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Voyage

  • Trémargat (Côtes-d'Armor)

    Imaginez le générique des envahisseurs...

    Un jour, perdu sur une route déserte, en plein centre de la Bretagne, entouré d'arbres, je conduisais avec appréhension, me demandant où le prochain virage allait aboutir.

    Je ne sais plus quand. Je ne sais plus pourquoi j'étais sur cette route. Mais ce dont je me souviens, c'est de trois choses. "Trémargat", "Bar associatif", Restaurant Coriandre".

    Trémargat, c'est le nom du village. Muni d'une carte ou d'un GPS, vous trouverez. Moi, j'ai découvert par hasard. Une belle route. Ici, un potier, là, un artisan de chanvre.

    Et puis j'arrive au village. Fatigué par la route, je suis heureux de tomber sur un bar. Le décor est original. En discutant un peu, j'apprends que c'est un bar associatif, où se produisent certains soirs des groupes musicaux. J'apprends également qu'il y a un restaurant, pas très loin du bar.

    Quelques jours plus tard, j'allais donc manger dans ce restaurant, nommé Coriandre. On y est très bien accueilli. Toujours du monde. On refuse même du monde. On vient de loin. Je suis toujours étonné de voir des routes désertes, et les restaurants complets ! Donc, bon accueil. Entrée à volonté, et toujours originales. Choix de menus (sauf le lundi, menu imposé et tarif libre !). C'est beau, c'est bon, c'est copieux, c'est bio, c'est local, et c'est pas cher. Pas étonnant ce succès !

    Village "écolo-résistant", un peu différent de ce que j'avais vu jusqu'ici en Bretagne, mais qui me ressemble tellement ! A chaque vacances, Trémargat, passage obligatoire !

  • La Pointe du Raz et le crachin breton

    Pour les 2 ou 3 personnes qui passent par là et qui prennent mon "récit" en route, je rappelle que je raconte mes premiers pas en terre bretonne, il y a quelques années.

     

    Après avoir visité Locronan, j'avais donc cherché un endroit pour dormir. Le hasard des chemins me mena jusqu'à une chambre d'hôte. C'était la première fois. Les jours précédents, j'étais allé à l'hôtel. Je ne peux pas dire ce qui est le mieux, chacun y trouvera son compte, son plaisir ou son confort, mais les dans les chambres d'hôtes, les personnes vous accueillent non seulement comme si c'était chez eux, mais c'est chez eux ! De plus, c'est moins cher qu'à l'hôtel. Et le matin, j'ai eu la primeur de boire du lait de vache maison !

     

    Je pars donc après le petit-déjeuner, vers la si célèbre Pointe. Est-ce que je ne serai pas déçu ? C'est toujours ce qu'on risque lorsqu'on va visiter un lieu dont on n'a entendu que du bien.

     

    C'était en mars ou avril. Le temps était gris. Personne en vue. De nombreuses boutiques fermées. Ça doit être très touristique l'été. J'avais entendu parlé de la "revégétalisation" du site. Je suivais donc le chemin indiqué, et j'arrivais enfin à mon objectif. La pointe de terre la plus occidentale du pays. Si on veut aller plus à l'ouest, il faut prendre le bateau. Que dire du paysage ? Dans mes souvenirs, aussi beau que les autres côtes. Mais le fait d'être "au bout du monde", ça fait un drôle d'effet. Mais il y a quand même une particularité à voir. D'un côté, un vent très fort, de grosses vagues. Je m'amusais à lutter contre ce vent. Et, à quelques pas de là seulement, de l'autre côté, une mer très calme. Le contraste était saisissant ! Je n'y suis plus allé depuis. Je ne sais donc pas si c'est toujours comme ça, mais c'est à voir.

     

    Oui, c'est à voir. Mais faire plus de 1300 km pour 10 minutes à contempler la mer, autant marcher un peu.

     

    L'erreur fatale ! On m'avait dit qu'en Bretagne, il pleuvait. (Ah bon ?) Et surtout "sur la pointe" (Je ne dis pas de nom de ville pour ne pas vexer les Brestois qui passeraient par là...)

     

    A Toulon (oui, je suis de Toulon, la ville du FN en 1995 championne de France et d'Europe du rugby en 2014 !), à Toulon, donc, il pleut moins souvent, mais quand il pleut, IL PLEUT !!!!

     

    Je ferme la parenthèse pour dire que je découvrais le fameux crachin breton. Mais c'est pas de la pluie, ça ! Pas la peine de se couvrir... Bref. Je me suis promené le long d'un chemin, et au bout d'un certain temps, j'étais trempé jusqu'aux os. 

     

    Je fus heureux de trouver un restaurant, ouvert, chauffé, et où j'ai mangé un très bon poisson.

     

    J'étais en Bretagne ! J'étais tout mouillé ! Mais j'étais heureux !

    Publié également sur Breizhbook.

     

     

  • Locronan

    Avant de partir du grand sud, j'avais fait une liste des endroits que je devais visiter. Les endroits les plus touristiques. Ensuite, sur le chemin, je verrai.

    Mon premier objectif était donc les alignements de Carnac. Objectif atteint ! Et même dépassé. Car plus impressionnant que ce je j'imaginais. Au passage, j'ai visité Vannes et l'île aux Moines, dans le golfe du Morbihan.

    Mon deuxième objectif était la pointe du Raz.

    Mais entre le golfe du Morbihan et le bout du monde, il y a du chemin. Je pris donc la route nationale 165, en direction de Brest. J'étais conscient que je passais à côté de belles choses, mais je n'avais que quelques jours, et je ne devais pas trop tarder si je voulais voir ce que j'avais prévu.

    Mais (avec moi, il y a toujours un « mais »), il y a des exceptions. Grâce à un panneau routier, je me suis fait prendre au piège (un beau piège cependant)... « Visitez LOCRONAN, petit village de caractère ». Je me suis dis... bah... c'est sur la route... pourquoi pas ?

    Je prends donc la direction du village. Curieux de voir sur quoi je vais tomber.

    J'étais presque gêné d'avoir une voiture. J'aurais voulu arriver en calèche. On aurait dit que le temps s'était arrêté. Magnifique place pavée, avec ses maisons de pierres et son église. Rien que pour la place, ça vaut le coup d’œil. Mais il y a les commerces qui vont avec. Une librairie où on trouve tout ce qui touche aux mystères et légendes, une boutique où on croit pouvoir faire de la sorcellerie en sortant... Bref... si vous passez pas là... Attention, parking payant obligatoire. Mais ça le vaut bien.

    Avant de partir (et après avoir acheté une petite sorcière sur son balai), je demande à la commerçante le chemin pour la pointe du « raze ». « La pointe du rau ? » c'est par là... hihi... encore cette différence d'accent, qui, aujourd'hui encore, me fait répéter (ou re demander).

    En route vers la pointe du Raz.

    Publié également sur Breizhbook.

  • Carnac

    Je ne connais pas l'origine du nom de Carnac, mais il règne dans cette petite ville autant de mystères qu'à Karnak, la ville égyptienne !

    Après ma première nuit à Vannes, me voici à Carnac. Mon but est précis : voir ces fameuses "pierres debout", autrement dit "menhirs". 

    Je me gare. Je me dirige, doucement, comme pour savourer le plaisir des bonnes choses. Et ça y est. J'y suis ! Des pierres en veux-tu en voilà ! Si vous ne les avez jamais vu, et que vous passez dans le coin ça vaut le coup. Et ne vous arrêtez pas à l'horizon, il y en a encore derrière ! Mais.... comme toujours, il y a un mais.... :(, déçu de ne pas les approcher. Mesure pour les préserver. Je comprends... mais déçu...

    Mais... que vois-je ? Un panneau "le géant du Manio". ??? Curieux, j'y vais. Et là, pour la première fois de ma vie, je vois un menhir de près. Je le prends vite en photo (au cas où il disparaîtrait...). Puis, forcément, je le touche. Je crois que quiconque approche quelque chose de si..... inhabituel, historique, ancien, mystérieux, se sent obligé de le toucher.

    Je ne sais plus combien de temps je suis resté là à l'observer, mais je suis reparti très serein. Prêt à passer une deuxième nuit en Bretagne. 

    C'était donc une période hors vacances scolaire, et tous les soirs, je cherchais un hôtel. Je tombais sur un grand hôtel, légèrement différent de celui de Vannes :) Confortable, et en plus, il fait restaurant. Je ne veux pas faire de pub, mais on ne peut pas le manquer ! (En face de la Gendarmerie, si elle y est toujours). Et voilà une journée bien remplie. J'en ai pris plein les yeux.

    Publié également sur Breizhbook.

  • Vannes

    J'arrive donc à Vannes, en fin d'après-midi, où je suis accueilli avec de belles gouttes de pluie bien fraîches (c'était au début du printemps). Je compte y passer la nuit. Ma première nuit dans ce pays de légende.

    Je m'arrête pour chercher un hôtel (à l'époque, pas de gps). Je demande à un groupe qui a l'air composé d'un professeur et d'élèves. Je demande s'il n'y a pas un hôtel dans le coin... Ils se mettent tous à sourire. Je ne comprends pas pourquoi. Je reste étonné, voire vexé. Le monsieur me dit qu'il ne sait pas, mais qu'il y a, pas très loin, l'office du tourisme, qui pourra me renseigner. Je me dirige donc vers leur bureau, après avoir remercier le groupe.

    Arrivé à l'office du tourisme, même question. J'ai enfin ma réponse. Ensuite, certainement pour leurs statistiques, on me demande de quel département je viens. Je réponds bien entendu "du Var". Et là, même sourire, et la dame ajoute une phrase du genre : "Je l'aurais deviné, ça s'entend." Et je compris alors les sourires du groupe..... :)

    Autre différence, donc, l'accent. Et pourtant, je n'ai pas d'accent !! Si si ! C'est juste la prononciation de certains mots qui m'a "trahi" !

    Je me rends à l'hôtel le plus proche. Et là, à mon tour de sourire. La personne qui m'accueille ressemble à Laspalès ! :) Petit hôtel, sympathique et pas trop cher d'après mes souvenirs.

    Le lendemain, je visite Vannes. Une jolie petite ville.

    Puis je reprends la route...

    Publié également sur Breizhbook.
     
     

  • Mes premiers pas en Bretagne

    Mon histoire avec la Bretagne à cœur ouvert.

    Je suis né à Toulon et j'y habite encore aujourd'hui. J'y travaille.

    Quand j'étais à l'école primaire (au XXème siècle !), je vis une série qui parlait de la Bretagne : L'île aux 30 cercueils. J'ai revu récemment la série. Ça a très mal vieilli. Mais à l'époque, j'ai eu un déclic. Je me suis dit qu'un jour, j'irai "là-bas" ! De magnifiques paysages, une histoire intrigante et des personnages particuliers.

    Un peu plus tard dans ma jeunesse, je vis les affreuses images de l'Amoco Cadix. Mon sentiment de sympathie envers la Bretagne s'est renforcé, ainsi que ma fibre écolo.

    Quelques années plus tard, mon permis en poche, et ma première voiture, je parti un matin, vers cette région avec plein d'images vues à la télé, dans des livres ou sur internet.

    Je n'imaginais pas la distance qu'il y avait entre la Provence et la Bretagne, ni les différences.

    Je mis donc 2 jours pour arriver aux portes de cette région : Nantes. Je n'y fis qu'une étape déjeuner. Je me souviens la difficulté pour circuler, tout étant fait pour les piétons et les transports en commun. Première grosse différence avec ma ville natale !

    Le soir, j'arrive à Vannes. Il pleut. Deuxième différence :)

    Je m'arrête là pour aujourd'hui...

    Publié également sur Breizhbook.

     

  • Mon analyse des Georgia Guidestones

  • L'Homme

    L'Homme peut être bon.

    Mais il peut aussi être con.

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    Photo prise à Toulon, le 7 octobre 2012.

  • En ville

     

    Transports en commun

     

    Rapidité prouvée :
    À Paris, la vitesse moyenne du métro est de 27 km/h. Celle d'une voiture est de 18 km/h (hors temps passé pour se garer). La situation n'est pas meilleure dans la plupart des grandes villes.
    Plus rapide, plus économique et plus écologique, vous hésitez encore ?