Ça doit faire environ six mois que je « blogue ». Voulant faire passer mes idées par un moyen moderne, je m’y suis mis. J’ai commencé sur Jubii (lycos), mais après un petit problème technique, je suis venu ici…
Longtemps, j’ai cru que les blogs étaient réservés aux ados boutonneux (là, je ne me moque pas, au collège, j’en avais des monstrueux !). Mais très vite, je me suis aperçu qu’ils reflétaient la population. Un concentré de vie sur un écran. Très vivant, très varié, bref, que du bon, avec un bémol tout de même, celui de devenir dépendant. Pour moi, ça va. Je ne l’ai été que quelques jours. Aujourd’hui, c’est un loisir de plus, sans réduire les autres (ou alors un chouia… je milite d’une autre manière).
J’ai donc trouvé une grande représentativité de la population. On y trouve tout ce qui intéresse. Bien sûr, le sexe se trouve facilement. Que voulez-vous, c’est la vie. Mais il n’y a pas que ça. On y trouve de l’actualité, de la politique, et bien sûr (et ça me rassure) des discussions sur la protection de l’environnement. Des sujets vraiment très divers, plus ou moins intéressants.
Autre représentativité : beaucoup de citadins, surtout des Parisiens. Et quand je tombe sur un blog de la campagne, c’est avec fierté que le blogueur montre des champs ou des forêts, et c’est avec plaisir que je les regarde.
Il y a aussi et surtout des blogs dit « perso ». Ce qui a été la particularité, l’origine, de cette forme de communication. On raconte sa vie, ses joies, ses peines. On lit, on zappe, ou on laisse un commentaire. C’est parfois amusant, parfois émouvant. Je me suis pris au jeu. On s’attache même à des personnes dont on ne connaît absolument rien. On s’inquiète quand on n’a plus de nouvelle. C’est drôle. Doit-on s’inquiéter docteur ? Bah… Il faut se dire qu’il faut vivre avec son temps. Demain, il y aura autre chose. Il n’y a qu’à voir la durée de vie d’un blog. Elle n’est pas très longue. Pour l’instant, ça me plaît. Parfois je suis en rogne, parfois, je souris, parfois, je ris aux éclats… et j’avoue que quelques fois, j’ai eu les larmes aux yeux en lisant certaines notes. On écrit ici ce qu’on n’oserait jamais dire à quelqu’un. Les blogs, une thérapie ?
Bon, j’arrête là. Vous avez compris, aujourd’hui, je me pose des questions que tout le monde s’est posé un jour ou se la posera. Pourquoi suis-je ici ? En ce qui me concerne, si j’ai pu convaincre UNE SEULE personne de l’intérêt à faire quelques petits gestes quotidiens, peu contraignants, dans l’intérêt de tous, et bien c’est une grande fierté, une joie, une victoire.
J’espère qu’un effet boule de neige ira dans le bon sens et qu’un jour, si l’humanité, qui est aujourd’hui dans sa crise d’adolescence, arrive à la sagesse, que se soit pacifiquement, avec douceur, plutôt qu’après une catastrophe provoquée par l’humain.
