Pendant mon adolescence, j’aimais dessiner et écrire des petites histoires. En voici une que j’ai écrite. Je ne me souviens plus en quelle année. J’étais soit au collège, soit au lycée. J’ai scannée la page, mais pour un meilleur « confort » de lecture, je l’ai réécrite. Cela va sans dire, cela n’intéressera pas tout le monde. Mais les personnes intéressées par la psychologie voudront bien me donner leur avis. Je suis un pessimiste. Est-ce ancré en moi ? Y a-t-il de l’espoir en moi ? (Je l’écris avec les incohérences et éventuelles fautes de grammaire et d’orthographe, pour montrer à Pascale, si elle lit, mes progrès (désolé pour « désolement », mais je le laisse quand même, pour apporter un petit sourire dans cette histoire lugubre), le but est de montrer qu’à l’époque, déjà, j’étais bizarre. Mais après avoir lu le livre d’Yves Paccalet, je me sens moins bizarre, quoique lui, c’est de l’humour, moi, de la science-fiction).
J’averti quand même que ça peut choquer.
Un jour…
Le jour se leva. Il faisait froid, tout comme les autres jours. René se réveilla, se leva et alla chercher à manger. L’homme habite une maison qui tombe en ruine. Soudain, Annie fut réveillé par des cris de désolement, poussés par René. En effet, ce comportement résulte d’un manque de nourriture, hélas devenu trop fréquent après la fameuse guerre. Le mot « fameuse » n’étant peut-être pas très approprié, quoique…
Chaque jour, il fallait marcher des dizaines de kilomètres pour trouver à manger. Mais ce jour là, lassitude et fatigue ajoutées, il n’en pouvait plus.
Mais ceci n’est pas un cas isolé. En effet, si René et Annie habitent en Auvergne, une scène identique s’était produite en Afrique de l’Est, et ailleurs : temps frais, cris inhumains, etc, jusqu’au jour où…
De même, sur le continent américain, végétation et animaux périrent et périrent encore.
Jusqu’au jour où…
Un autre matin, en Autriche, une femme accouchait. Son mari, présent, l’aidait. C’était un magnifique garçon tout rose et assez bien portant, et ceci malgré les faiblesses de la mère. Mais c’est là que tout change : l’homme, pris d’une soudaine folie, se met à battre l’enfant, devant les yeux de sa mère, qui assiste au spectacle, impuissante. Elle essaye de défendre sa progéniture, en vain… L’homme s’enfuit avec l’enfant, la mère, elle, gisant par terre. Puis elle entand son fils hurler de plus belle.
Le père l’a mis sur leur barbecue. Un peu plus tard, il le mange… Paix à son âme… amen.
Désormais, cette folie a atteind tous les survivants de la planète. Les hommes violent toutes les femmes, et ce, dès leur plus jeune âge, jusqu’à épuisement de ces dernières, c’est-à-dire environ vingt bébés par femme. Ce sont devenus des machines à faire de la nourriture !
Bien entendu, ils gardait les deux premiers garçons et les deux premières filles de ces femmes, pour que ce massacre puisse continuer encore pendant longtemps. Mais en attendant les bébés, tout ce beau monde subsistait en mangeant les quelques animaux ou insectes ayant survécus et buvait n’importe quelle eau, même irradiée. Peut-être s’arrêteront-ils quant ils verront leurs enfants bizarrement formés.
Est-ce la destinée de l’Homme ? Si oui, qui ou qu’est-ce qui la sauvera ?