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Le revenu de solidarité active est un complément trop modeste pour juguler la pauvreté. Il risque de plus de contribuer à la multiplication des emplois paupérisants.
Le 1er juin prochain, le revenu de solidarité active (RSA) deviendra opérationnel dans toute la France métropolitaine (et au plus tard le 1er janvier 2011 dans les DOM-TOM). Il ne s'agira pas d'une révolution. Le changement ne sera néanmoins pas mineur: moins par les sommes en jeu, qui ne seront pas très différentes de celles actuellement consacrées à l'aide sociale, que par la problématique du nouveau dispositif.
Sans parler du conflit pérène des Caisses d'allocations familiales (CAF). Elles sont en sous-effectif. Vont-elles pouvoir mener à bien leur mission de service public ? Déjà que les conditions se sont dégradées depuis plusieurs mois (fermeture des accueils pour traiter les dossiers, affluence (accueil+téléphone) de plus en plus grande, grèves à répétition (infos non relayés par les média nationaux).
Les soi-disants rapports de l'AFSSA et de l'EFSA pour valider le maïs MON 810 apparaîtront dans l'histoire comme les rapports des années Tchernobyl niant une contamination de la France: des autojustifications destinées à réitérer des avis précédents pour éviter toute mise en cause ultérieure de la responsabilité de ceux qui les ont donnés.
Quand on sait qu'aucune étude publique n'a été menée directement pour étudier le comportement de rats ayant consommé des OGM et que les seules études disponibles sont celles des producteurs de maïs, quand on sait que ces études sont secrètes et que Michel Barnier, malgré la prétendue loi sur la transparence votée par le Parlement sur les OGM, refuse de communiquer les études précisément sur le MON 810, quand on sait que la composition de l'EFSA et son mode de fonctionnement sont si critiquables que l'Union a enfin décidé de les changer (cf rapport sur la gouvernance écologique remis à Jean-Louis Borloo), quand on sait comment le sénateur Legrand a été conspué et sali par les parlementaires amis des OGM pour avoir simplement émis des doutes, quand on sait que ces mêmes parlementaires ont rejeté la candidature d'un Président du haut Comité des biotechnologies parce qu'il souhaitait prendre en considération l'avis du collège de la société civile et ne pas se limiter à celui des experts noyautés par les défenseurs de Monsanto, on comprend l'opération de manipulation en cours.
Il faut rappeler que les assurances refusent de couvrir les risques liés à la dissémination d'OGM et à leur impact potentiel sur la santé, que les producteurs d'OGM et leurs amis qui cherchent aujourd'hui à couvrir leur responsabilité future se cachent derrière le risque inhérent au développement des nouvelles technologies qui exclut toute responsabilité lorsque l'état des connaissances ne permet pas de connaître précisément les risques. Niant les risques qui pourtant sont fondés sur des éléments d’étude disponibles sur des rats (exemple du MON 863), les "experts" cherchent à établir que les connaissances d'aujourd'hui ne permettent pas des connaître ces risques et qu'ainsi ni eux ni Monsanto ne seront dans l'avenir responsables de rien.
Il est impératif que des études indépendantes financées par l’Etat soient réalisées et portées à la connaissance du public avant que ne soit affirmé que le maïs MON 810 est sans danger pour la santé.
Corinne Lepage Présidente du CRII-GEN Ancien Ministre de l’Environnement (1995-1997)
EDF devrait publier un bénéfice 2008 amputé par le coût du Tartam
AFP - 10.02.09 - Electricité de France (EDF) devrait annoncer jeudi un profit 2008 en baisse, amputé par un manque à gagner chez la clientèle industrielle en raison de la prolongation du Tartam (Tarif Réglementé et Transitoire d'Ajustement au Marché). EDF a annoncé cet été son intention de passer une provision dans ses comptes 2008 pour couvrir le coût de la prolongation du Tartam, votée par le Parlement en juillet 2008.
Cette prolongation permet aux entreprises ayant souscrit un contrat de fourniture d'électricité à un prix de marché de revenir à un tarif fixé par l'Etat jusqu'à fin juin 2010. Au 30 septembre 2008, 3.360 industriels étaient au Tartam (dont 63% chez EDF) pour une consommation annuelle de 85 TWh (17% de la consommation française d'électricité).
EDF avait évalué en août à 1 milliard d'euros le manque à gagner représenté par le Tartam, l'électricien vendant par ce mécanisme son électricité moins cher qu'au prix de marché. Cela réprésente une charge importante dans les comptes du groupe d'électricité qui avait dégagé un bénéfice net de 5,618 milliards d'euros en 2007.
En raison de cette provision, les analystes s'attendent ainsi à voir le résultat brut d'exploitation (Ebitda) reculer de 4,1% et le bénéfice net de 5,3% à périmètre constant, selon le consensus réalisé par l'agence Dow Jones Newswires. Cette charge pourrait être revue à la baisse, prévient cependant Patrice Lambert de Diesbach, analyste au CM CIC, qui met en avant la baisse de la demande d'électricité des industriels et le reflux des prix de l'électricité sur le marché. Le coût du Tartam sur 2009-2010 serait ainsi ramené à "seulement" 800 millions d'euros, estime-t-il.
Selon M. Lambert, EDF veut actuellement "faire accréditer le message selon lequel le groupe +souffre+ beaucoup" à cause du Tartam et "qu'il faut tout faire pour éviter" une "possible baisse" des prix de l'électricité "imposée par le gouvernement". Mais le groupe reste "sous forte contrainte" politique, estime l'analyste, qui n'exclut pas une baisse du prix de l'électron, qui serait de nature à détériorer les résultats d'EDF.
Parmi les autres points importants, le taux de disponibilité du parc nucléaire français (58 réacteurs) sera aussi très surveillé. Il était tombé à 80,2% fin 2007 (contre 83,6% fin 2006) et pourrait tomber sous le seuil symbolique de 80% fin 2008, alors qu'EDF s'est donné un objectif de 85% en 2011. La prolongation des opérations de maintenance et un plus grand nombre d'arrêt fortuits sur des réacteurs a déjà fait diminuer les ventes d'électricité d'EDF sur les marchés de gros.
EDF pourrait aussi "fournir des éléments sur une éventuelle vente d'actifs", selon les analystes de la Société Générale, qui évoquent la cession de la filiale de transport d'électricité RTE (gestionnaire des lignes à haute tension). Enfin le groupe public d'électricité (détenu à 84,66% par l'Etat) pourrait donner des détails sur le prolongement de la durée de vie de ses centrales nucléaires au-delà de 40 ans, ajoutent ces analystes.
LOI n° 2008-111 du 8 février 2008 pour le pouvoir d'achat
NOR: MTSX0772436L
Version consolidée au 22 août 2008
L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Article 1
I.-Par exception aux dispositions du II de l'article 4 de la loi n° 2005-296 du 31 mars 2005 portant réforme de l'organisation du temps de travail dans l'entreprise :
1° Le salarié, quelle que soit la taille de l'entreprise, peut, sur sa demande et en accord avec l'employeur, renoncer à tout ou partie des journées ou demi-journées de repos acquises au 31 décembre 2007 en application de l'article L. 212-9 du code du travail. Les demi-journées ou journées travaillées à la suite de l'acceptation de cette demande donnent lieu à une majoration de salaire au moins égale au taux de majoration de la première heure supplémentaire applicable à l'entreprise. Les heures correspondantes ne s'imputent pas sur le contingent légal ou conventionnel d'heures supplémentaires prévu aux articles L. 212-6 du code du travail et L. 713-11 du code rural ;
On connaissait Patrick Bruel pour avoir changé de nom pour réussir dans la chanson.
Nicolas Sarkozy (de Nagy Bosca) a racourci son son et s'est converti au christianisme pour réussir en politique.
Alors qu'aux Etats-Unis, a été élu, pour la première fois, un Président noir, le monde entier s'en félicite, pourquoi, en France, alors que pour la première fois, un Président juif a été élu, on le cache ? Les juifs ne devraient-ils pas en être fier ? Au contraire, les lois sont changées, petit à petit, dans leur intéret, et le journaliste (vidéo ci-dessous) a raison quand il dit : "on va fabriquer de l'antisémitisme".
Aujourd'hui, je plains les juifs, qui sont pris en tenaille par, d'un côté, les sionistes, qui soutiennent Israël "à donf", et de l'autre, une montée d'antisémitismes (merci Sarkozy !). Il ne fait pas bon être juif aujourd'hui. D'abord Strauss-Khan, maintenant Kouchner, demain Jack Lang ?