Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Environnement - Page 2

  • Economiser avant d'exploiter

    Si seulement 1 européen sur 2 gonflait mieux ses pneus, des études ont montré que plus d'un million de litres de pétrole pourraient être économisés à chaque heure qui passe, de jour comme de nuit. Et sans doute, combien de vies ?

    Alors avant d'exploiter et de détruire l'environnement et de gaspiller de l'argent, économisons !

  • Après le gaz de shiste, les élus seront-ils aussi virulents contre l'exploitation du futur parc national au large de la Provence ?

     

    Bientôt des puits de pétrole au large de Marseille ?

    126 contributions
    Imprimer Recommander
     
     

    Publié le vendredi 16 décembre 2011 à 19H18

    La zone où ont été mises en évidence des formations géologiques prometteuses sur le plan pétrolifère s'étend sur des fonds compris entre 1 600 et 2 600 m, des profondeurs que les compagnies pétrolières atteignent désormais couramment - les puits les plus

    La zone où ont été mises en évidence des formations géologiques prometteuses sur le plan pétrolifère s'étend sur des fonds compris entre 1 600 et 2 600 m, des profondeurs que les compagnies pétrolières atteignent désormais couramment - les puits les plus profonds sont actuellement situés à environ -3 000 m. Le puits Macondo, qui a fui pendant 5 mois courant 2010 dans la golfe du Mexique, était à 1 500 m de fond.

    Photo BEP

    Ceux qui ont vécu le premier choc pétrolier se souviennent sans doute de ce slogan-choc inventé par l'État pour inciter nos concitoyens à l'économie : "En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées". Trente-cinq ans plus tard, on pourrait presque renverser l'ordre des propositions : "En France, on n'a plus beaucoup d'idées, mais on a - un peu - de pétrole". D'abord en Guyane, où le gouvernement vient d'autoriser l'exploitation d'un gisement d'une capacité estimée à au moins 1 milliard de barils. Ensuite en Méditerranée, où deux sociétés spécialisées, l'Anglaise Melrose Mediterranean Limited (MML) et l'Américaine Noble Energy, envisagent de forer un puits d'exploration à moins de 30 km au sud de nos côtes. C'est en tout cas ce que MML a demandé à Éric Besson, ministre de l'Industrie, et à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, co-responsables de la délivrance des permis et autorisations en matière pétrolière.

    Dans le dossier déposé en juillet 2010 - et toujours à l'instruction -, MML se montre assez optimiste. Assurant que "tous les éléments nécessaires à un système pétrolifère actif sont potentiellement présents" sur le périmètre qu'elle explore depuis bientôt 10 ans, la société britannique "sollicite une prolongation du permis pour une durée supplémentaire de 5 ans", indiquant que dans l'hypothèse où ses investigations "indiqueraient une implantation de forage techniquement et commercialement viable, un puits d'exploration serait foré", pour un coût "aux alentours de 35 millions de dollars US". A ce prix-là, on se doute que MML n'a pas l'intention de creuser pour la seule beauté du geste. D'où les craintes des associations écologistes, convaincues que le gouvernement autorisera tôt ou tard les plateformes d'extraction en Méditerranée. Jusque là, rien ne permet de leur donner tort.

    lire la suite sur la provence.com

  • La consommation par la terreur


    Surplus La consommation par la terreur par boreale

  • Le décret qui entube en douce les assos pour l'environnement

    Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C'est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. C'est sans doute pour cette raison que le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations.

    Celui-ci fixe les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au premier point de l'article R.141-21 du code de l'environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances.

    Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d'utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d'un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre.

    Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d'être représentées. De plus, l'Etat s'octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s'assurer « de leur indépendance ».

    lire la suite sur : rue89.com

  • Gaz de schiste : première concession du gouvernement

    Nathalie KOSCISKO-MORIZET et Eric BESSON, les deux ministres respectivement en charge de l'environnement et de l'énergie ont annoncé le lancement d'une mission conjointe CGIET-CGEDD (1) afin « d'éclairer le gouvernement sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des hydrocarbures de roche-mère (gaz et huiles de schiste) ».
    D’après le texte publié, la mission doit, entre autres, étudier les impacts paysager, géologique et géotechnique, ainsi que les impacts sur les ressources en eau et sur les émissions de gaz à effet de serre des futures exploitations des gaz et huiles de schiste.
    Cette annonce gouvernementale apparaît être un premier niveau de réponse face aux inquiétudes et aux protestations grandissantes des populations et des élus locaux concernés par les autorisations de prospections accordées par le Ministère de l’Ecologie.
    Nul doute que le contenu du rapport d’étape, qui doit être rendu avant le 15 avril 2011, ainsi que celui du rapport final, attendu pour fin mai 2011, seront analysés de très près.
    Michel Sage

    1 - CGIET : Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies. CGEDD : conseil général de l'environnement et du développement durable.
    Pour en savoir plus sur le sujet, voir le plein phare « La France ouvre les vannes des gaz de schiste » du magazine Echo Nature.

    source : www.univers-nature.com

     

  • Ce soir mardi sur Arte : Le cauchermar du nucléaire

    En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, les industriels et certains politiques nous présentent l’énergie nucléaire comme la solution d’avenir, une énergie propre, maîtrisée, sans impact sur l’environnement et la santé. Parfois même, une énergie qui s’inscrit dans le « développement durable ». Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?

    -> Arte.fr

  • OGM :nocivité confirmée !‏

    On savait que les insectes ravageurs mutent pour s'adapter à la toxine insecticide émise par les OGM.

    Ce phénomène est de nature à annuler le principal effet bénéfique vanté par les firmes biotechnologiques et l'industrie connexe.

    Nouvelle preuve à l'appui, publiée début juillet dans la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) : un lépidoptère ravageur, Pectinophora gossypiella, a muté pour résister à un coton transgénique dernier modèle. Ce coton OGM produit deux toxines : en effet, ayant constaté que les insectes savent s'adapter à une toxine, les firmes biotech ont voulu croire que la solution était de fabriquer un OGM produisant plusieurs toxines : deux, par exemple, Cry1Ac et Cry2Ab (des toxines Bt). Hélas ! Selon, des travaux nord-américains, Pectinophora gossypiella s'est adapté simultanément aux deux toxines, au point de supporter 240 fois la dose létale du premier, et 420 fois celle du second.

    La presse nous dit que « l'éventualité de voir un insecte s'adapter simultanément à deux toxines – chacune ciblant des segments différents de l'organisme du lépidoptère – était jusqu'à présent tenue pour improbable par un grand nombre de chercheurs ». Plus exactement : par les chercheurs salariés des multinationales biotech...

    Ceci démontre que :

    - la nature est plus forte que le « trans » ;

    - les « chercheurs » des multinationales ne cherchent qu'à masquer les problèmes dans l'intérêt du business ;

    - sur le plan de la lutte contre les insectes, autant que sur le plan de la productivité (cf les suicides de paysans indiens et le maïs stérile en Afrique du Sud), le business OGM repose sur une esbroufe ;

    - les bien-pensants mentent quand ils affirment que l'industrie OGM travaille dans l'intérêt des paysans.

    La nature se défend victorieusement contre la violence technique. Plus cette violence s'aggravera pour essayer de surmonter les ripostes de la nature, plus celles-ci s'amplifieront et deviendront imprévisibles ; ce qui ouvrira un cycle dont l'homme ne maîtrise aucune perspective. Les phénomènes constatés aujourd'hui ne sont que de petits avertissements...

    Ces données du problème sont désormais sous les yeux de tous, y compris des catholiques de bonne volonté qui croyaient devoir défendre les OGM à cause de l'argument fallacieux : « c'est pour nourrir les pauvres ».

    Source : http://plunkett.hautetfort.com/archive/2009/07/11/ogm-encore-une-pierre-dans-le-jardin-transgenique.html

    Le : 17.07.2009

    Des médecins conseillent d’éviter de consommer des OGM

    Sentient Times, Jeffrey M Smith, 22 juillet 2009

    L'American Academy of Environmental Medicine affirme que « les aliments génétiquement modifiés n'ont pas été convenablement testés et présentent de grave risques de santé. Il y a plus qu’une simple association fortuite entre les aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes sur la santé. Il y a un lien de causalité. »

     

    En mai dernier, l'American Academy of Environmental Medicine (AAEM) a appelé les « médecins à aviser leurs patients, la communauté médicale, et le public d’éviter dans la mesure du possible toute nourriture génétiquement modifiée et fournir des arguments éducatifs sur les OGM et leurs risques pour la santé. » Ils ont appelé à un moratoire sur les OGM, à des études indépendantes de longue durée, et à l'étiquetage.

     

    La monographie de l’AAEM indique : « Plusieurs études sur animaux montrent de graves risques de santé liés aux denrées alimentaires génétiquement modifiées, » notamment d'infertilité, d’immunité, de vieillissement accéléré, de régulation insulinique, et d’altérations des principaux organes et du système gastro-intestinal. Elle conclut : « Il y a plus qu’une simple association fortuite entre les aliments génétiquement modifiés et les effets néfastes sur la santé. Il y a un lien de causalité, » comme le définissent des critères scientifiques reconnus. « La forte association et concordance entre aliments génétiquement modifiés et maladie est confirmée par plusieurs études sur animaux. »

     

    De plus en plus de médecins prescrivent déjà un régime alimentaire sans OGM. Le Dr Amy Dean, un spécialiste en médecine interne du Michigan, et membre du conseil de l’AAEM signale : « Je conseille vivement à mes patients de manger strictement des aliments non génétiquement modifiés. » John Boyles, un médecin allergologue de l’Ohio, déclare : « J’utilisais tout le temps le test pour les allergies au soja, mais maintenant que le soja est génétiquement modifié, il est si dangereux que je dis aux gens de ne jamais en manger. »

     

    La Doctoresse Jennifer Armstrong, présidente de AAEM, affirme que, « Les médecins voient sans doute les effets sur leurs patients, mais ont besoin connaître quelles sont les bonnes questions à poser. » Pushpa M. Bhargava, un biologiste de renommée mondiale, va encore plus loin. Après avoir examiné plus de 600 revues scientifiques, il conclut que les OGM sont l’un des principaux responsables de la forte détérioration de la santé des Étasuniens.

     

    Dans la population, le biologiste David Schubert du Salk Institute prévient que « les enfants sont les plus susceptibles d'être affectés négativement par les toxiques et les autres problèmes alimentaires » liés aux OGM. Il dit que, sans étude adéquate, les enfants sont transformés en « cobayes. »

     

    La réalité de l'expérimentation sur animaux nourris avec des OGM est effrayante. Quand du soja génétiquement modifié (GM) sert à nourrir des rates, la plupart de leurs rejetons meurent dans les trois semaines, comparativement au taux de mortalité de 10% dans le groupe témoin nourri avec du soja naturel. Les petits nourris avec des OGM sont aussi plus petits, et ils ont plus tard des problèmes de fertilité.

     

    En fait, chez les rats nourris avec du soja GM, la couleur des testicules est changée de rose naturel à bleu foncé. Les souris nourris avec du soja GM ont leur jeune sperme altéré. Même les embryons des souris mères nourries avec des OGM ont leur ADN profondément altéré. Dans une étude du gouvernement autrichien, les souris nourries avec du maïs GM avaient moins de rejetons, et ils étaient aussi plus petits que la normale.

     

    Les problèmes de reproduction accablent aussi le bétail. Des investigations dans l'État de Haryana, en Inde, ont révélé que la plupart des buffles qui ont mangé des graines de coton GM ont des complications du style accouchement prématuré, avortement, stérilité, et utérus prolabé (déplacé vers le bas). Beaucoup de veaux sont morts. Aux États-Unis, environ deux douzaines de fermiers ont signalé que des milliers de porcs sont devenus stériles après avoir consommé certaines variétés de maïs GM. Certaines truies ont fait une grossesse nerveuse (false pregnancies), d'autres ont accouché de poches d'eau. Des vaches et des taureaux sont aussi devenues stériles après avoir été nourris avec le même maïs.

     

    Aliment conçu pour produire des poisons

     

    Le maïs et le coton GM sont conçus pour produire leur propre pesticide, sécrété par chaque cellule. Lorsqu’un insecte mord la plante, le poison lui délabre l’estomac et le tue. Les compagnies de biotechnologie prétendent que le pesticide, appelé Bt (produit à partir de la bactérie du sol Bacillus thuringiensis), a une tradition d'utilisation sûre, car les agriculteurs biologiques et les autres utilisent la bactérie Bt en pulvérisation pour contenir naturellement les insectes.

     

    Pourtant, dans les plantes GM, la toxine Bt produite est des milliers de fois plus concentrée que la Bt naturelle des aérosols, est conçue pour être plus toxique, a les propriétés d'un allergène, et, contrairement celle de l'aérosol, les plantes ne peuvent pas s’en débarrasser.

     

    Et par-dessus tout ça, des études confirment que même les aérosols bactériens naturels moins toxiques sont nocifs. Quand ils ont été dispersés par avion pour tuer la lymantride spongieuse dans le nord-ouest du Pacifique, environ 500 personnes ont signalé une allergie ou des symptômes semblables à ceux de la grippe. Certains ont dû aller aux urgences. Les symptômes sont exactement les mêmes que ceux rapportés actuellement par les travailleurs agricoles, partout en Inde où on manipule du coton Bt. En 2008, se basant sur des dossiers médicaux, le Sunday India a rapporté, « Les victimes de démangeaisons ont augmenté énormément cette année... dans l'agriculture liée au coton Bt. »

     

    L’American Academy of Environmental Medicine déclare, « De multiples études animales montrent un important dérèglement immunitaire, » notamment l’augmentation des cytokines, qui sont « associée à l'asthme, à l'allergie et aux inflammations, » tous en hausse aux États-Unis.

     

    Selon le Dr Arpad Pusztai, expert en sécurité sur les OGM, les changements dans la condition immunitaire des animaux sont « une particularité constante dans toute étude sur les OGM. » Même les propres recherches de Monsanto ont montré d'importantes modifications dans le système immunitaire des rats nourris avec du maïs Bt. Une étude de novembre 2008, conduite par le gouvernement italien, a également constaté une réaction immunitaire des souris au maïs Bt.

     

    Le soja et le maïs GM contiennent chacun deux nouvelles protéines dotées de propriétés allergéniques, le soja GM a jusqu'à sept fois plus d’inhibiteur de trypsine, un allergène connu du soja, et les tests par piqûre de la peau montrent que certaines personnes réagissent au soja GM, mais pas au soja non GM. Peu après l’introduction du soja GM au Royaume-Uni, les allergies au soja ont explosé de 50%. Peut-être que l'épidémie d'allergies alimentaires et d'asthme aux États-Unis est un accident de la manipulation génétique.

     

    En Inde, les animaux paissent sur les plantations de coton après récolte. Mais quand les bergers ont laissé les moutons paître sur des plantations de coton Bt, des milliers sont morts. Les autopsies ont révélé une grave irritation et des taches noires à la fois dans les intestins et dans le foie (ainsi que les voies biliaires élargies). Les enquêteurs ont déclaré que les premiers indices « suggèrent fortement que la mortalité des moutons est due à une toxine, très probablement à la toxine Bt. » Lors d’une petite étude de longue durée de la Deccan Development Society, tous les moutons nourris avec des plants de coton Bt sont morts dans les 30 jours, ceux qui pâturaient sur des plantations de coton naturel sont restés en bonne santé.

     

    Dans un petit village de l'Andhra Pradesh, les buffles ont pâturé sur des plantations de coton pendant huit ans sans problème. Le 3 janvier 2008, les buffles ont pâturé sur les plantations de coton Bt pour la première fois. Le lendemain, les 13 étaient tous malades ; tous sont morts en 3 jours. Le maïs Bt a aussi été impliqué dans la mort de vaches en Allemagne, et de chevaux, de buffles et de poulets dans les Philippines.

     

    Dans des études de laboratoire, deux fois quantité de poulets nourris avec du maïs Liberty Link sont morts ; 7 des 20 rats nourris avec une tomate GM ont manifesté des saignements stomacaux ; dans une autre, 7 sur 40 sont morts en deux semaines. Selon GE Seralini, un grand toxicologue français, une propre étude de Monsanto a montré des signes d'intoxication dans les principaux organes des rats nourris avec du maïs Bt.

     

    La pire trouvaille de toutes : Les OGM demeurent en nous

     

    La seule étude publiée sur l'alimentation humaine a révélé ce qui pourrait être le plus dangereux problème des OGM. Le gène inséré dans le soja GM se transfère dans l'ADN des bactéries qui vivent dans nos intestins et continue sa fonction. Cela signifie que, longtemps après avoir arrêté de manger des OGM, des protéines GM potentiellement dangereuses peuvent encore être produites sans cesse à l'intérieur de nous. Dit plus simplement, manger une croustille de maïs, produite à partir de maïs Bt, peut, peut-être pour le reste de notre vie, transformer les bactéries vivant dans nos intestins en fabriques de pesticides.

     

    Quand la preuve du transfert des gènes est rapportée lors de conférences médicales aux Etats-Unis, les médecins réagissent souvent en faisant allusion à la très forte augmentation de problèmes gastro-intestinaux chez les patients au cours de la dernière décennie. Les aliments GM pourraient être en train de coloniser la flore intestinale des Nord-Américains.

     

    Les scientifiques de la Food and Drug Administration (FDA) avait avisé de tous ces problèmes dès le début des années 90. Selon des documents rendus publics lors d'un procès, le consensus scientifique à l'agence était que les OGM sont dangereux par nature, et risquent de créer des allergies, des empoisonnements, des transferts de gènes vers les bactéries intestinales, de nouvelles maladies, et des problèmes nutritionnels difficiles à détecter. Ils ont vivement conseillé à leurs supérieurs d'exiger des tests de longue durée rigoureux. Mais la Maison Blanche a ordonné à l’agence de promouvoir la biotechnologie, et la FDA a réagi en recrutant Michael Taylor, l'ancien conseiller juridique de Monsanto, à la tête de la formation sur la politique des OGM. Cette politique, qui est en vigueur aujourd'hui, refuse de reconnaître les inquiétudes des scientifiques et déclare qu'aucune étude de sécurité n’est nécessaire pour les OGM. C’est à Monsanto et aux autres compagnies de biotechnologie de déterminer si leurs aliments sont sans danger. M. Taylor est devenu plus tard vice président de Monsanto.

     

    L’American Academy of Environmental Medicine déclare, « Les aliments GM n'ont pas été convenablement testés » et « présentent un grave risque pour la santé. » Pas un seul essai clinique humain sur les OGM n’a été publié. En 2007, un examen de la littérature scientifique publiée sur les « effets toxiques potentiels et les risques pour la santé des plantes génétiquement modifiées, » a révélé que « les données expérimentales sont très rares. » L'auteur conclut son examen en demandant : « Où est la preuve scientifique démontrant l’innocuité toxicologique des plantes et des aliments GM, comme cela est supposé par les compagnies de biotechnologie ? »

     

    Le célèbre généticien canadien David Suzuki répond : « Les expériences n'ont tout simplement pas été faites et nous devons devenir maintenant des cobayes. » Il ajoute : « À toute personne affirmant : "Oh, nous savons que c’est parfaitement sûr", je dis qu’il est soit incroyablement stupide, soit qu’il ment délibérément. »

     

    Le Dr Schubert fait remarquer, « S'il y a quelque problème, il ne sera probablement jamais connu, car on ne pourra pas remonter à sa cause et de nombreuses maladies prennent beaucoup de temps à se développer. » Si les OGM produisaient un effet immédiat et des symptômes cuisants avec une signature unique, peut-être aurions-nous une chance de remonter à la cause.

     

    C'est précisément ce qui est arrivé lors d'une épidémie aux États-Unis à la fin des années 80. La maladie avait une action rapide, mortelle, et provoquait un changement mesurable dans le sang, mais il a fallu plus de quatre ans avant d’identifier l’épidémie en train de sévir. Elle tua jusque-là environ cent Étasuniens et fit tomber malade ou handicapa cinq à dix mille personnes. Elle fut provoquée par une sorte particulière de complément alimentaire du génie génétique, appelé L-tryptophane.

     

    Si d'autres aliments GM contribuent à accroître l'autisme, l'obésité, le diabète, l'asthme, le cancer, les maladies cardiaques, les allergies, la stérilité, ou tout autre problème de santé dont souffre les Étasuniens, nous ne pourrons jamais le savoir. En fait, puisque les animaux nourris avec des OGM ont beaucoup de problèmes divers, les gens sensibles peuvent réagir aux aliments génétiquement modifiés par de multiples symptômes. Il est par conséquent révélateur que, dans les neuf premières années après l'introduction des cultures GM à grande échelle en 1996, l'incidence des gens ayant trois maladies chroniques ou plus a presque doublé, passant de 7% à 13%.

     

    Pour aider à déterminer si les OGM sont à l'origine de dommages, l’AAEM demande à ses « membres, à la communauté médicale, et à la communauté scientifique indépendante de rassembler les études des cas éventuellement liés à la consommation des OGM et à leurs effets sur la santé, de commencer des recherches épidémiologiques pour étudier le rôle des OGM sur la santé humaine, et de mettre en œuvre des méthodes de sécurité pour déterminer les effets des OGM sur la santé humaine. »

     

    Les citoyens n'ont pas besoin de l’avis des médecins pour éviter les OGM. Les gens peuvent se tenir à l'écart de tout ce qui contient des produits dérivés du soja et du maïs, de l'huile de coton et de colza, et du sucre de betteraves GM, à moins qu’ils soient dits organiques ou « sans OGM. »

     

    Même si seulement un petit pourcentage de gens choisissent des marques sans OGM, l'industrie alimentaire réagira sans doute comme elle l’a fait en Europe, en supprimant tous les ingrédients GM. Ainsi, la prescription sans OGM de l'American Academy of Environmental Medicine pourrait devenir un tournant dans l’alimentation aux États-Unis.

     

    Jeffrey M. Smith, le directeur exécutif de l'Institute for Responsible Technology, est le principal interprète sur les dangers sanitaires des OGM. Son premier livre [traduit en français], Semences de tromperies est un best-seller mondial sur le sujet. Son second livre, Genetic Roulette: The Documented Health Risks of Genetically Engineered Foods, identifie 65 dangers potentiels des OGM et démontre à quel point les approbations gouvernementales sont superficielle et incompétentes pour la plupart d'entre eux. Il a invité la biotechnologie à répondre par écrit, avec des preuves allant à l’encontre de chaque danger, mais a prédit avec justesse qu'elle refuserait, puisqu’elles ne disposent d’aucune donnée démontrant l’innocuité de ses produits.

     

    American Academy of Environmental Medicine :
    environmentalmed@yahoo.com
    www.aaemonline.org


    Original : www.sentienttimes.com/09/June_July_09/doctors.html
    Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info

     

    Mercredi 22 Juillet 2009

     

    Source : http://www.alterinfo.net/Des-medecins-conseillent-d-eviter-de-consommer-des-OGM_a34827.html?preaction=nl&id=6284334&idnl=53418&

  • Coccinelle solaire

    Bon, j'avoue.... j'adore le bruit du moteur "traditionnel" de la "beetle" :