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La Terre et les humains sont uniques et fragiles. Préservons-les - Page 3

  • Locronan

    Avant de partir du grand sud, j'avais fait une liste des endroits que je devais visiter. Les endroits les plus touristiques. Ensuite, sur le chemin, je verrai.

    Mon premier objectif était donc les alignements de Carnac. Objectif atteint ! Et même dépassé. Car plus impressionnant que ce je j'imaginais. Au passage, j'ai visité Vannes et l'île aux Moines, dans le golfe du Morbihan.

    Mon deuxième objectif était la pointe du Raz.

    Mais entre le golfe du Morbihan et le bout du monde, il y a du chemin. Je pris donc la route nationale 165, en direction de Brest. J'étais conscient que je passais à côté de belles choses, mais je n'avais que quelques jours, et je ne devais pas trop tarder si je voulais voir ce que j'avais prévu.

    Mais (avec moi, il y a toujours un « mais »), il y a des exceptions. Grâce à un panneau routier, je me suis fait prendre au piège (un beau piège cependant)... « Visitez LOCRONAN, petit village de caractère ». Je me suis dis... bah... c'est sur la route... pourquoi pas ?

    Je prends donc la direction du village. Curieux de voir sur quoi je vais tomber.

    J'étais presque gêné d'avoir une voiture. J'aurais voulu arriver en calèche. On aurait dit que le temps s'était arrêté. Magnifique place pavée, avec ses maisons de pierres et son église. Rien que pour la place, ça vaut le coup d’œil. Mais il y a les commerces qui vont avec. Une librairie où on trouve tout ce qui touche aux mystères et légendes, une boutique où on croit pouvoir faire de la sorcellerie en sortant... Bref... si vous passez pas là... Attention, parking payant obligatoire. Mais ça le vaut bien.

    Avant de partir (et après avoir acheté une petite sorcière sur son balai), je demande à la commerçante le chemin pour la pointe du « raze ». « La pointe du rau ? » c'est par là... hihi... encore cette différence d'accent, qui, aujourd'hui encore, me fait répéter (ou re demander).

    En route vers la pointe du Raz.

    Publié également sur Breizhbook.

  • Carnac

    Je ne connais pas l'origine du nom de Carnac, mais il règne dans cette petite ville autant de mystères qu'à Karnak, la ville égyptienne !

    Après ma première nuit à Vannes, me voici à Carnac. Mon but est précis : voir ces fameuses "pierres debout", autrement dit "menhirs". 

    Je me gare. Je me dirige, doucement, comme pour savourer le plaisir des bonnes choses. Et ça y est. J'y suis ! Des pierres en veux-tu en voilà ! Si vous ne les avez jamais vu, et que vous passez dans le coin ça vaut le coup. Et ne vous arrêtez pas à l'horizon, il y en a encore derrière ! Mais.... comme toujours, il y a un mais.... :(, déçu de ne pas les approcher. Mesure pour les préserver. Je comprends... mais déçu...

    Mais... que vois-je ? Un panneau "le géant du Manio". ??? Curieux, j'y vais. Et là, pour la première fois de ma vie, je vois un menhir de près. Je le prends vite en photo (au cas où il disparaîtrait...). Puis, forcément, je le touche. Je crois que quiconque approche quelque chose de si..... inhabituel, historique, ancien, mystérieux, se sent obligé de le toucher.

    Je ne sais plus combien de temps je suis resté là à l'observer, mais je suis reparti très serein. Prêt à passer une deuxième nuit en Bretagne. 

    C'était donc une période hors vacances scolaire, et tous les soirs, je cherchais un hôtel. Je tombais sur un grand hôtel, légèrement différent de celui de Vannes :) Confortable, et en plus, il fait restaurant. Je ne veux pas faire de pub, mais on ne peut pas le manquer ! (En face de la Gendarmerie, si elle y est toujours). Et voilà une journée bien remplie. J'en ai pris plein les yeux.

    Publié également sur Breizhbook.

  • Vannes

    J'arrive donc à Vannes, en fin d'après-midi, où je suis accueilli avec de belles gouttes de pluie bien fraîches (c'était au début du printemps). Je compte y passer la nuit. Ma première nuit dans ce pays de légende.

    Je m'arrête pour chercher un hôtel (à l'époque, pas de gps). Je demande à un groupe qui a l'air composé d'un professeur et d'élèves. Je demande s'il n'y a pas un hôtel dans le coin... Ils se mettent tous à sourire. Je ne comprends pas pourquoi. Je reste étonné, voire vexé. Le monsieur me dit qu'il ne sait pas, mais qu'il y a, pas très loin, l'office du tourisme, qui pourra me renseigner. Je me dirige donc vers leur bureau, après avoir remercier le groupe.

    Arrivé à l'office du tourisme, même question. J'ai enfin ma réponse. Ensuite, certainement pour leurs statistiques, on me demande de quel département je viens. Je réponds bien entendu "du Var". Et là, même sourire, et la dame ajoute une phrase du genre : "Je l'aurais deviné, ça s'entend." Et je compris alors les sourires du groupe..... :)

    Autre différence, donc, l'accent. Et pourtant, je n'ai pas d'accent !! Si si ! C'est juste la prononciation de certains mots qui m'a "trahi" !

    Je me rends à l'hôtel le plus proche. Et là, à mon tour de sourire. La personne qui m'accueille ressemble à Laspalès ! :) Petit hôtel, sympathique et pas trop cher d'après mes souvenirs.

    Le lendemain, je visite Vannes. Une jolie petite ville.

    Puis je reprends la route...

    Publié également sur Breizhbook.
     
     

  • Mes premiers pas en Bretagne

    Mon histoire avec la Bretagne à cœur ouvert.

    Je suis né à Toulon et j'y habite encore aujourd'hui. J'y travaille.

    Quand j'étais à l'école primaire (au XXème siècle !), je vis une série qui parlait de la Bretagne : L'île aux 30 cercueils. J'ai revu récemment la série. Ça a très mal vieilli. Mais à l'époque, j'ai eu un déclic. Je me suis dit qu'un jour, j'irai "là-bas" ! De magnifiques paysages, une histoire intrigante et des personnages particuliers.

    Un peu plus tard dans ma jeunesse, je vis les affreuses images de l'Amoco Cadix. Mon sentiment de sympathie envers la Bretagne s'est renforcé, ainsi que ma fibre écolo.

    Quelques années plus tard, mon permis en poche, et ma première voiture, je parti un matin, vers cette région avec plein d'images vues à la télé, dans des livres ou sur internet.

    Je n'imaginais pas la distance qu'il y avait entre la Provence et la Bretagne, ni les différences.

    Je mis donc 2 jours pour arriver aux portes de cette région : Nantes. Je n'y fis qu'une étape déjeuner. Je me souviens la difficulté pour circuler, tout étant fait pour les piétons et les transports en commun. Première grosse différence avec ma ville natale !

    Le soir, j'arrive à Vannes. Il pleut. Deuxième différence :)

    Je m'arrête là pour aujourd'hui...

    Publié également sur Breizhbook.

     

  • TAFTA OR NOT TAFTA?

  • Intermittents, SNCF : les raisons de la colère


    Intermittents, SNCF : les raisons de la colère par Mediapart

  • Les média n'en parlent pas. C'est donc faux !

    La grève des cheminots suédois légitime celle des cheminots français !
    Elle devrait devenir un de nos arguments pour dire : exproprier Véolia est nécessaire

    Les Médias n'en parlent pas, mais pendant que les cheminots Français sont en grève, en Suède les cheminots entament leur deuxième semaine de grève ... contre l'opérateur français Véolia !

    Face au désastre de la privatisation sauvage du rail en Grande-Bretagne, la Suède est montrée en modèle au sein de l'Union européenne d'une « libéralisation contrôlée ». La grève actuelle montre bien qu'on a affaire à un mythe, éclairant en ces temps de « réforme ferroviaire » en France. On va avoir droit dans la presse aux poncifs sur la « culture du conflit » en France, idéologique et particulariste, face aux mythifiés pays nordiques où règne une « culture du compromis », empreinte de pragmatisme et d'intérêt général.

    Manque de chance, au moment où le mouvement se construit en France contre la réforme ferroviaire, la Suède connaît une grève dans le secteur du rail qui paralyse déjà depuis deux semaines toute la partie

    méridionale du réseau et menace désormais de s'étendre à tout le pays.

    De la casse des Chemins de fer suédois, à l'ouverture à la concurrence puis la privatisation : un avertissement
    Le système ferroviaire suédois est semi-privatisé. Tout a commencé en 1988 par la séparation de l'infrastructure confiée à BV (Railnational suédois) et maintenu dans le giron public, et un opérateur SJ (Chemins de fer suédois) public, fragmenté en 2001 en sept entreprises, une partie d'entre elles privatisées depuis.

    Il a fallu néanmoins attendre 2010 pour que le gouvernement décide de mettre fin au monopole public de SJ sur le transfert de passagers intérieur.

    Depuis 2010 : une série d'opérateurs privés ont fait leur apparition, comme la Deutsche Bahn allemande dans les lignes du nord ou le luxembourgeois CFL pour le fret à partir du Goteborg.

    Toutefois, le principal investisseur reste le français Veolia qui s'est emparé en quelques années de plusieurs lignes de trains inter-régionaux (ex : Stockholm-Goteborg), des lignes trans-frontalières avec la Norvège ainsi que la majeure partie du réseau méridional suédois.

    Véolia, enfer des cheminots suédois : le règne du contrat « zéro heure »

    Quelle conséquence de cette introduction de la concurrence pour les salariés ?

    La réponse vient du mouvement de grève lancé ce lundi 2 juin sur la « ligne sud » (Södra Stambanan) reliant Malmo à Linkoping, la 4 ème plus importante en taille du pays, paralysant le trafic pour 75 000 passagers.

    La mobilisation est partie de 250 travailleurs, allant des contrôleurs aux conducteurs de train : ce qu'ils reprochaient à Veolia, d'avoir résilié leur contrat à temps plein, avec droits garantis pour les ré-embaucher par la suite en contrat « zéro heure ».

    Des contrats « zéro heure » qui, rappelons-le, permet à l'employeur de confier des tâches à la mission à un salarié, payé à la tâche … et bien sûr non-payé entre-temps, soumis à la volonté despotique de son patron. La précarité ultime.

    Le syndicat réputé combatif SEKO (Syndicat des services et communications) dénonce cette situation et pose deux revendications :

    • limiter le nombre de travailleurs temporaires autorisés à être utilisés dans l'année (maximum de 40 000 h),

    • qu'une année d'emploi temporaire conduise à un recrutement en contrat stable.

    Vers un élargissement de la mobilisation

    Ces revendications, pourtant modestes, ont pour l'instant reçu une fin de non-recevoir de la part de la confédération patronale ALMEGA et de l'entreprise française Veolia.

    Le mouvement va entrer désormais dans sa deuxième semaine de grève, il devraits'étendre : « Nos négociateurs n'ont pas avancé, donc nous devons étendre l'action et faire monter la mobilisation » a confié

    le dirigeant syndical Erik Sandberg au journal suédois The Local. Des trains ont déjà cessé de circuler sur la ligne Malmo-Stockholm, le syndicat a annoncé son intention de lancer un mouvement de grève à Stockholm à partir du 20 juin, si il n'obtenait passatisfaction, en pleine période de vacances estivales.

    Le mouvement de grève qui impliquait à l'origine 250 salariés en touche à présent plus de 1 260. 70 % des Suédois favorables au retour au monopole public !

    Certes, le patronat, la presse locale essaient de monter les usagers contre les cheminots utilisant l'argument économique (« 2 millions de pertes par jour »)… et celui éculé de l'écologie (la pollution causée par la hausse du trafic sur le port d'Oresund, si!).

    Toutefois, cette campagne médiatique que nous connaissons si bien en France ne semble pas marcher en Suède. Car, bien que l'expérience soit courte, la dégradation du service est déjà sensible depuis

    l'ouverture à la concurrence.

    Le système ferroviaire suédois, réputé pour être un des plus efficaces, fiables, égalitaires d'Europe, semble se déliter dangereusement : retards de plus en plus fréquents, hausse des tarifs, sous-investissement, inégalités entre régions.

    Ainsi, les compte-rendus mettent en avant le soutien apporté par les usagers de Malmo, principale ville du sud du pays frappée par la grève, aux travailleurs en lutte.

    Un sondage récent dans le quotidien suédois Dagens Nyheter montre même le haut niveau de conscience de la population suédoise, dépassant les mots d'ordre du syndicat des transports.

    En effet, 70 % des Suédois se déclarent favorables à la ré-introduction du monopole public sur les chemins de fer. Un camouflet pour les partisans zélés de la privatisation du rail !

    Serait-ce tabou de dire que les « réformes ferroviaires » de libéralisation-privatisation ont conduit à des échecs, qu'elles unissent cheminots et usagers dans la volonté de retour au monopole public ?

  • Connards. C'est le mot qui me vient après avoir vu ce film. Et vous ?