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La Terre et les humains sont uniques et fragiles. Préservons-les - Page 18

  • En ville

     

    Transports en commun

     

    Rapidité prouvée :
    À Paris, la vitesse moyenne du métro est de 27 km/h. Celle d'une voiture est de 18 km/h (hors temps passé pour se garer). La situation n'est pas meilleure dans la plupart des grandes villes.
    Plus rapide, plus économique et plus écologique, vous hésitez encore ?
  • La gouvernance par la dette (HD - sous titre en français)

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  • 15 janvier 2012

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  • Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ?

    Point de vue | LEMONDE | 02.01.12 | 16h00   •  Mis à jour le 02.01.12 | 18h15

     

    par Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste

     

     

    La Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.

    La Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.REUTERS/BRENDAN MCDERMID

     

    Ce sont des chiffres incroyables. On savait déjà que, fin 2008, George Bush et Henry Paulson avaient mis sur la table 700 milliards de dollars (540 milliards d'euros) pour sauver les banques américaines. Une somme colossale. Mais un juge américain a récemment donné raison aux journalistes de Bloomberg qui demandaient à leur banque centrale d'être transparente sur l'aide qu'elle avait apportée elle-même au système bancaire.

     

    Après avoir épluché 20 000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.

    Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d'austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n'acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d'intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % ! Asphyxiés par de tels taux d'intérêt, les gouvernements sont "obligés" de bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et de couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession très grave.

    Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? "Etre gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé", affirmait Roosevelt. Il avait raison.

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  • Les Indignés s’invitent place de la Liberté

    Les Indignés s’invitent place de la Liberté

    02-01-2012
     
    Dernière mise à jour : ( 02-01-2012 )

     

    « Si vous aussi vous êtes indignés de la situation politique, économique, sociale, et écologique et que vous désirez un vrai changement rejoignez-nous. » D.R.
    « Si vous aussi vous êtes indignés de la situation politique, économique, sociale, et écologique et que vous désirez un vrai changement rejoignez-nous. » D.R.

    Toulon. Le mouvement prend peu à peu racine dans le port du Levant gagnant chaque jour de nouveaux adeptes qui viennent renforcer les rangs et enrichir le débat. Rencontres.

    « Ca fait un moment que ça me trottait dans la tête. Je faisais toutes les manifs, toutes les grèves… mais en rentrant chez-moi, je me disais : ça sert à rien, on n’est jamais écouté », commence Carine. Elle est prof d’espagnol et appartient au cercle restreint des membres fondateurs du groupe des Indignés toulonnais et varois. Elle exprime à notre demande les raisons de son engagement d’aujourd’hui, la germination dans son esprit de celui-ci, le déclic, la rencontre d’avec les autres…

    Elle est installée à la terrasse d’un café de la place de la Liberté en compagnie de Martine (généalogiste), Laurent professeur des écoles, Ackim, (SDF sans emploi), Fred (salarié et syndicaliste)… Et bien d’autres, puisque la réunion de travail de ce mercredi 28 décembre, à laquelle 5 personnes seulement au départ s’étaient inscrites, voit ses effectifs gonfler de minute en minute : on se salue, s’écarte un peu pour faire de la place, on rajoute des tables… et c’est reparti. « C’est toujours comme ça ! », plaisantent les militants.
    L’étincelle pour Carine ce sont les 60 000 « indignados » espagnols qui la produisent le 15 mai dernier sur la Puerta del Sol de Madrid. Avec un mot d’ordre ce jour-là : « Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques et des banquiers. »
    « Je suis à gauche, bien bien à gauche même. Mais force est de constater que voter ne suffit pas, j’aimerais aujourd’hui que le peuple reprenne la main ! », explique cette Indignée.
     
     
    Pique-nique populaire
     
     
    « Nous nous sommes rencontrés le 15 octobre à Marseille lors de la première journée de manifestation planétaire des Indignés. Cinq Toulonnais et Varois qui décident à ce moment-là de constituer le groupe et de se réunir tous les samedis place de la Liberté à Toulon. Dès le 22 on était déjà en place. »
    « C’est la guerre : les privilégiés contre le reste du monde », prévient Laurent, « indigné depuis longtemps », pour souligner l’urgence qu’il y a à se mettre debout. En commençant par exemple par refuser d’accepter de prendre l’idéologie libérale comme un fait inéluctable.
    « Je voudrais que les gens comprennent avant d’avoir touché le fond », exhorte Martine. Pour faire accéder la population à cette prise de conscience, ils comptent bien multiplier les initiatives. Des rencontres et des débats qui promettent d’être, comme ce soir, bouillonnants.
    Ils organisent d’ailleurs en ce sens, dimanche 15 janvier aux Lices, une journée de pique-nique populaire « où chacun portera son repas à partager… » Avec au programme, des ateliers et des groupes de musique, ainsi que vraisemblablement l’intervention d’un économiste, pour corser un petit peu la réflexion et l’enrichir. Bref, une initiative citoyenne, revendicative et conviviale ouverte à tous.
    « Nous réclamons une nouvelle Constitution », reprend Laurent, en développant ensuite sur la nécessité d’augmenter le lien social à travers, aussi, une nouvelle façon de consommer. Avant de conclure par un réquisitoire tranchant contre « ceux qui s’accaparent les richesses au détriment de l’immense majorité », coupables, selon lui, de crime contre l’humanité et de haute trahison. « Je pense que toute cette clique sera balayée un jour ».
    En attendant, bien des combats devront être menés sur tous les terrains. Celui des luttes sociales et des mobilisations citoyennes, bien entendu, mais également sur-le-champ des futures batailles électorales… à gagner. C’est évident.
    THIERRY TURPIN

     
  • La crise de la dette : l'origine

    En janvier 1973 a été votée une loi (n°73-7) interdisant à la Banque de France de faire crédit à l'État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts. C'est à partir de cette année qu'à augmenté la dette publique. En gros cette dette publique avec laquelle on nous rabat les oreilles a été voulue par le gouvernement de l'époque, et approuvé par les suivant puisque rien n'a été fait pour changer ce système.

  • Economiser avant d'exploiter

    Si seulement 1 européen sur 2 gonflait mieux ses pneus, des études ont montré que plus d'un million de litres de pétrole pourraient être économisés à chaque heure qui passe, de jour comme de nuit. Et sans doute, combien de vies ?

    Alors avant d'exploiter et de détruire l'environnement et de gaspiller de l'argent, économisons !

  • Après le gaz de shiste, les élus seront-ils aussi virulents contre l'exploitation du futur parc national au large de la Provence ?

     

    Bientôt des puits de pétrole au large de Marseille ?

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    Publié le vendredi 16 décembre 2011 à 19H18

    La zone où ont été mises en évidence des formations géologiques prometteuses sur le plan pétrolifère s'étend sur des fonds compris entre 1 600 et 2 600 m, des profondeurs que les compagnies pétrolières atteignent désormais couramment - les puits les plus

    La zone où ont été mises en évidence des formations géologiques prometteuses sur le plan pétrolifère s'étend sur des fonds compris entre 1 600 et 2 600 m, des profondeurs que les compagnies pétrolières atteignent désormais couramment - les puits les plus profonds sont actuellement situés à environ -3 000 m. Le puits Macondo, qui a fui pendant 5 mois courant 2010 dans la golfe du Mexique, était à 1 500 m de fond.

    Photo BEP

    Ceux qui ont vécu le premier choc pétrolier se souviennent sans doute de ce slogan-choc inventé par l'État pour inciter nos concitoyens à l'économie : "En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées". Trente-cinq ans plus tard, on pourrait presque renverser l'ordre des propositions : "En France, on n'a plus beaucoup d'idées, mais on a - un peu - de pétrole". D'abord en Guyane, où le gouvernement vient d'autoriser l'exploitation d'un gisement d'une capacité estimée à au moins 1 milliard de barils. Ensuite en Méditerranée, où deux sociétés spécialisées, l'Anglaise Melrose Mediterranean Limited (MML) et l'Américaine Noble Energy, envisagent de forer un puits d'exploration à moins de 30 km au sud de nos côtes. C'est en tout cas ce que MML a demandé à Éric Besson, ministre de l'Industrie, et à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, co-responsables de la délivrance des permis et autorisations en matière pétrolière.

    Dans le dossier déposé en juillet 2010 - et toujours à l'instruction -, MML se montre assez optimiste. Assurant que "tous les éléments nécessaires à un système pétrolifère actif sont potentiellement présents" sur le périmètre qu'elle explore depuis bientôt 10 ans, la société britannique "sollicite une prolongation du permis pour une durée supplémentaire de 5 ans", indiquant que dans l'hypothèse où ses investigations "indiqueraient une implantation de forage techniquement et commercialement viable, un puits d'exploration serait foré", pour un coût "aux alentours de 35 millions de dollars US". A ce prix-là, on se doute que MML n'a pas l'intention de creuser pour la seule beauté du geste. D'où les craintes des associations écologistes, convaincues que le gouvernement autorisera tôt ou tard les plateformes d'extraction en Méditerranée. Jusque là, rien ne permet de leur donner tort.

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