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Sécu - Page 2

  • Qui gouverne en France ? Le MEDEF ?

    Laurence Parisot propose de repousser l'âge de la retraite à 63,5 ans (pourquoi 63,5 et pas 65 ????)

    Tout d'abord, de quoi elle se mêle ? Pourquoi la chef des entreprises, qui, en pratique, n'embauche plus personne après l'âge de 50 ans, propose cet allongement ? Qui gouverne en France ? Ah ! Oui, j'oubliais déjà, les lobbies.

    Elle dit que si cet allongement est fait, c'est pour l'équilibre des comptes de la Sécu.

    Mais... souvenez-vous de mes notes à propos du fameux trou de la Sécu. Certains financiers ont intérêt à ce que ce trou perciste. Quand un homme, de droite ou de gauche, aura assez de coui... courage pour s'attaquer à ce trou qui n'existe pas, les politiques, de droite comme de gauche, nous feront toujours avaler ce qu'ils veulent.

     L'Etat a des dettes envers la sécu (les exonérations des charges des entreprises). Mais l'Etat ne peut pas rembourser la sécu, car l'Europe veille : traité de Maastricht (j'avais voté oui, je commence à regretter), avec les fameux 3% de déficit à ne pas dépasser.

    A quand la mise en place de la taxe Tobin, pour faire payer les riches (les transactions financières) plutôt que les pauvres (vous et moi), avec la fameuse franchise médicale.

    A quand la vente des médicaments à l'unité ? En place dans la plupart des pays du monde.  

  • Trou de la Sécu : la faute à qui ?

    Pour ceux qui veulent un historique, voir mes précédentes notes :

    Le trou de la Sécu côté en bourse

    Le trou de la Sécu côté en bourse (suite)

    Pour les plus fénéant, voir ce document (PPS) (Sécurité sociale)

    Enfin, voir l'article du dernier numéro du canard enchaîné sur Sanofi-Aventis qui veut faire taire la presse sur la pillule anti-obésité.

    Selon l'industriel, tout va bien. Avis favorable en GB.

     Mais selon les Echos ou Viva, il y a des risques.

    Ahhhhh... les bons lobbies de l'industrie pharmaceutique. Que je les aime.... 

     

  • Allocations familiales : ce que vous devez savoir

    Il ne vous a pas échappé ces derniers jours une communication sur les Allocations familiales (Af), notament, la modification du versement du complément des Af.

    Aujourd'hui, on parle aussi de "rééquilibrer", ou d'"ajuster" l'Allocation de rentrée scolaire. Il y a quelques semaines, souvenez-vous, on parlait des Aides au logement (Al ou Apl) 

    Avant tout, il faut connaître les chiffres. Vous les trouverez sur le site officiel de la Cnaf (fichier pdf).

    Ce qui coûte le plus, ce sont les Aides à la familles (Af, Cf, Ars, Paje) et les Aides au logement.

    La précarité (Aah, Rmi) représente une part importante, mais moins que les 2 premières.

    Les frais de gestion (salaires du personnel) représente 3% (oui, seulement 3%)

    La fraude, elle aussi représente un faible pourcentage. Pourtant, la part financière et le temps passé pour cette "maîtrise des riques" va au détriment du bon traitement des dossiers. De plus, voici une contradiction (une de plus) : on harcèle les agents pour faire attention de ne pas faire de courriers inutiles, ceci pour éviter les "flux" (les entrées de courriers). Et voilà qu'on demande en masse aux allocataires des extraits d'acte de naissance, ceci dans le domaine de la "maîtrise des risques". Cela entraîne non seulement des courriers en plus, mais aussi des appels téléphoniques et des visites à l'accueil supplémenaires. Résultats : l'objectif de qualité n'est pas atteint par l'agent, qui n'aura pas sa promotion !

    Et pourtant, la politique actuelle de la cnaf est la dimunution du nombre de poste, en ne remplacement pas les départs à la retraite. Une pression sans précédent sur le personnel est mise en place, dans le but d'une future privatisation (des assurances privées lorgnent déjà...).

    Pourquoi des sondages d'opinion ? Pourquoi de la publicité (retraite, santé, et bientôt famille), si ne n'est pour une très proche privatisation, qui a déjà commencée : certains services ne sont plus traités par les agents mais par des sociétés privées, soit-disant moins chères, mais mais au pris d'une qualité dégradé.

    L'allocataire, l'assuré, devient "client". Il faut être rentable. Et c'est là que le bas blesse. Tous comme l'Assédic, les chiffres sont truqués ! Des objectifs inatégnables sont demandés par le ministère. Les directeurs, pour faire bonne figure et empocher une belle prime, poussent les cadres à avoir de bons chiffres de rentabilité, et ceci se répercute sur les agents, qui baclent le travail, au détriments de la personne au bout de la chaîne : l'allocataire.

    De nombreuses grèves, peu médiatisées, ont eu lieu, ont lieu et vont avoir lieu dans les Caf (Lyon, Rouen, en PACA...).

     ici à Lyon :

     

    J'espère que vous, public, soutiendrez le personnel gréviste. Bien sûr, les agents, mal payés, non fonctionnaires (statut privé), et de plus en plus mal dans leur travail, veulent sauver leurs emplois, mais aussi et surtout, travailler dans de bonnes conditions pour un meilleur service rendu à l'allocataire.

    Après la SANTE, l'Etat veut aussi faire des économies sur la FAMILLE !  Toujours en faisant bien attention de ne pas toucher aux profits des grandes entreprises ou aux Etats qui ne respectent pas les droits de l'Homme. Ceci en prétextant que les caisses sont vides ? Mais combien d'argent transit chaque jour à la bourse ? Faite les recherches par vous-même, et faites-vous votre propre opinion. L'argent est là, mais pas où il faut.

     

  • Sécurité sociale : Sarkozy ouvre la porte au privé

     

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    Source : fichier pdf (page 4)

  • Les Franchises sur les Soins ne sont pas une Fatalité

    Bonjour,

    Vous recevez ce mail d’information en tant que signataire de l’Appel contre la franchise sur les soins.

    LES FRANCHISES SUR LES SOINS NE SONT PAS UNE FATALITE

    Les franchises sur les soins sont entrées en application le 1er janvier 2008.

    Malgré l’appel lancé sur Internet dès le mois de Mars 2007, malgré le relai pris par un collectif d’organisations contre les franchises*, malgré le travail militant pour expliquer et dénoncer cette mesure, les franchises sur les soins que Nicolas Sarkozy appelait de ses voeux depuis de nombreuses années sont entrées en vigueur après que le principe en ait été voté le 26 octobre à l’Assemblée par les députés UMP, qui choisirent ainsi de « responsabiliser » les cancéreux, les dialysés, les diabétiques et les accidentés du travail.

    Tout juste notera t’on que le projet initial de franchise sèche sur les 50 ou 100 premiers euros de dépenses annuelles, qui aurait exclu de tout remboursement 27% des assurés sociaux ( les plus jeunes, les moins malades ) avait été finalement abandonné par Nicolas Sarkozy, au grand dam des assureurs privés** qui attendaient ce signal pour fragiliser encore vis-à-vis de ce public le système solidaire.

    Le principe des franchises : une retenue de 50 centimes d’euros sur chaque boîte de médicaments, sur chaque acte infirmier ou de kinésithérapie, sur chaque prise de sang, et une retenue de 2 euros sur chaque transport sanitaire, à concurrence de 50 euros par an, pour l’instant***. ( en supplément des forfaits de 50 euros par an sur les consultations médicales,  déjà en vigueur depuis la réforme Douste-Blazy de 2005)

    Au prétexte de « responsabiliser » les malades, puis de financer l’Alzheimer ( en taxant en priorité les patients les plus fragiles et dépendants), le gouvernement a choisi de mettre à mal encore une fois le principe d’assurance-maladie solidaire hérité du pacte de 1945.

    Pourtant, au moment où cette mesure entre en application, le réel se rappelle au bon souvenir du Président. Des patients fragilisés découvrent au jour le jour la réalité des franchises. Contrairement à ce qui a longtemps été claironné par le Ministère de la Santé, les pauvres paient les franchises sur les soins. Le seuil de pauvreté en France est de 817 euros, et seuls sont exemptés ( hormis les femmes enceintes et les enfants), les personnes subsistant avec moins de 610 euros par mois.
    Dans ce contexte de détresse et de colère, la grève de soins de Bruno-Pascal Chevalier****, travailleur social de 45 ans, atteint du SIDA, représente hélas l’aboutissement inéluctable d’une logique purement financière, d’une lubie présidentielle. Les médias se tournent alors vers lui en masse, s’intéressent à la question des franchises, certains pour la première fois. Et de nombreux Français découvrent aujourd’hui, bien tardivement, la question des franchises sur les soins, qui met en difficulté de nombreuses personnes âgées, invalides, atteintes d'affections de longue durée, mais aussi de plus en plus de personnes et de familles à faibles revenus qui ne peuvent déjà plus faire face aux dépenses de santé et ne se soignent plus qu'en repoussant à plus tard leurs démarches de soins.


    L’appel contre la franchise a ainsi engrangé au courant du mois de Janvier plus de 5000 signatures en une après-midi après un sujet au Journal télévisé de France 2, pour atteindre 116.000 signatures sur le site, et 36.000 signatures papier récoltées par Bruno-Pascal Chevalier.

    L’appel contre la franchise, ainsi que les initiatives locales et nationales, restent d’actualité. Signez la pétition, faites la signer.

    Les franchises sur les soins ne sont pas une fatalité.

    Inutiles économiquement, dangereuses médicalement, injustes moralement, elles témoignent d’une étrange politique de civilisation, qu’il nous revient de combattre, et de sanctionner.

    Christian Lehmann
    www.appelcontrelafranchise.org

     

    * Un collectif national regroupant partis politiques, associations, syndicats, s’est créé pour amplifier le mouvement initié par la pétition, à l’adresse : www.contre-les-franchises.org
    ** « Sarkozy a tué l’idée de mettre en place une vraie franchise, qui aurait consisté à ne pas prendre en charge du tout les 50 ou 100 premiers euros de dépense, puis à faire varier ce seuil en fonction des besoins de financement de la Sécu. A présent, la grogne est telle que cette mesure ne verra jamais le jour » soupire un courageux expert  anonyme, artisan de ces réformes. L’Expansion, Novembre 2007, Stéphanie Benz.
    *** Seul le principe des franchises a été voté par les parlementaires. Le montant en a été fixé par décret, et peut être révisé à tout moment par le fait du Prince. Comme le disait Nicolas Sarkozy en Juin 2006 : « Si les dépenses augmentent, et donc le déficit augmente, on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. »

    **** www.grevedesoins.fr

    NOTE IMPORTANTE AU NIVEAU DES LISTES DE SIGNATAIRES ET DES PETITIONS PAPIER :

    1-Toutes les signatures sont comptabilisées. Beaucoup aimeraient pouvoir retrouver facilement leur nom sur la liste mais le nombre de signataires rend ceci très difficile.
    2-Sur ce site, vous trouverez un modèle de pétition papier à signer. Il n’existe pas d’adresse postale où envoyer cette liste… pour une bonne raison. Nous n’avons pas les moyens matériels d’entrer à la main des milliers de signatures. Nous vous demandons donc d’aller au bout de votre geste militant et d’intégrer ces signatures à la liste, en notant éventuellement *.* si vous n’avez pas l’adresse mail du signataire. Vous pouvez aussi adresser les pétitions papier à :
    Bruno-Pascal CHEVALIER
    17 Résidence Bois-Pommier
    91390 Morsang-sur-Orge

     

    Pour les initiateurs de l’Appel contre la Franchise
    Christian Lehmann et Martin Winckler

  • Nicolas Sarkozy se prend les pieds dans sa franchise médicale

    Vu sur le point.fr

     Nicolas Sarkozy se prend les pieds dans sa franchise médicale

    Nicolas Sarkozy © SIPA - 15/01/2008

    Nicolas Sarkozy se prend les pieds dans sa franchise médicale

    17/01/2008-15h48 - Philippe Mathon - © Le Point.fr

    INFO LEPOINT.FR - Ou comment le chef de l'État oublie le contenu de son texte et assure, à tort, à un usager, qu'il pourra se faire rembourser les frais occasionnés par la franchise.

    L'intention était louable : réconforter un malade du sida de la région parisienne, qui dit mener depuis plus de trois mois une grève des soins - en l'espèce, sa trithérapie - pour protester contre l'instauration des franchises médicales depuis le 1er janvier.

    Le chef de l'État a donc écrit à Bruno-Pascal Chevalier pour lui témoigner son "soutien" et ses "encouragements" dans la lutte contre le virus.

    Mais pas question pour Nicolas Sarkozy de revenir sur le principe des franchises médicales, "instrument indispensable de la politique de santé" qu'il souhaite mettre en place dans le pays.

    Dans son courrier, daté du 14 janvier, le président de la République affirme que "les franchises sont assurables par les organismes complémentaires dans le cadre des contrats responsables, ce qui offre un niveau de protection complémentaire". Soit "un niveau de protection supplémentaire" pour les plus malades, se félicite-t-il. En clair, Nicolas Sarkozy explique à Bruno-Pascal Chevalier - et à travers lui, aux Français -, qu'il a la possibilité de se faire rembourser ces fameuses franchises grâce à sa mutuelle, son institut de prévoyance ou sa société d'assurance.

     

    Une bonne intention qui ne résiste pourtant pas à l'épreuve des faits. Nicolas Sarkozy a semble-t-il oublié qu'au contraire, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 prévoit clairement que dans le cas des contrats responsables, les franchises médicales sont à la charge du patient, y compris de ceux qui souffrent d'une infection de longue durée.


    Interrogé par lepoint.fr, le ministère de la Santé semble gêné aux entournures. Regrettant la "formulation ambiguë du courrier", l'entourage de Roselyne Bachelot confirme qu'en dépit de la lettre de Nicolas Sarkozy, les franchises médicales ne sont pas remboursables par les organismes complémentaires, dans le cadre des contrats responsables.
  • SECU - Chapeau-bas à la Caf de Lyon

    Qui en est presque à 1 mois de grève.

    Et ça risque de faire tâche d'huile dans plusieurs Caf (et Cpam et Urssaf) de France, surtout d'ici le mois de juin, lors de l'annonce de la prochaine Convention d'objectif et de gestion (COG).

     PS : jeudi 24, les Caf, Cpam et Urssaf du Var sont en grève à l'appel des Syndicats Cgt, Fo, et aussi Cfct.

  • Le mythe du "trou de la Sécu"

    "A en croire les médias et les débats politiques, la Sécurité sociale serait menacée de faillite par un déficit abyssal. Pour faire face à l'augmentation des dépenses et au vieillissement de la population, notre système de protection sociale, créé en 1945 pour donner "la garantie à chaque homme qu'en toutes circonstances il pourra assurer sa subsistance et celle de personnes à sa charge", serait condamné à se "réformer" sans cesse: déremboursements, réduction des prestations, hausse des cotisations, voire privatisation. Chercheur au CNRS, Julien Duval renverse les termes du problème: il n'y a pas de "déficit de la Sécu" mais "un besoin de financement" que les gouvernements successifs ont décidé de ne pas satisfaire en multipliant depuis 1993 les exonérations de charges sociales. En effet, l'affaiblissement de la protection sociale découle non pas d'arbitrages techniques mais d'un choix politique: le transfert généralisé des " risques" du capital vers le travail."

    Prix Public : 6 euros

    source :

    http://www.appelcontrelafranchise.org/franchise.php

    Voir aussi mes précédentes notes :

    http://fredaunaturel.hautetfort.com/archive/2006/06/01/le-trou-de-la-secu-cote-en-bourse-suite.html

     http://fredaunaturel.hautetfort.com/archive/2006/06/01/le-trou-de-la-secu-cote-en-bourse.html

  • Grève des Caf : après Toulon, Rouen et Lyon

    Le malaise ne faiblit pas dans les Caf des France. Jusqu'où allons-nous aller ?

     Après une grève de 5 jours à la Caf de Toulon (et ce n'est peut-être pas fini), Rouen et Lyon (entre autres) sont en conflit.

    journal1.pdf

    journal2.pdf

    journal3.pdf

  • Le trou de la Sécu

    50 secondes de lecture à couper le souffle :
       Pour combler le déficit de la Sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...

           a.. Dorénavant, sur une consultation médicale, nous allons devoir verser 1euro
           b.. Nous allons être hyper contrôlés lors de nos arrêts maladie,
           c.. Nous allons devoir consulter un généraliste avant de voir un spécialiste,
           d.. Pour tout traitement de plus de 91euros, nous en serons de
    18 euros de notre poche

       Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards

       Or, savez-vous que :

           a.. Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu n'est pas reversée : 7,8 milliards
           b.. Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu n'est pas reversée : 3,5 milliards
           c.. Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,6 milliards
           d.. La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,2 milliards
           e.. La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards
           f..  Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés - 2,1 milliards
           g.. Retard de paiement par les entreprises - 1,9 milliards

       En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'Euro.
       Conclusion, si les responsables de la Sécu et nos gouvernants avaient fait leur boulot efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent.
           Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu
       Faites circuler ce message. A force de tourner, il arrivera peut-être un jour sur le bureau d'une tête pensante censée passer son temps à gérer l'argent des contribuables.

    *Si les pouvoirs publics étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !*