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  • Ces méchants de la CGT

    Tout le monde le sait, quand quelqu'un gène, on l'écarte. Et je suis bien placé pour le savoir.

    Pour ceux qui ne le savent pas, le 4 décembre 2014 auront lieu les élections dans la fonction publique, partout en France. Pour ceux qui ne le savent pas non plus, la CGT est le plus grand syndicat qui défend les salariés, tout en dénonçant le système capitaliste.

    Pour ceux qui ne le savent pas, la CGT a rompu depuis belle lurette ses liens avec le PC (tout comme le syndicat FO a également rompu ses liens avec la CIA). Mais la bataille contre la capitalisme coule toujours dans les veines. Et ce qui devrait faire réfléchir, c'est que de nombreuses personnes, associations, ou tout autre groupe de réflexion sont d'accord sur le désastre social et environnemental qu'a engendré le capitalisme, et il nous enfonce, jour après jour, dans un désespoir et une misère planétaire.

    A cela, s'ajoute la complicité de certains média (voir le film ou lire le livre "Les nouveaux chiens de garde")

    Pour ceux qui vont voter le 4 décembre, allez voter ! Votez CGT, pour moi le "meilleur" syndicat, même s'il n'est pas parfait ! Pour ceux dont la CGT repousse, votez éventuellement FO. Et si vous êtes pour les patrons du CAC 40 ou pour François Hollande, votez CFDT.

    OBSERVER - REFLECHIR - AGIR

  • Intermittents, SNCF : les raisons de la colère


    Intermittents, SNCF : les raisons de la colère par Mediapart

  • Les média n'en parlent pas. C'est donc faux !

    La grève des cheminots suédois légitime celle des cheminots français !
    Elle devrait devenir un de nos arguments pour dire : exproprier Véolia est nécessaire

    Les Médias n'en parlent pas, mais pendant que les cheminots Français sont en grève, en Suède les cheminots entament leur deuxième semaine de grève ... contre l'opérateur français Véolia !

    Face au désastre de la privatisation sauvage du rail en Grande-Bretagne, la Suède est montrée en modèle au sein de l'Union européenne d'une « libéralisation contrôlée ». La grève actuelle montre bien qu'on a affaire à un mythe, éclairant en ces temps de « réforme ferroviaire » en France. On va avoir droit dans la presse aux poncifs sur la « culture du conflit » en France, idéologique et particulariste, face aux mythifiés pays nordiques où règne une « culture du compromis », empreinte de pragmatisme et d'intérêt général.

    Manque de chance, au moment où le mouvement se construit en France contre la réforme ferroviaire, la Suède connaît une grève dans le secteur du rail qui paralyse déjà depuis deux semaines toute la partie

    méridionale du réseau et menace désormais de s'étendre à tout le pays.

    De la casse des Chemins de fer suédois, à l'ouverture à la concurrence puis la privatisation : un avertissement
    Le système ferroviaire suédois est semi-privatisé. Tout a commencé en 1988 par la séparation de l'infrastructure confiée à BV (Railnational suédois) et maintenu dans le giron public, et un opérateur SJ (Chemins de fer suédois) public, fragmenté en 2001 en sept entreprises, une partie d'entre elles privatisées depuis.

    Il a fallu néanmoins attendre 2010 pour que le gouvernement décide de mettre fin au monopole public de SJ sur le transfert de passagers intérieur.

    Depuis 2010 : une série d'opérateurs privés ont fait leur apparition, comme la Deutsche Bahn allemande dans les lignes du nord ou le luxembourgeois CFL pour le fret à partir du Goteborg.

    Toutefois, le principal investisseur reste le français Veolia qui s'est emparé en quelques années de plusieurs lignes de trains inter-régionaux (ex : Stockholm-Goteborg), des lignes trans-frontalières avec la Norvège ainsi que la majeure partie du réseau méridional suédois.

    Véolia, enfer des cheminots suédois : le règne du contrat « zéro heure »

    Quelle conséquence de cette introduction de la concurrence pour les salariés ?

    La réponse vient du mouvement de grève lancé ce lundi 2 juin sur la « ligne sud » (Södra Stambanan) reliant Malmo à Linkoping, la 4 ème plus importante en taille du pays, paralysant le trafic pour 75 000 passagers.

    La mobilisation est partie de 250 travailleurs, allant des contrôleurs aux conducteurs de train : ce qu'ils reprochaient à Veolia, d'avoir résilié leur contrat à temps plein, avec droits garantis pour les ré-embaucher par la suite en contrat « zéro heure ».

    Des contrats « zéro heure » qui, rappelons-le, permet à l'employeur de confier des tâches à la mission à un salarié, payé à la tâche … et bien sûr non-payé entre-temps, soumis à la volonté despotique de son patron. La précarité ultime.

    Le syndicat réputé combatif SEKO (Syndicat des services et communications) dénonce cette situation et pose deux revendications :

    • limiter le nombre de travailleurs temporaires autorisés à être utilisés dans l'année (maximum de 40 000 h),

    • qu'une année d'emploi temporaire conduise à un recrutement en contrat stable.

    Vers un élargissement de la mobilisation

    Ces revendications, pourtant modestes, ont pour l'instant reçu une fin de non-recevoir de la part de la confédération patronale ALMEGA et de l'entreprise française Veolia.

    Le mouvement va entrer désormais dans sa deuxième semaine de grève, il devraits'étendre : « Nos négociateurs n'ont pas avancé, donc nous devons étendre l'action et faire monter la mobilisation » a confié

    le dirigeant syndical Erik Sandberg au journal suédois The Local. Des trains ont déjà cessé de circuler sur la ligne Malmo-Stockholm, le syndicat a annoncé son intention de lancer un mouvement de grève à Stockholm à partir du 20 juin, si il n'obtenait passatisfaction, en pleine période de vacances estivales.

    Le mouvement de grève qui impliquait à l'origine 250 salariés en touche à présent plus de 1 260. 70 % des Suédois favorables au retour au monopole public !

    Certes, le patronat, la presse locale essaient de monter les usagers contre les cheminots utilisant l'argument économique (« 2 millions de pertes par jour »)… et celui éculé de l'écologie (la pollution causée par la hausse du trafic sur le port d'Oresund, si!).

    Toutefois, cette campagne médiatique que nous connaissons si bien en France ne semble pas marcher en Suède. Car, bien que l'expérience soit courte, la dégradation du service est déjà sensible depuis

    l'ouverture à la concurrence.

    Le système ferroviaire suédois, réputé pour être un des plus efficaces, fiables, égalitaires d'Europe, semble se déliter dangereusement : retards de plus en plus fréquents, hausse des tarifs, sous-investissement, inégalités entre régions.

    Ainsi, les compte-rendus mettent en avant le soutien apporté par les usagers de Malmo, principale ville du sud du pays frappée par la grève, aux travailleurs en lutte.

    Un sondage récent dans le quotidien suédois Dagens Nyheter montre même le haut niveau de conscience de la population suédoise, dépassant les mots d'ordre du syndicat des transports.

    En effet, 70 % des Suédois se déclarent favorables à la ré-introduction du monopole public sur les chemins de fer. Un camouflet pour les partisans zélés de la privatisation du rail !

    Serait-ce tabou de dire que les « réformes ferroviaires » de libéralisation-privatisation ont conduit à des échecs, qu'elles unissent cheminots et usagers dans la volonté de retour au monopole public ?

  • Connards. C'est le mot qui me vient après avoir vu ce film. Et vous ?

  • "PS : droite complexée"


    Frédéric Lordon : «Revenir aux monnaies... par Mediapart

  • Représailles israéliennes, vraiment ?