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La Pointe du Raz et le crachin breton

Pour les 2 ou 3 personnes qui passent par là et qui prennent mon "récit" en route, je rappelle que je raconte mes premiers pas en terre bretonne, il y a quelques années.

 

Après avoir visité Locronan, j'avais donc cherché un endroit pour dormir. Le hasard des chemins me mena jusqu'à une chambre d'hôte. C'était la première fois. Les jours précédents, j'étais allé à l'hôtel. Je ne peux pas dire ce qui est le mieux, chacun y trouvera son compte, son plaisir ou son confort, mais les dans les chambres d'hôtes, les personnes vous accueillent non seulement comme si c'était chez eux, mais c'est chez eux ! De plus, c'est moins cher qu'à l'hôtel. Et le matin, j'ai eu la primeur de boire du lait de vache maison !

 

Je pars donc après le petit-déjeuner, vers la si célèbre Pointe. Est-ce que je ne serai pas déçu ? C'est toujours ce qu'on risque lorsqu'on va visiter un lieu dont on n'a entendu que du bien.

 

C'était en mars ou avril. Le temps était gris. Personne en vue. De nombreuses boutiques fermées. Ça doit être très touristique l'été. J'avais entendu parlé de la "revégétalisation" du site. Je suivais donc le chemin indiqué, et j'arrivais enfin à mon objectif. La pointe de terre la plus occidentale du pays. Si on veut aller plus à l'ouest, il faut prendre le bateau. Que dire du paysage ? Dans mes souvenirs, aussi beau que les autres côtes. Mais le fait d'être "au bout du monde", ça fait un drôle d'effet. Mais il y a quand même une particularité à voir. D'un côté, un vent très fort, de grosses vagues. Je m'amusais à lutter contre ce vent. Et, à quelques pas de là seulement, de l'autre côté, une mer très calme. Le contraste était saisissant ! Je n'y suis plus allé depuis. Je ne sais donc pas si c'est toujours comme ça, mais c'est à voir.

 

Oui, c'est à voir. Mais faire plus de 1300 km pour 10 minutes à contempler la mer, autant marcher un peu.

 

L'erreur fatale ! On m'avait dit qu'en Bretagne, il pleuvait. (Ah bon ?) Et surtout "sur la pointe" (Je ne dis pas de nom de ville pour ne pas vexer les Brestois qui passeraient par là...)

 

A Toulon (oui, je suis de Toulon, la ville du FN en 1995 championne de France et d'Europe du rugby en 2014 !), à Toulon, donc, il pleut moins souvent, mais quand il pleut, IL PLEUT !!!!

 

Je ferme la parenthèse pour dire que je découvrais le fameux crachin breton. Mais c'est pas de la pluie, ça ! Pas la peine de se couvrir... Bref. Je me suis promené le long d'un chemin, et au bout d'un certain temps, j'étais trempé jusqu'aux os. 

 

Je fus heureux de trouver un restaurant, ouvert, chauffé, et où j'ai mangé un très bon poisson.

 

J'étais en Bretagne ! J'étais tout mouillé ! Mais j'étais heureux !

Publié également sur Breizhbook.

 

 

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