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La Terre et les humains sont uniques et fragiles. Préservons-les - Page 2

  • Pourquoi les allocations familiales baissent ? Vous avez 2 heures.

  • Trémargat (Côtes-d'Armor)

    Imaginez le générique des envahisseurs...

    Un jour, perdu sur une route déserte, en plein centre de la Bretagne, entouré d'arbres, je conduisais avec appréhension, me demandant où le prochain virage allait aboutir.

    Je ne sais plus quand. Je ne sais plus pourquoi j'étais sur cette route. Mais ce dont je me souviens, c'est de trois choses. "Trémargat", "Bar associatif", Restaurant Coriandre".

    Trémargat, c'est le nom du village. Muni d'une carte ou d'un GPS, vous trouverez. Moi, j'ai découvert par hasard. Une belle route. Ici, un potier, là, un artisan de chanvre.

    Et puis j'arrive au village. Fatigué par la route, je suis heureux de tomber sur un bar. Le décor est original. En discutant un peu, j'apprends que c'est un bar associatif, où se produisent certains soirs des groupes musicaux. J'apprends également qu'il y a un restaurant, pas très loin du bar.

    Quelques jours plus tard, j'allais donc manger dans ce restaurant, nommé Coriandre. On y est très bien accueilli. Toujours du monde. On refuse même du monde. On vient de loin. Je suis toujours étonné de voir des routes désertes, et les restaurants complets ! Donc, bon accueil. Entrée à volonté, et toujours originales. Choix de menus (sauf le lundi, menu imposé et tarif libre !). C'est beau, c'est bon, c'est copieux, c'est bio, c'est local, et c'est pas cher. Pas étonnant ce succès !

    Village "écolo-résistant", un peu différent de ce que j'avais vu jusqu'ici en Bretagne, mais qui me ressemble tellement ! A chaque vacances, Trémargat, passage obligatoire !

  • La Roche aux Fées

    Avant mon voyage, j'avais été sur le site tourismebretagne.com. J'avais vu une publicité à la télé (un machin rectangulaire plein de pub et de mauvaises nouvelles, que je ne regarde plus !). Comme quoi, la pub, ça marche...

    J'avais commandé un magazine. C'est comme ça que j'avais décidé de faire mon tour de Bretagne, en visitant au moins les lieux les plus connus.

    Parmi ces lieux, il y avait une belle photo. Le dolmen de la Roche-aux-fées. J'avais déjà entendu ce nom quelque part. Ça me semblait familier... Encore une étrangeté bretonne ?

    Pas du tout ! Quand je dis que la pub, ça marche... il s'agit d'une marque de yaourt qui n'existe plus. (Quand je vous dis que je suis du siècle précédent !)

    Bon... là, je m'égare, et tout le charme et le mystère s'éloignent.

    Je cherche donc ce dolmen, qui se trouve près de Rennes. Au vu de la photo dans le magazine, on a l'impression que ça se trouve dans une grande forêt. Mais, une fois sur place, je fus un peu déçu. Des champs à perte de vue, et un tout petit bosquet. Dommage !

    Mais ma déception fut de courte durée.

    Le ciel était couvert (la Bretagne sans nuage, c'est comme une crêpe sans beurre, ou du beurre sans sel).

    Je m'approche d'un petit panneau d'informations. Je distingue le mégalithe juste derrière. Mais, comme pour mieux savourer un bon repas ou un bon moment, on commence par l'apéritif (ou les préliminaires, vous avez le choix). Je lis donc toutes les informations, de A à Z. Je regarde les dessins explicatifs. Je me dis : "Mais comment peuvent-ils savoir à quoi ça servait ? Après tout, d'après les scientifiques, un jour, la Terre était plate.". Mais bon... c'est avec grand plaisir que je lis ces informations, puis, je décide de m'avancer.

    Et là, les mots ou les paroles ne peuvent pas remplacer la visite réelle. Pour la deuxième fois, je vois, je touche une pierre millénaire, qui a été posé là par des hommes préhistoriques. Quand on y pense, ça fait quand même un drôle d'effet. De nombreuses questions traversent l'esprit. Mais aussi de l'admiration envers nos ancêtres.

    Après les préliminaires de tout à l'heure, voici que je pénètre pour la première fois dans cette bâtisse deux à trois fois millénaire. Le plafond est bas. Je fais attention de ne pas me cogner.

    Je savoure. Je me dis que c'est peut-être la seule fois que je verrai une telle chose. Et c'est vrai que je n'y suis plus retourné depuis. Et le fait d'en parler aujourd'hui, en 2014, ça m'a redonné envie !

    Au moment de partir, quelques gouttes tombent. Je croise un couple qui vient visiter. Il a remarqué ma plaque d'immatriculation "83", et me dit que ce n'est pas le même temps que chez moi. Je réponds que oui, en effet, mais qu'ici, il y a de belles choses à voir...

    breizhbook.com

  • La Pointe du Raz et le crachin breton

    Pour les 2 ou 3 personnes qui passent par là et qui prennent mon "récit" en route, je rappelle que je raconte mes premiers pas en terre bretonne, il y a quelques années.

     

    Après avoir visité Locronan, j'avais donc cherché un endroit pour dormir. Le hasard des chemins me mena jusqu'à une chambre d'hôte. C'était la première fois. Les jours précédents, j'étais allé à l'hôtel. Je ne peux pas dire ce qui est le mieux, chacun y trouvera son compte, son plaisir ou son confort, mais les dans les chambres d'hôtes, les personnes vous accueillent non seulement comme si c'était chez eux, mais c'est chez eux ! De plus, c'est moins cher qu'à l'hôtel. Et le matin, j'ai eu la primeur de boire du lait de vache maison !

     

    Je pars donc après le petit-déjeuner, vers la si célèbre Pointe. Est-ce que je ne serai pas déçu ? C'est toujours ce qu'on risque lorsqu'on va visiter un lieu dont on n'a entendu que du bien.

     

    C'était en mars ou avril. Le temps était gris. Personne en vue. De nombreuses boutiques fermées. Ça doit être très touristique l'été. J'avais entendu parlé de la "revégétalisation" du site. Je suivais donc le chemin indiqué, et j'arrivais enfin à mon objectif. La pointe de terre la plus occidentale du pays. Si on veut aller plus à l'ouest, il faut prendre le bateau. Que dire du paysage ? Dans mes souvenirs, aussi beau que les autres côtes. Mais le fait d'être "au bout du monde", ça fait un drôle d'effet. Mais il y a quand même une particularité à voir. D'un côté, un vent très fort, de grosses vagues. Je m'amusais à lutter contre ce vent. Et, à quelques pas de là seulement, de l'autre côté, une mer très calme. Le contraste était saisissant ! Je n'y suis plus allé depuis. Je ne sais donc pas si c'est toujours comme ça, mais c'est à voir.

     

    Oui, c'est à voir. Mais faire plus de 1300 km pour 10 minutes à contempler la mer, autant marcher un peu.

     

    L'erreur fatale ! On m'avait dit qu'en Bretagne, il pleuvait. (Ah bon ?) Et surtout "sur la pointe" (Je ne dis pas de nom de ville pour ne pas vexer les Brestois qui passeraient par là...)

     

    A Toulon (oui, je suis de Toulon, la ville du FN en 1995 championne de France et d'Europe du rugby en 2014 !), à Toulon, donc, il pleut moins souvent, mais quand il pleut, IL PLEUT !!!!

     

    Je ferme la parenthèse pour dire que je découvrais le fameux crachin breton. Mais c'est pas de la pluie, ça ! Pas la peine de se couvrir... Bref. Je me suis promené le long d'un chemin, et au bout d'un certain temps, j'étais trempé jusqu'aux os. 

     

    Je fus heureux de trouver un restaurant, ouvert, chauffé, et où j'ai mangé un très bon poisson.

     

    J'étais en Bretagne ! J'étais tout mouillé ! Mais j'étais heureux !

    Publié également sur Breizhbook.