rail en Grande-Bretagne, la Suède est montrée en modèle au sein de l'Union européenne d'une « libéralisation contrôlée ». La grève actuelle montre bien qu'on a affaire à un mythe, éclairant en ces temps de « réforme ferroviaire » en France. On va avoir droit dans la presse aux poncifs sur la « culture du conflit » en France, idéologique et particulariste, face aux mythifiés pays nordiques où règne une « culture du compromis », empreinte de pragmatisme et d'intérêt général.

    Manque de chance, au moment où le mouvement se construit en France contre la réforme ferroviaire, la Suède connaît une grève dans le secteur du rail qui paralyse déjà depuis deux semaines toute la partie

    méridionale du réseau et menace désormais de s'étendre à tout le pays.

    De la casse des Chemins de fer suédois, à l'ouverture à la concurrence puis la privatisation : un avertissement
    Le système ferroviaire suédois est semi-privatisé. Tout a commencé en 1988 par la séparation de l'infrastructure confiée à BV (Railnational suédois) et maintenu dans le giron public, et un opérateur SJ (Chemins de fer suédois) public, fragmenté en 2001 en sept entreprises, une partie d'entre elles privatisées depuis.

    Il a fallu néanmoins attendre 2010 pour que le gouvernement décide de mettre fin au monopole public de SJ sur le transfert de passagers intérieur.

    Depuis 2010 : une série d'opérateurs privés ont fait leur apparition, comme la Deutsche Bahn allemande dans les lignes du nord ou le luxembourgeois CFL pour le fret à partir du Goteborg.

    Toutefois, le principal investisseur reste le français Veolia qui s'est emparé en quelques années de plusieurs lignes de trains inter-régionaux (ex : Stockholm-Goteborg), des lignes trans-frontalières avec la Norvège ainsi que la majeure partie du réseau méridional suédois.

    Véolia, enfer des cheminots suédois : le règne du contrat « zéro heure »

    Quelle conséquence de cette introduction de la concurrence pour les salariés ?

    La réponse vient du mouvement de grève lancé ce lundi 2 juin sur la « ligne sud » (Södra Stambanan) reliant Malmo à Linkoping, la 4 ème plus importante en taille du pays, paralysant le trafic pour 75 000 passagers.

    La mobilisation est partie de 250 travailleurs, allant des contrôleurs aux conducteurs de train : ce qu'ils reprochaient à Veolia, d'avoir résilié leur contrat à temps plein, avec droits garantis pour les ré-embaucher par la suite en contrat « zéro heure ».

    Des contrats « zéro heure » qui, rappelons-le, permet à l'employeur de confier des tâches à la mission à un salarié, payé à la tâche … et bien sûr non-payé entre-temps, soumis à la volonté despotique de son patron. La précarité ultime.

    Le syndicat réputé combatif SEKO (Syndicat des services et communications) dénonce cette situation et pose deux revendications :

    • limiter le nombre de travailleurs temporaires autorisés à être utilisés dans l'année (maximum de 40 000 h),

    • qu'une année d'emploi temporaire conduise à un recrutement en contrat stable.

    Vers un élargissement de la mobilisation

    Ces revendications, pourtant modestes, ont pour l'instant reçu une fin de non-recevoir de la part de la confédération patronale ALMEGA et de l'entreprise française Veolia.

    Le mouvement va entrer désormais dans sa deuxième semaine de grève, il devraits'étendre : « Nos négociateurs n'ont pas avancé, donc nous devons étendre l'action et faire monter la mobilisation » a confié

    le dirigeant syndical Erik Sandberg au journal suédois The Local. Des trains ont déjà cessé de circuler sur la ligne Malmo-Stockholm, le syndicat a annoncé son intention de lancer un mouvement de grève à Stockholm à partir du 20 juin, si il n'obtenait passatisfaction, en pleine période de vacances estivales.

    Le mouvement de grève qui impliquait à l'origine 250 salariés en touche à présent plus de 1 260. 70 % des Suédois favorables au retour au monopole public !

    Certes, le patronat, la presse locale essaient de monter les usagers contre les cheminots utilisant l'argument économique (« 2 millions de pertes par jour »)… et celui éculé de l'écologie (la pollution causée par la hausse du trafic sur le port d'Oresund, si!).

    Toutefois, cette campagne médiatique que nous connaissons si bien en France ne semble pas marcher en Suède. Car, bien que l'expérience soit courte, la dégradation du service est déjà sensible depuis

    l'ouverture à la concurrence.

    Le système ferroviaire suédois, réputé pour être un des plus efficaces, fiables, égalitaires d'Europe, semble se déliter dangereusement : retards de plus en plus fréquents, hausse des tarifs, sous-investissement, inégalités entre régions.

    Ainsi, les compte-rendus mettent en avant le soutien apporté par les usagers de Malmo, principale ville du sud du pays frappée par la grève, aux travailleurs en lutte.

    Un sondage récent dans le quotidien suédois Dagens Nyheter montre même le haut niveau de conscience de la population suédoise, dépassant les mots d'ordre du syndicat des transports.

    En effet, 70 % des Suédois se déclarent favorables à la ré-introduction du monopole public sur les chemins de fer. Un camouflet pour les partisans zélés de la privatisation du rail !

    Serait-ce tabou de dire que les « réformes ferroviaires » de libéralisation-privatisation ont conduit à des échecs, qu'elles unissent cheminots et usagers dans la volonté de retour au monopole public ?

  • Retraites. Les contre-arguments de la CGT

    Mardi prochain, 10 septembre, à l'appel de plusieurs organisations syndicales, mais aussi étudiantes, de nombreuses manifestations sont prévues partout en France.

    La raison ?

    Une réforme des retraites qui favorise les grands patrons (ne pas confondre avec les artisans) et qui défavorise, une fois de plus, les salariés.

    Alors que le niveau de vie en bonne santé est en baisse, il devient insupportable de continuer à allonger l'âge de la retraite.

    Vous trouverez les contre-arguments de la CGT ci-dessous, dans les liens, et la vidéo

    - UD CGT du Var

    - UD CGT Gironde

    SOYONS NOMBREUX DANS LA RUE LE 10 SEPTEMBRE !


    Argumentaire pour garder notre système de... par chewi59

  • Rassemblement contre la «casse de la santé et la protection sociale»

    «Pour la première fois, on réunit un collectif «protection sociale» qui comprend la sécurité sociale au sens large (CAF, URSSAF, CPAM, MSA, Pôle Emploi), avec nos collègues de l’action sociale et de la santé» explique Abdallazar Atia, délégué CGT à l’URSSAF09.

    Car tout ses structures sont liées, «si on simplifie le circuit: la sécurité sociale est un organisme avec les URSSAF qui recouvre les cotisations auprès des employeurs.

    Avec cela on vient financer les cotisations versées par les CPAM, les CAF, mais qui garantit aussi le remboursement quand les gens vont dans les hôpitaux pour des problèmes de santé, etc.
    »

    Un mode de fonctionnement qui est aujourd’hui gravement menacé selon la CGT.

    On ne compte plus le nombre d’attaques subies par ce système ces dernières années argumente le syndicat: fusions, restructurations, régionalisations, abandon de certaines activités, ou encore réduction d’effectifs.

    lire la suite + vidéo :

    http://www.ariegenews.com/ariege/debats_opinions/2012/45765/rassemblement-contre-la-casse-de-la-sante-et-la-protection-sociale.html

  • Retraites : un oubli qui en dit long…

    Retraites : un oubli qui en dit long…

               
                Dans son article « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales », Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’
    université Paris X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».

                Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ?    Parce que tout simplement un petit calcul facile, montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés.

             - En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
             - Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200. Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.

                C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).

                Alors, où est donc le problème ?
               
    Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ? Parce que le système social français, mis en place par le Conseil national de la résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d’affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
                Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values « boursières » sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité. N’oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s’agit ni d’assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.


                Et c’est bien là que se situe tout l’enjeu de leurs réformes : les classes dirigeantes rêvent de faire main basse sur notre salaire différé.          Pour s’emparer de cette « galette », leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.
                Ils ont d’ailleurs déjà commencé : les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année. Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ? Combien d’emplois créés ? Quelle efficacité au regard des sommes englouties ? Quelle évaluation ? De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l’inutilité et le rôle prédateur des acteurs de la sphère financière.

                           
    Ceci est confirmé de façon magistrale dans le Monde Diplomatique de Février sous le titre :                               « Faut-il fermer la bourse? »

  • Grève à la CAF de Nice LE VENDREDI 27 NOVEMBRE 2009 DE 14 H 35 A 15 H 30

    LE VENDREDI 27 NOVEMBRE 2009

    DE 14 H 35 A 15 H 30


    Le Syndicat CGT CAF 06 demande à Monsieur le Directeur Général

    l’ouverture de vraies négociations avec une réelle volonté d’aboutir.

    Nous rappelons à l’ensemble du Personnel que malheureusement tous

    Les services de notre organisme sont et seront concernés par le biais de la COG 2009-2012.

    Pour mémoire, depuis le 1er juillet 2009, un seul départ à la retraite sur 2  est remplacé ….. et compensé à terme par une augmentation de la productivité de 25 % par Agent ! ! ! !

    Pour arriver à tenir cet objectif, un flicage est mis en place par la Direction sous l’intitulé « suivi de production » ! ! ! !

    Etc, etc, etc ………

    Afin de dénoncer et de stopper ces procédures, retrouvons nous

    TOUS ENSEMBLE LE VENDREDI 27 NOVEMBRE 2009

    DE 14 H 35 A 15 H 30

  • Le « ras-le-bol » de la CAF

    Le « ras-le-bol » de la CAF

    Les grévistes s'apprêtent à rejoindre le conseil d'administration

    SOCIAL. Hier au siège havrais de la CAF, les salariés ont manifesté pour réclamer une dizaine d'embauches.

     

    Dans les rangs de la CAF havraise, la queue des clients n'en finit pas de s'allonger. Et c'est chaque jour de pire en pire, à en croire la vingtaine d'employés de la Caisse d'allocations familiales, qui ont débrayé 55 minutes hier pour protester contre une politique de réduction des effectifs.

    Un manque à gagner
    Une première manifestation regroupant une cinquantaine de salariés s'est tenue le 22 octobre dernier, à l'issue de laquelle cinq employés en contrats à durée déterminée se sont vus titularisés. Les mesures prises ont néanmoins été jugées insuffisantes et ont donné lieu, hier après-midi, à une seconde grève. Les manifestants réclament alors, à l'occasion d'un conseil d'administration, dix embauches supplémentaires afin de pallier le manque de personnel.
    Car au sein des équipes de travail, le non-remplacement des départs en retraite et des mutations a engendré un certain « phénomène de ras-le-bol », constate Michel Marion, conseiller technique d'action sociale à la CAF et délégué CGT.

    Au quotidien, les équipes de la CAF gèrent les dossiers des allocataires et se chargent de l'accueil téléphonique et publique, avec un objectif : ne pas faire patienter les clients plus de vingt minutes.

    La pression monte
    Une mission qui engendre son lot de stress. « On nous met la pression pour avancer plus vite », dénonce Michel Marion.

    « C'est un cercle vicieux », enchaîne Josette Hernandez, itinérante conseil. « Plus nous prenons de retard dans le traitement des dossiers, plus les allocataires sont nombreux à se déplacer. Nous mettons donc tout en œuvre pour les accueillir, mais faute de personnel, les dossiers sont délaissés. Résultat, le retard s'accumule. » Actuellement, la CAF en est à traiter les dossiers du 28 septembre dernier. « Mais quand un dossier est trop arriéré, l'allocataire peut perdre un mois de droits », regrette Michel Marion. A ce constat, le délégué ajoute une certitude : « Avec la crise économique, les demandes d'allocations vont aller croissant. »


    Aline Chartrel

    source :

    http://cgtcafvar.over-blog.com

  • On a un vrai gouvernement de droite !

    Pour répondre à la demande des salariés grévistes des Antilles, le gouvernement réfléchi à une baisse des charges pour les entreprises.

    Là, je ne peux qu'admirer le tour de passe-passe. C'est un vrai gouvernement de droite que voilà !

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  • Succès !

    Les rues de Toulon et de Draguignan combles !

    source : http://cgtcafvar.over-blog.com/article-27307422.html