- un discours très contradictoire de Nicolas Sarkozy cet après-midi, au congrès de l’UMP. Un spectacle à l'américaine (quelle émotion !) Un spectacle où régnait la peur, le racisme anti-pauvre, anti-gréviste (ce qui confirme la BD-enquête « la face cachée de Sarkozy »).Vous avez toujours hésité à vous syndiquer. C’est le moment (les cotisations sont déductibles des impôts). Faites-le maintenant, pendant qu’il existe encore des syndicats « assez » forts. Peu importe le syndicat, l'important, c'est de se syndiquer pour faire face à une éventuelle victoire de Nicolas Sarkosy.
- un discours qui ratisse très large.
- un thème sur l’environnement très peu développé (à l’inverse de celui sur la religion). Et le peu qu’il ait dit conforte l’énergie nucléaire (« investir dans les énergies nouvelles » ; nouvelles ne veut pas dire renouvelable : http://www.sortirdunucleaire.org ). « Il y aura la guerre de l’eau ». Mais, Monsieur Sarkosy, la guerre du Darfour, dont vous faisiez référence peu avant, c’est une guerre pour l’eau. C’est un déplacement d’un peuple. Ceci n’est qu’un début.
- il veut faciliter l’emprunt. Moi, j’appelle ça faciliter le surendettement au profit des banques (préférez l’argent plus équitable : www.novethic.fr ; www.cigales.asso.fr )
- une forte baisse des impôts pour les plus riches, encore plus d’exonération de charges sociales pour les grandes entreprises (donc, encore moins de ressources pour la Sécu). Baisse des charges notamment sur les heures supplémentaires, ce qui n’incite pas à l’embauche ; plus de facilité de licenciement (tiens ? Il ne se souvient pas des millions de personnes dans les rues contre le CPE ?).
En résumé. Un discours très « de droite », parfois même d’extrême droite, très anti-gauche. On ne peut pas lui reprocher. L’UMP est un parti de droite.
Je ne sais pas encore pour qui je voterai les 22 avril et 6 mai 2007. Mais deux choses sont sûres :
1. J'irai voter (sauf imprévu).
2. Je ne voterai pas pour Nicolas Sarkosy.
A l'heure actuelle, ma préférence va toujours à Corinne Lepage. Mais l'élection est encore loin...