politique - Page 13
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Forages en Méditerranée - Michele Rivasi . Parti Occitan
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Casse du service public - exemple de la maternité de la deuxième ville du Var
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Nicolas Sarkozy annonce la suppression de 40 % des cotisations patronales finançant la branche famille
31/01/12 - Le haut conseil du financement de la protection sociale, censé réfléchir à une réforme du financement de la Sécu n'aura pas vu le jour avant que le chef de l'Etat rende publics dimanche 29 juillet ses arbitrages sur la baisse de coût du travail pour rendre les entreprises françaises plus compétitives mais aussi relancer l'emploi. Il a décidé une baisse des cotisations patronales finançant la branche famille, qui représentent 5,4 points du salaire brut, pour toutes les entreprises du secteur privé. Ces cotisations seront totalement supprimées sur les salaires allant de 1,6 à 2,1 SMIC (elles n'existent déjà plus en dessous). Pour éviter des effets de seuil, la suppression sera ensuite dégressive jusqu'à 2,4 SMIC, où elle s'annulera. La réforme présentée par Nicolas Sarkozy représente un montant de 13,6 milliards d'euros, soit environ 40 % des cotisations de la branche famille, prévient le quotidien Les Echos. Pour compenser le manque à gagner pour la CNAF, ce sont les Français qui seront mis à contribution par un relèvement de la TVA de 1,6 point, à 21,2 %, le 1er octobre 2012, et une hausse de la CSG de 2 points sur les revenus du patrimoine, pour dépasser 10 %. Nicolas Sarkozy a assumé qu'il "n'y aura pas d'augmentation des prix" comptant sur la concurrence. La répercussion des baisses de charges sur les prix HT, l'emploi, les salaires ou les profits restera à la libre appréciation des entreprises. La hausse de la TVA, qui ne s'appliquera pas en outre-mer, sera annulée en cas de victoire de François Hollande, rapporte La Tribune. En attendant, le gouvernement soumettra au Conseil des ministres du 8 février le premier projet de loi de finances rectificatif pour 2012, qui portera notamment sur la réforme du financement de la protection sociale (hausse de TVA et de la CSG sur les revenus financiers) et sur la révision des hypothèses de croissance à 0,5 % (au lieu de 1 %) et de la masse salariale à 2,5 % (au lieu de 3 %), a précisé François Fillon, lors d'une conférence de presse le 30 janvier. Le texte devrait être définitivement adopté par le Parlement avant début mars, espère le Premier ministre. La révision de la croissance aura un impact d'environ 2 milliards d'euros sur les comptes du régime général en 2012.
La CFTC, qui préside la CNAF, s'inquiète pour l'avenir de la politique familiale. "Jusqu'à aujourd'hui le budget de la CNAF était pérenne, stable et avec de la visibilité à moyen terme. Or, on ne sait plus comment sera dorénavant bâti ce budget. En le liant directement à une consommation, qui compte tenu de la récession, ne risque pas de croître" (selon l'Insee, la consommation a baissé de 0,5 % en 2011), "l'Etat réduit de fait l'assiette de financement de la politique familiale". "De plus, l'affectation des sommes sera beaucoup plus longue via un circuit découlant de la TVA qu'avec le modèle actuel via l'URSSAF", ajoute le syndicat qui "exige donc avant la mise en place du nouveau système de financement de la politique familiale, d'une part des engagements rapides du gouvernement sur la pérennité et, d'autre part, des garanties quant au montant des fonds alloués". -
Les 10 commandements des temps modernes
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La faute à qui ?
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La gouvernance par la dette (HD - sous titre en français)
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15 janvier 2012
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Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ?
Point de vue | | 02.01.12 | 16h00 • Mis à jour le 02.01.12 | 18h15
par Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste
Ce sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d'euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d'être transparente sur l'aide qu'elle avait apportée elle-même au système bancaire.
Après avoir épluché 20 000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.
Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d'austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n'acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d'intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % ! Asphyxiés par de tels taux d'intérêt, les gouvernements sont "obligés" de bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et de couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession très grave.
Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? "Etre gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé", affirmait Roosevelt. Il avait raison.
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Les Indignés s’invitent place de la Liberté
Les Indignés s’invitent place de la Liberté
02-01-2012 Dernière mise à jour : ( 02-01-2012 ) Toulon. Le mouvement prend peu à peu racine dans le port du Levant gagnant chaque jour de nouveaux adeptes qui viennent renforcer les rangs et enrichir le débat. Rencontres.
« Ca fait un moment que ça me trottait dans la tête. Je faisais toutes les manifs, toutes les grèves… mais en rentrant chez-moi, je me disais : ça sert à rien, on n’est jamais écouté », commence Carine. Elle est prof d’espagnol et appartient au cercle restreint des membres fondateurs du groupe des Indignés toulonnais et varois. Elle exprime à notre demande les raisons de son engagement d’aujourd’hui, la germination dans son esprit de celui-ci, le déclic, la rencontre d’avec les autres…
Elle est installée à la terrasse d’un café de la place de la Liberté en compagnie de Martine (généalogiste), Laurent professeur des écoles, Ackim, (SDF sans emploi), Fred (salarié et syndicaliste)… Et bien d’autres, puisque la réunion de travail de ce mercredi 28 décembre, à laquelle 5 personnes seulement au départ s’étaient inscrites, voit ses effectifs gonfler de minute en minute : on se salue, s’écarte un peu pour faire de la place, on rajoute des tables… et c’est reparti. « C’est toujours comme ça ! », plaisantent les militants.L’étincelle pour Carine ce sont les 60 000 « indignados » espagnols qui la produisent le 15 mai dernier sur la Puerta del Sol de Madrid. Avec un mot d’ordre ce jour-là : « Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques et des banquiers. »« Je suis à gauche, bien bien à gauche même. Mais force est de constater que voter ne suffit pas, j’aimerais aujourd’hui que le peuple reprenne la main ! », explique cette Indignée.Pique-nique populaire« Nous nous sommes rencontrés le 15 octobre à Marseille lors de la première journée de manifestation planétaire des Indignés. Cinq Toulonnais et Varois qui décident à ce moment-là de constituer le groupe et de se réunir tous les samedis place de la Liberté à Toulon. Dès le 22 on était déjà en place. »« C’est la guerre : les privilégiés contre le reste du monde », prévient Laurent, « indigné depuis longtemps », pour souligner l’urgence qu’il y a à se mettre debout. En commençant par exemple par refuser d’accepter de prendre l’idéologie libérale comme un fait inéluctable.« Je voudrais que les gens comprennent avant d’avoir touché le fond », exhorte Martine. Pour faire accéder la population à cette prise de conscience, ils comptent bien multiplier les initiatives. Des rencontres et des débats qui promettent d’être, comme ce soir, bouillonnants.Ils organisent d’ailleurs en ce sens, dimanche 15 janvier aux Lices, une journée de pique-nique populaire « où chacun portera son repas à partager… » Avec au programme, des ateliers et des groupes de musique, ainsi que vraisemblablement l’intervention d’un économiste, pour corser un petit peu la réflexion et l’enrichir. Bref, une initiative citoyenne, revendicative et conviviale ouverte à tous.« Nous réclamons une nouvelle Constitution », reprend Laurent, en développant ensuite sur la nécessité d’augmenter le lien social à travers, aussi, une nouvelle façon de consommer. Avant de conclure par un réquisitoire tranchant contre « ceux qui s’accaparent les richesses au détriment de l’immense majorité », coupables, selon lui, de crime contre l’humanité et de haute trahison. « Je pense que toute cette clique sera balayée un jour ».En attendant, bien des combats devront être menés sur tous les terrains. Celui des luttes sociales et des mobilisations citoyennes, bien entendu, mais également sur-le-champ des futures batailles électorales… à gagner. C’est évident.THIERRY TURPIN -
La crise de la dette : l'origine
En janvier 1973 a été votée une loi (n°73-7) interdisant à la Banque de France de faire crédit à l'État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts. C'est à partir de cette année qu'à augmenté la dette publique. En gros cette dette publique avec laquelle on nous rabat les oreilles a été voulue par le gouvernement de l'époque, et approuvé par les suivant puisque rien n'a été fait pour changer ce système.