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  • Grève : les CAF aussi !

    On en parle un peu moins.

    Comme les hôpitaux, les pompiers ou la police, les CAF aussi ont une obligation : ne pas rester fermée plus de 4 jours. Des grèves comme la SNCF dans les CAF, c'est pas pour demain !

    Pourtant, la CAF aide bien des familles, jeunes, vieux, pauvres ou riches, tout le monde a ou aura un jour une aide de la CAF. Pourtant les retards s'accumulent, des pressions sur les agents sont parfois innomables, avec des suicides dont on n'entends pas échos dans les informations. Les managers (c'est comme ça qu'on les appelle, maintenant) parlent (pas tous, heuresement, mais les plus jeunes, surtout) comme des moins que rien à leur subordonnés).

    Et tout ça se ressent auprès des clients. Oui, on ne dit plus allocataire, mais clients. Pour la CAF, vous n'êtes que des clients et des fraudeurs en puissance.

    Un préavis national de grève est lancé pour les 20 et 29 novembre prochains.

  • La CAF ferme ses bureaux pour résorber son retard

    Un article sur le Parisien.fr, concernant le Val d'Oise, mais la plupart des Caf de France sont concernées.

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  • Quand ?

    Quand arrêtera-t-on de prendre les Français pour des cons ?

    Puisqu'on a un Président qui fait bouger les choses, pourquoi n'oblige-t-il pas la vente des médicaments à l'unité, comme cela se passe presque partout ailleurs dans le monde ?

    Les médicaments, c'est la deuxième plus forte dépense de la Sécu, après l'hôpital. Et, une fois de plus, qui c'est qu'on montre du doigt ? Vous ! Moi (quoique moi, je ne vais plus chez le médecin pour oui ou pour un non, et je ne m'en porte pas plus mal).

  • On vous avait prévenu !

    On vous l'avez dit ! Si Sarko est élu, la santé sera plus coûteuse pour le commun des mortels (augmentation du forfait journalier, et ce n'est que le début).
     
    Pendant que certains se font de l'argent grâce au trou de la Sécu, grâce à Alain Juppé (ma note du 01/06/2006), les malades, les vieux, les pauvres, vont trinquer.
     
    Mais bon, puisqu'il a été élu à une écrasante majorité, on ne peut rien faire d'autre qu'assister à la dégringolade du système de Santé français (et je ne parle pas aujourd'hui de l'Education, c'est un autre sujet). 

  • Sécurité sociale

    "Sécurité sociale : Sarkozy propose une cinquième branche spécifique pour la dépendance - 11/06/07
     
    Lors du 47ème congrès de l'Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (UNAPEI), Nicolas Sarkozy a annoncé samedi que le gouvernement projette de "mettre en place une cinquième branche de la protection sociale pour prendre en charge la dépendance". La dépendance concerne actuellement en France 2 millions de personnes."
     
    C'est bien beau tout ça, mais comment il va financer ? Je rappelle que la politique actuelle de la Sécurité sociale est la réduction des effectifs. Alors comment peut-on créer une nouvelle branche de la Sécu, en réduisant les effectifs ? Bayrou avait raison sur le financement douteux des 2 "grands" candidats. 

  • Puisque que les journalistes n'en parlent pas...

    Mesdames et Messieurs les journalistes préfèrent parler des interpellations musclées dans le métro ? Ou de la grève des dockers à Marseille ?

    Bon, et bien puisque personne n'en parle, voici  quelques résultats de la grève du 27 à la Sécu, Caf et Urssaf.

    Et si demain on coupait les allocs aux journalistes ? Ils en parleraient puisque ça les toucherait personnellement ?

    Au fait, au passage, Sarko parle et agit. Dire que ceux dont on va couper les allocs vont voter pour lui ! J'y comprends plus rien !

     

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  • GREVE NATIONALE à la SECU (CAF, CPAM, URSSAF)

    Pour ceux que ça intéressent, voir ma note du 1er juin 2006 sur le trou de la Sécu côté en bourse.

     A l'appel des syndicats CGT et FO

     POUR :

    Une véritable augmentation de la valeur du point et le rattrapage des pertes subies depuis plusieurs années,

    Le remplacement de tous les départs par des embauches en contrat à durée indéterminée,

    L’arrêt des fusions, restructurations, mutualisations, regroupements de missions, de l’externalisation de certaines activités,

    Le maintien de tous les organismes,

    Le maintien des emplois dans chaque caisse et établissement,

    La titularisation de tous les emplois précaires.

    -> Exemple concret de restructuration

     

  • Si j'étais Président en 2007

    Je ferais une proposition pour réduire le déficit de la Sécu :medium_carteelectorale.2.jpg

    - pour les entreprises de plus de 20 salariés, qui ont eu 3 années consécutives de bénéfices : suppression de l'exonération des charges sociales (rien qu'avec cette mesure, le trou est largement comblé)

    - vente des médicaments à l'unité.

    - la généralisation des médicaments génériques.

    Votez Naturel en 2007 ! Mais... êtes-vous inscrit sur les listes électorales ? Vous avez jusqu'au 31 décembre pour vous rendre à votre Mairie, avec un justificatif de domicile et une pièce d'identité.

     

  • Le trou de la Sécu côté en bourse (suite)

    Voici l'article dont je parle dans la note précedente.

     

    Viva – Novembre 2004
    Vive le trou de la Sécu !
    De l’Etat aux banques, en passant par les marchés financiers, chacun trouve son compte dans le déficit de l’assurance-maladie. Chronique d’une dette bien entretenue.
    Banco ! La dette de la Sécurité sociale peut aussi susciter un bel élan d’enthousiasme et faire des heureux. Une dizaine de grandes banques, de divers pays, se sont rapidement portées volontaires, en août, pour financer les 35 milliards d’euros de déficit de l’assurance-maladie pour la période de 2002-2004 et les 15 milliards de déficit anticipé pour les exercices 2005-2006. Leur interlocuteur officiel dans cette transaction, la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) n’en est pas à son coup d’essai et présente même un beau palmarès.
    Etablissement public et administratif installé près de Bercy, siège du ministère des Finances, la Cades a été inventée par Alain Juppé dans la foulé de son plan pour l’assurance-maladie qui suscita les grandes grèves de décembre 1995. Sa mission ? Apurer les 38,11 milliards d’euros de dettes accumulées par la Sécu entre 1991 et 1995 et les 2,9 milliards prévisionnels pour 1996. La mécanique, prévue pour durer treize ans et un mois à compter du 1er janvier 1996, est alimentée par la contribution au remboursement de la dette sociale (Crds).
    Au passage, le gouvernement se livre à une petite filouterie. Deux ans et demi auparavant, le 1er juillet 1993, il avait fait passer la contribution sociale généralisée (Csg) de 1,1 à 2,4% afin de rembourser un premier passif de l’assurance-maladie de 16,77 milliards. La Crds débarque, mais le taux de la Csg ne bouge pas. De l’art de faire payer deux fois la même note.
    Les ardoises des patrons payées par les contribuables.
    La Cades n’a pas encore soufflé sa deuxième bougie que le gouvernement de Lionel Jospin, en septembre 1997, charge sa barque d’une nouvelle facture : il s’agit alors d’endosser les découverts de 1996 et 1997, soit 11,43 milliards d’euros, plus 1,83 milliards de déficit programmé pour 1998. En contrepartie, la durée de vie de la Cades s’allonge de cinq ans (jusqu’au 31 janvier 2014 [aujourd’hui prolongée jusqu’à l’extinction de la dette !!! Soit…]). La perception de la Crds est prolongée d’autant…
    Changement de gouvernement et nouveau  tour de passe-passe : la Cades hérite des dettes du Forec (le fonds de financement des exonérations de charges sociales patronales), soit un extra de 1,3 milliards d’euros en 2003 et probablement 1,1 milliard cette année [2004]. De l’art de faire payer les ardoises des patrons par le contribuable lambda. Le rôle des banques dans cette artillerie budgétaire est capital. Lorsqu’il y a déficit de la Sécu, le gouvernement présente la note à la Cades pour que celle-ci signe un chèque. Exemple d’actualité : à la suite de la réforme de l’assurance-maladie, la Cades a récupéré les déficits passés et à venir de la Sécu. Le 1er septembre [2004], elle a versé 10 milliards d’euros, et procédera à un nouveau dépôt de 25 milliards avant la fin de l’année. Pour honorer sa signature, elle se tourne vers les banques et contracte un emprunt à court terme, commission bancaires à la clé. Dans un deuxième temps, la Cades lance des obligations sur les marchés financiers afin de s’acquitter de cet emprunt. Ces obligations sont en général remboursables en cinq ou dix ans. Là encore, se sont les banques qui placent ces obligations. Avec de nouvelles commissions à la charges de la Cades.
    Un taux d’emprunt qui fini par chiffrer…
    La Caisse n’a jamais eu de difficulté à trouver des prêteurs : l’Etat garantit sa solvabilité et la prémunit contre tout défaut de liquidité. Une caution qui ne l’empêche pas d’avoir la souplesse d’une banque privée. La Cades n’hésite pas à prospecter les marchés étrangers […]