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Le gouvernement travaille à un dispositif de garde d'enfants par des seniors actifs
Petite enfance
Publié le lundi 29 novembre 2010
Roselyne Bachelot-Narquin s'est rendue, le 26 novembre, aux Rencontres nationales des présidents de caisses d'allocations familiales, qui se tenaient à Aix-les-Bains. A cette occasion, la nouvelle ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale a tenu à rassurer les responsables de la branche famille. Outre l'affirmation par l'exemple que la politique familiale n'a pas été oubliée et entre bien dans son portefeuille, elle s'est engagée à préserver les ressources de la branche famille, en dépit de la perte d'une partie de la CSG pour la Caisse nationale des allocations familiales (200 millions d'euros en 2012 et un milliard en 2013, selon le président de la Cnaf), remplacée par une recette non pérenne.
Mais la principale information apportée par Roselyne Bachelot-Narquin concerne les modes de garde de la petite enfance. La ministre a en effet annoncé que le gouvernement travaillait à une solution consistant à accroître l'offre en mobilisant des seniors bénévoles spécialement formés et encadrés pour garder les enfants. Elle n'a pas détaillé le contenu de la mesure, mais celle-ci pourrait bien s'inspirer de la note du Centre d'analyse stratégique (CAS) publiée le 18 novembre et consacrée à la "grand-parentalité active". Le CAS relève que l'aide intergénérationnelle, notamment en matière de garde d'enfants, "représente un volume horaire hebdomadaire de l’ordre de 23 millions d’heures, équivalent à celui des assistantes maternelles".
Les syndicats Cgt et Cftc de la Caf du Var saisissent ce jour la présidente du conseil d'administration, Mme Véronique Bellec et le directeur de la Caf du Var, M. Patrick Deroux pour leur rappeler, avant la tenue de cette rencontre à Aix les Bains, les réalités du terrain loin d'être glorieuses.
Extraits :
A la Caf du Var : Championne des plans de résorption, en moyenne 1 tous les 3 mois : Décembre 2009 "opération coup de poing" du 14 au 31 décembre 2009 Février 2010 "opération entraide" du 01 au 12 Février 2010 Avril 2010 "nouvelle action résorption stock" du 06 au 30 avril 2010 Novembre 2010 "plan de charge" du 15 novembre au 31 décembre 2010
il s’agit à chaque fois de bricolage qui ne répond pas aux besoins structurels de la caisse pour le rôle qu’elle a à jouer auprès des allocataires, qui masque ainsi le besoin d’emplois, pose le problème de la dégradation de la mission de service public et fait payer aux allocataires le non remplacement d’un départ à la retraite sur deux . La privatisation d’une partie de la réponse téléphonique : s’agit-il d’une délocalisation à Vichy pour plus de proximité avec les allocataires varois ? (40% de la réponse téléphonique aux allocataires est traitée par l'entreprise privée SATEL à Vichy...)
Le doigt est mis dans un engrenage où nous avouons ne plus pouvoir faire face aux besoins et plutôt que de réclamer, tous ensemble, des emplois, nous tombons dans le piège d’une privatisation qui peut s’avérer grignoteuse de services (aujourd’hui le téléphone, demain, la numérisation, puis les prestations…) ; Fermetures des permanences d’accueil à plusieurs reprises : incohérence de discours entre la nécessité de rendre un service de qualité et bloquer l’accès à notre organisme à une partie de nos allocataires ; L’exemple flagrant de la fermeture actuelle de l’accueil de Fréjus du 15/11/2010 au 31/12/2010 (suite au 4eme plan de résorption) pousse la démonstration encore plus loin car il s’agit d’un lieu d’accueil qui reçoit des allocataires sinistrés du 15 juin 2010 et qui ont, pour un grand nombre d’entre eux, perdu leur véhicule, les empêchant de se rendre à Draguignan pour être reçus.
la suppression des relais avec les partenaires sociaux, assistantes sociales du Conseil Général, travailleurs sociaux des autres administrations ou associations qui déplorent la perte d'interlocuteurs pour solutionner des dossiers d’allocataires en grande difficulté et qui doivent faire appel à leur fonds propres (secours) pour pallier les insuffisances de la Caf du Var.
Parole d’une assistante sociale du Conseil Général : "avant la Caf était un partenaire, aujourd’hui c’est un adversaire et il faut se battre pour faire ouvrir des droits ".
L’image de la Caf du Var se dégrade de jour en jour auprès de nos allocataires et partenaires.
Une délocalisation de formation à Avignon : être allocataire à titre familial et travailler à la Caf du Var devient incompatible. Comment concilier vie de famille avec les contraintes liées aux horaires scolaires des enfants par exemple et vie professionnelle en étant obligé de faire des journées atypiques à Avignon ?
Des agents qui s’appauvrissent au fil des années et de plus en plus d’agents allocataires du Revenu de Solidarité Active : la seule politique de promotions au mérite ne permet pas de motiver le personnel et de lui permettre de vivre décemment.
Les agents au niveau 3 perdent en moyenne basse 205 euros bruts par an depuis 2005.
Des téléconseillers qui ont vu leurs tâches et leur compétence s’accroître mais sans reconnaissance financière (pas de rémunération de l’accroissement de compétences) ; Des salariés effectuant les mêmes tâches mais à des niveaux de rémunération différents : où est la notion du Code du Travail " à travail égal, salaire égal" ? Une gestion à coup d’heures supplémentaires et de CDD de moins de six mois qui ne permet pas de pallier le problème majeur de manque d’effectif ;
Une politique de promoteur immobilier de la direction qui veut vendre une partie du patrimoine de la Caf du Var pour reconstruire ou ne plus reconstruire, on ne sait plus très bien.
Dommage collatéral dans l’histoire : les travaux de Draguignan (2.5 millions d’euros) n’ont finalement pas été lancés et ne permettent pas d’accueillir familles avec poussettes et personnes handicapées dans des conditions dignes de ce nom.
Alors, oui, Monsieur le Directeur et Madame la Présidente, le personnel en a marre d’entendre qu’il faut tout faire pour les allocataires (ce qu’il souhaite faire) et que parallèlement les actes prouvent que les allocataires ne sont qu’une variable d’ajustement dans un système où seuls les chiffres comptent. En vous en souhaitant bonne réception.
Cordialement.
Pour les syndicats Cgt et Cftc, P. Ferrand, délégué syndical Cgt.
De plus en plus trop souvent, pour ne pas dire toujours, les allocataires sont vraiment considérés comme des numéros par nos cadres et nos directeurs.
"Nous n'atteignons pas les chiffres" ; "Mets cette pièce en SSU ou SFG, mais je ne veux plus la voir !" ; "Je sais que ça vous frustre, mais ne restez pas plus de 3 minutes au téléphone" ;
Les exemples sont nombreux.
J'ai trouvé une vidéo, à l'attention des directeurs, des cadres, des gouvernants, pour rappeler à quoi sert la CAF, la caisse d'allocations familiales :
Les grévistes s'apprêtent à rejoindre le conseil d'administration
SOCIAL. Hier au siège havrais de la CAF, les salariés ont manifesté pour réclamer une dizaine d'embauches.
Dans les rangs de la CAF havraise, la queue des clients n'en finit pas de s'allonger. Et c'est chaque jour de pire en pire, à en croire la vingtaine d'employés de la Caisse d'allocations familiales, qui ont débrayé 55 minutes hier pour protester contre une politique de réduction des effectifs.
Un manque à gagner Une première manifestation regroupant une cinquantaine de salariés s'est tenue le 22 octobre dernier, à l'issue de laquelle cinq employés en contrats à durée déterminée se sont vus titularisés. Les mesures prises ont néanmoins été jugées insuffisantes et ont donné lieu, hier après-midi, à une seconde grève. Les manifestants réclament alors, à l'occasion d'un conseil d'administration, dix embauches supplémentaires afin de pallier le manque de personnel. Car au sein des équipes de travail, le non-remplacement des départs en retraite et des mutations a engendré un certain « phénomène de ras-le-bol », constate Michel Marion, conseiller technique d'action sociale à la CAF et délégué CGT.
Au quotidien, les équipes de la CAF gèrent les dossiers des allocataires et se chargent de l'accueil téléphonique et publique, avec un objectif : ne pas faire patienter les clients plus de vingt minutes.
La pression monte Une mission qui engendre son lot de stress. « On nous met la pression pour avancer plus vite », dénonce Michel Marion.
« C'est un cercle vicieux », enchaîne Josette Hernandez, itinérante conseil. « Plus nous prenons de retard dans le traitement des dossiers, plus les allocataires sont nombreux à se déplacer. Nous mettons donc tout en œuvre pour les accueillir, mais faute de personnel, les dossiers sont délaissés. Résultat, le retard s'accumule. » Actuellement, la CAF en est à traiter les dossiers du 28 septembre dernier. « Mais quand un dossier est trop arriéré, l'allocataire peut perdre un mois de droits », regrette Michel Marion. A ce constat, le délégué ajoute une certitude : « Avec la crise économique, les demandes d'allocations vont aller croissant. »
"La politique familiale française est généreuse mais elle a son talon d'Achille : paradoxalement, elle bénéficie en priorité... aux familles les plus riches. Selon le ministère de la santé, pour les 30 % des foyers les plus aisés, les transferts annuels liés à la politique familiale représentaient, en 2004, 3 500 euros par enfant, alors que les 5 % des familles les plus pauvres n'en touchaient que 2 800 et les classes moyennes environ 2 000. "Les ménages ayant les revenus les plus élevés sont les plus grands bénéficiaires", résumait le Centre d'analyse stratégique en 2007."
Une fois de plus, on matraque les Français avec le trou de la Sécu (qui n'existe pas).
Ce que les Français doivent savoir, c'est que si un "trou" existe, ce n'est pas parce que les Français dépensent trop, ou parce qu'il y a plein de fraudeurs, mais parce qu'on lui coupe ses ressources, avec l'augmentation des exonérations de charges des entreprises.
La solidarité, qui a fait la grandeur et la référence de la Sécurité sociale, reconnue dans le monde, laisse place à l'égoïsme, grace aux gouvernement Juppé, et sourtout à celui en place actuellement, très proche du Médef.
Voilà, il n'y a qu'une centaine de personnes par jour qui viennent sur ce blog, et parmi vous, qui lisez, vous ne lisez pas tout... En espérant que cette info soit largement relayée. Le seul politique à denoncer cela est Olivier Besancenot. C'est pourquoi je le soutien.
Il ne vous a pas échappé ces derniers jours une communication sur les Allocations familiales (Af), notament, la modification du versement du complément des Af.
Aujourd'hui, on parle aussi de "rééquilibrer", ou d'"ajuster" l'Allocation de rentrée scolaire. Il y a quelques semaines, souvenez-vous, on parlait des Aides au logement (Al ou Apl)
Ce qui coûte le plus, ce sont les Aides à la familles (Af, Cf, Ars, Paje) et les Aides au logement.
La précarité (Aah, Rmi) représente une part importante, mais moins que les 2 premières.
Les frais de gestion (salaires du personnel) représente 3% (oui, seulement 3%)
La fraude, elle aussi représente un faible pourcentage. Pourtant, la part financière et le temps passé pour cette "maîtrise des riques" va au détriment du bon traitement des dossiers. De plus, voici une contradiction (une de plus) : on harcèle les agents pour faire attention de ne pas faire de courriers inutiles, ceci pour éviter les "flux" (les entrées de courriers). Et voilà qu'on demande en masse aux allocataires des extraits d'acte de naissance, ceci dans le domaine de la "maîtrise des risques". Cela entraîne non seulement des courriers en plus, mais aussi des appels téléphoniques et des visites à l'accueil supplémenaires. Résultats : l'objectif de qualité n'est pas atteint par l'agent, qui n'aura pas sa promotion !
Et pourtant, la politique actuelle de la cnaf est la dimunution du nombre de poste, en ne remplacement pas les départs à la retraite. Une pression sans précédent sur le personnel est mise en place, dans le but d'une future privatisation (des assurances privées lorgnent déjà...).
Pourquoi des sondages d'opinion ? Pourquoi de la publicité (retraite, santé, et bientôt famille), si ne n'est pour une très proche privatisation, qui a déjà commencée : certains services ne sont plus traités par les agents mais par des sociétés privées, soit-disant moins chères, mais mais au pris d'une qualité dégradé.
L'allocataire, l'assuré, devient "client". Il faut être rentable. Et c'est là que le bas blesse. Tous comme l'Assédic, les chiffres sont truqués ! Des objectifs inatégnables sont demandés par le ministère. Les directeurs, pour faire bonne figure et empocher une belle prime, poussent les cadres à avoir de bons chiffres de rentabilité, et ceci se répercute sur les agents, qui baclent le travail, au détriments de la personne au bout de la chaîne : l'allocataire.
De nombreuses grèves, peu médiatisées, ont eu lieu, ont lieu et vont avoir lieu dans les Caf (Lyon, Rouen, en PACA...).
ici à Lyon :
J'espère que vous, public, soutiendrez le personnel gréviste. Bien sûr, les agents, mal payés, non fonctionnaires (statut privé), et de plus en plus mal dans leur travail, veulent sauver leurs emplois, mais aussi et surtout, travailler dans de bonnes conditions pour un meilleur service rendu à l'allocataire.
Après la SANTE, l'Etat veut aussi faire des économies sur la FAMILLE ! Toujours en faisant bien attention de ne pas toucher aux profits des grandes entreprises ou aux Etats qui ne respectent pas les droits de l'Homme. Ceci en prétextant que les caisses sont vides ? Mais combien d'argent transit chaque jour à la bourse ? Faite les recherches par vous-même, et faites-vous votre propre opinion. L'argent est là, mais pas où il faut.