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CAF - Page 2

  • Une manifestation des salariés de la CAF a dégénéré à Aix-les-Bains

    Ce jeudi 25 novembre une manifestation des salariés de la CAF a dégénéré à Aix-les-Bains.

    Venus dénoncer la "casse sociale" dans les CAF, des salariés se sont retrouvés nez à nez avec les forces de l'ordre. La manifestation était organisée par la CGT, devant le Palais des Congrès d'Aix-les-Bains, à l'occasion des Rencontres des présidents des Caisses d'Allocations Familiales de France.

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    Jeudi 25 novembre, ils n'étaient qu'une quarantaine, mais un jet œuf a suffi à déclencher la réaction des forces de police qui ont riposté au gaz lacrymogène. Au-delà de l'incident, pour ces salariés en colère, l'heure n'est pas à la résignation. Ils dénoncent la dégradation des conditions de travail et, par conséquence, du service rendu aux allocataires.

    Une délégation a été reçue par le président du Conseil d'administration et le directeur de la Caisse Nationale d'Allocations Familiales. Ces derniers ont promis de se faire le relais des revendications des salariés auprès du ministre des solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot-Narquin, attendue ce vendredi à Aix-les-Bains.

    Selon les syndicats, entre 2005 et 2008 les CAF auraient perdu près de 1.000 postes (des départs en retraite non remplacés). Rien que depuis juillet, 200 personnes seraient encore parties et la CGT parle de 900 nouveaux postes supprimés d'ici à 2012.

    SOURCE : France 3 Alpes

  • Lettre ouverte au Directeur et à la Présidente de la CAF du Var

    Les syndicats Cgt et Cftc de la Caf du Var 
    saisissent ce jour la présidente
    du conseil d'administration,
    Mme Véronique Bellec
    et le directeur de la Caf du Var,

    M. Patrick Deroux
    pour leur rappeler,
    avant la tenue de cette rencontre
    à Aix les
    Bains,
    les réalités du terrain loin d'être glorieuses.



    Extraits :

    A la Caf du Var :

    Championne des plans de résorption, en moyenne 1 tous les 3 mois :


    Décembre 2009 "opération coup de poing" du 14 au 31 décembre 2009


    Février 2010 "opération entraide" du 01 au 12 Février 2010


    Avril 2010 "nouvelle action résorption stock" du 06 au 30 avril 2010


    Novembre 2010 "plan de charge" du 15 novembre au 31 décembre 2010


    il s’agit à chaque fois de bricolage qui ne répond pas aux besoins
    structurels de la caisse pour le rôle qu’elle a à jouer auprès des
    allocataires, qui masque ainsi le besoin d’emplois, pose le problème
    de la dégradation de la mission de service public et fait payer aux
    allocataires le non remplacement d’un départ à la retraite sur deux .

    La privatisation d’une partie de la réponse téléphonique : s’agit-il

    d’une délocalisation à Vichy pour plus de proximité avec les
    allocataires varois ? (40% de la réponse téléphonique aux
    allocataires est traitée par l'entreprise privée SATEL à Vichy...)


    Le doigt est mis dans un engrenage où nous avouons ne plus pouvoir

    faire face aux besoins et plutôt que de réclamer, tous ensemble, des
    emplois, nous tombons dans le piège d’une privatisation qui peut
    s’avérer grignoteuse de services (aujourd’hui le téléphone, demain,
    la numérisation, puis les prestations…) ;

    Fermetures des permanences d’accueil à plusieurs reprises :


    incohérence de discours entre la nécessité de rendre un service de

    qualité et bloquer l’accès à notre organisme à une partie de nos
    allocataires ;

    L’exemple flagrant de la fermeture actuelle de l’accueil de Fréjus du

    15/11/2010 au 31/12/2010 (suite au 4eme plan de résorption) pousse la
    démonstration encore plus loin car il s’agit d’un lieu d’accueil qui
    reçoit des allocataires sinistrés du 15 juin 2010 et qui ont, pour un
    grand nombre d’entre eux, perdu leur véhicule, les empêchant de se
    rendre à Draguignan pour être reçus.


    la suppression des relais avec les partenaires sociaux, assistantes

    sociales du Conseil Général, travailleurs sociaux des autres
    administrations ou associations qui déplorent la perte d'interlocuteurs pour solutionner des dossiers d’allocataires en grande
    difficulté et qui doivent faire appel à leur fonds propres (secours)
    pour pallier les insuffisances de la Caf du Var.


    Parole d’une assistante sociale du Conseil Général : "avant la Caf

    était un partenaire, aujourd’hui c’est un adversaire et il faut se
    battre pour faire ouvrir des droits ".


    L’image de la Caf du Var se dégrade de jour en jour auprès de nos

    allocataires et partenaires.


    Une délocalisation de formation à Avignon : être allocataire à titre

    familial et travailler à la Caf du Var devient incompatible. Comment
    concilier vie de famille avec les contraintes liées aux horaires
    scolaires des enfants par exemple et vie professionnelle en étant
    obligé de faire des journées atypiques à Avignon ?


    Des agents qui s’appauvrissent au fil des années et de plus en plus

    d’agents allocataires du Revenu de Solidarité Active : la seule
    politique de promotions au mérite ne permet pas de motiver le
    personnel et de lui permettre de vivre décemment.


    Les agents au niveau 3 perdent en moyenne basse 205 euros bruts par an

    depuis 2005.


    Des téléconseillers qui ont vu leurs tâches et leur compétence
    s’accroître mais sans reconnaissance financière (pas de rémunération
    de l’accroissement de compétences) ;

    Des salariés effectuant les mêmes tâches mais à des niveaux de

    rémunération différents : où est la notion du Code du Travail " à
    travail égal, salaire égal" ?

    Une gestion à coup d’heures supplémentaires et de CDD de moins de six

    mois qui ne permet pas de pallier le problème majeur de manque
    d’effectif ;

    Une politique de promoteur immobilier de la direction qui veut vendre
    une partie du patrimoine de la Caf du Var pour reconstruire ou ne
    plus reconstruire, on ne sait plus très bien.


    Dommage collatéral dans l’histoire : les travaux de Draguignan (2.5

    millions d’euros) n’ont finalement pas été lancés et ne permettent
    pas d’accueillir familles avec poussettes et personnes handicapées
    dans des conditions dignes de ce nom.

    Alors, oui, Monsieur le Directeur et Madame la Présidente, le personnel en a
    marre d’entendre qu’il faut tout faire pour les allocataires (ce qu’il
    souhaite faire) et que parallèlement les actes prouvent que les
    allocataires ne sont qu’une variable d’ajustement dans un système où seuls
    les chiffres comptent.

    En vous en souhaitant bonne réception.


    Cordialement.

    Pour les syndicats Cgt et Cftc, P. Ferrand, délégué syndical Cgt.


  • Crèches : après le 8 avril, le 6 mai

    « Pas de bébé à la consigne »

    le 8 avril 2010 journée d’action et de manifestation dans le Var

    Bilan de la mobilisation dans le Var

    A Toulon : 300 professionnel-les de la petite enfance de La Seyne, St Cyr, Six Fours, Ollioules, Le Revest, Toulon, La Valette, La Garde, Cuers, Bormes les Mimosas, Cavalaire, Hyères, Draguignan, le Pradet, St Mandrier, Toulon…

    A St Maximin : 100 professionnel-les de la petite enfance de St Maximin, Nans les Pins, Brignoles, Aups…

    Réunion du collectif varois de « pas de bébé à la consigne » à 17h à la bourse du travail : présence de la CGT, CFDT interco, FSU et de professionnelles de crèche.

    Urgence réaffirmée d’obtenir le retrait du décret.

    Voici le relevé des décisions prises :

    · 1) Adresse aux parents des crèches dans un délai de 3 semaines, avant mai: distribution de la lettre aux parents (doc 1 joint) et signature de pétition (doc 2). Les pétitions signées sont à faire parvenir aux organisations syndicales ( bourse du travail, avenue de l’amiral Collet 83000 Toulon) afin de faire un envoi au collectif national « pas de bébé à la consigne » ; pour les écoles maternelles, tract plus spécifique à envoyer (la CGT a déjà distribué des tracts sur les jardins d’éveil dans les maternelles ; voir si le tract peut convenir)

     

    · 2) Appel aux organisations syndicales, si besoin, pour faire la distribution de la lettre et faire signer la pétition devant les crèches.

     

    · 3) Elargir le collectif : relancer les signataires de « pas de bébé à la consigne » au niveau du Var

     

    · 4) Toutes les infos sont à faire remonter au collectif national ; infos sur le site « pas de bébé à la consigne »

     

    · 5) préparer le prochain mouvement du jeudi 6 mai ( doc 3) : réunion le 3 mai à 17h à la bourse du travail de Toulon

     

    doc 1

    pétition (doc 2)

    ( doc 3)

     

    http://www.pasdebebesalaconsigne.com/

     

     

  • Privatisation des CAF : c'est parti pour le VAR !

    Lors d'une réunion exceptionnelle du 6 avril 2010, le directeur de la CAF du Var, Monsieur Patrick Deroux, a annoncé la prise en charge de la plate-forme téléphonique par une entreprise privée, située à Vichy, à compter du mois de mai 2010, jusque mars 2011.

     

    Le CE s'est dit choqué de cette décision, et espère que les allocataires appelerons du personnel CAF à la fin de cette prise en charge.

  • CAF en danger - pétition

    Après Toulon, Draguignan. Voici la pétition que les administeurs CGT et CFTC de la CAF du Var ont fait signé à Toulon (voir l'article de Var Matin ci-dessous. Mercredi 7 avril 2010, ils renouvellent l'opération à Draguignan.

    Vous pouvez imprimer, signer et faire signer la pétition ci-dessous, et la retourner avant le 15 avril, à

    Monsieur Taboni

    Administrateur CAF

    CAF du Var

    83083 TOULON CEDEX

    La pétition : (CAF EN DANGER p_351tition).pdf

    CGT CAF 25mars2010 var matin.JPG
  • Les administrateurs de la CAF du Var ont la parole


    Les administrateurs CGT de la CAF du VAR
    envoyé par ulcgtlaseyne. - L'info internationale vidéo.

  • Grève à la CAF de Nice LE VENDREDI 27 NOVEMBRE 2009 DE 14 H 35 A 15 H 30

    LE VENDREDI 27 NOVEMBRE 2009

    DE 14 H 35 A 15 H 30


    Le Syndicat CGT CAF 06 demande à Monsieur le Directeur Général

    l’ouverture de vraies négociations avec une réelle volonté d’aboutir.

    Nous rappelons à l’ensemble du Personnel que malheureusement tous

    Les services de notre organisme sont et seront concernés par le biais de la COG 2009-2012.

    Pour mémoire, depuis le 1er juillet 2009, un seul départ à la retraite sur 2  est remplacé ….. et compensé à terme par une augmentation de la productivité de 25 % par Agent ! ! ! !

    Pour arriver à tenir cet objectif, un flicage est mis en place par la Direction sous l’intitulé « suivi de production » ! ! ! !

    Etc, etc, etc ………

    Afin de dénoncer et de stopper ces procédures, retrouvons nous

    TOUS ENSEMBLE LE VENDREDI 27 NOVEMBRE 2009

    DE 14 H 35 A 15 H 30

  • Nous ne sommes pas des numéros !

    De plus en plus trop souvent, pour ne pas dire toujours, les allocataires sont vraiment considérés comme des numéros par nos cadres et nos directeurs.

    "Nous n'atteignons pas les chiffres" ;  "Mets cette pièce en SSU ou SFG, mais je ne veux plus la voir !" ; "Je sais que ça vous frustre, mais ne restez pas plus de 3 minutes au téléphone" ;

    Les exemples sont nombreux.

    J'ai trouvé une vidéo, à l'attention des directeurs, des cadres, des gouvernants, pour rappeler à quoi sert la CAF, la caisse d'allocations familiales :

    vu sur :

    http://cgtcafvar.over-blog.com/article-non-je-ne-suis-pas-un-numero--39935604.html

  • Quand le RSA est taxé pour financer… le RSA

    source : politis.fr

     

    Quand le RSA est taxé pour financer… le RSA

    En recevant leur déclaration trimestrielle envoyée par leur Caisse d’allocations familiales, nombre de personnes éligibles au Revenu de solidarité active (RSA) découvrent avec surprise que leurs (maigres) ressources sont taxées pour financer le RSA…

    Un vent de panique est en train de souffler sur le Revenu de solidarité active (RSA) avec l’arrivée récente, selon les départements, des déclarations trimestrielles permettant de toucher ce revenu. Quelques personnes éligibles au RSA m’ont envoyé leur déclaration et, vérification faite, une subtile taxe a été mise en place, qui concerne tous les éligibles au RSA, qu’ils soient d’ex-RMistes, allocataires de l’allocation de parent isolé (API) ainsi que des salariés pauvres touchant une partie du RSA.

    Le gouvernement avait estimé à près de 3,5 millions de personnes qui pouvaient prétendre au RSA, dont 1 million de Rmistes et environ 2 millions de salariés. Le coût du RSA, estimé à 10 milliards d’euros, devait être financé pour moitié par les conseils généraux (les départements), l’autre moitié étant financée par l’Etat.

    En fait, ce mode de financement masque une taxation que le site Internet du Haut commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté a été récemment contraint de mettre au jour. Le Haut commissariat a en effet été obligé de mettre en ligne, le 2 octobre, une réponse aux « inquiétudes [qui] se sont récemment manifestées sur le formulaire de demande du RSA à propos de la déclaration des revenus d’épargne ».

    La confirmation des inquiétudes des allocataires du RSA, une information qui a peu circulé ces dernières semaines, suscite quelques remous dans les CAF : « Oui les revenus de l’épargne quelle que soit la forme de cette épargne sont pris en compte au même titre que les autres revenus perçus par le foyer (salaires, pensions, retraites, etc.) », avoue le Haut commissariat (voir aussi l’encadré ci-dessous). Cette disposition, qui ne figure pas sur le formulaire de demande RSA, et qui est inscrite dans la rubrique 041 (autres revenus) des déclarations trimestrielles, concerne tous les livrets, y compris le livret A, et donc la petite épargne utilisée par les personnes les plus précaires qui ne peuvent avoir accès au système bancaire classique.

    Cette taxation des ressources des allocataires au RSA est très perverse : Par exemple, elle consiste à déduire du RSA 3 % du montant de l’indemnité de licenciement que vient de percevoir une personne au chômage. Et si cette somme a été déposé, par exemple sur un livret A, 4 % seront déduit du RSA.

    Explication : une personne au chômage éligible au RSA vient de percevoir une indemnité de licenciement s’élevant à 10 000 euros. La caisse d’allocations familiales déduira du RSA 3 % des 10 000 euros, soit 300 euros, soit 25 euros mensuels. Ôtez ces 25 euros sur les 447 euros (maximum) que peut percevoir une personne seule sans emploi alors que le seuil de pauvreté est évalué à 817 euros, et vous avez une (petite) idée de la situation de grande pauvreté qu’est en train de provoquer cette discrète taxation des revenus des pauvres qui sert finalement à financer… le RSA.

    K., qui vit dans un village de l’Ariège, salariée saisonnière avec contrat de son employeur, seule avec ses trois enfants, a perdu son boulot et n’en revient pas : « Je viens de toucher une prime de licenciement, je suis éligible au RSA, mais sur la prime de 1 000 euros on va m’enlever 3 % pour payer mon RSA ! ». Elle me parle de son voisin âgé de 42 ans, « séropositif depuis 23 ans, vivotant de petits boulots » : « Il n’a pas droit au crédit et il a des enfants. Il a mis de l’argent de côté, mais le cash est sur son livret A et il a un livret d’épargne populaire (LEP) avec 42 000 euros dessus. Il n’a plus droit au RSA, car le RSA vient compléter son revenu d’environ 800 euros, mais la somme dérisoire disparaît avec la taxe, ce qui n’était pas le cas avec le RMI ».

    Tous les comptes sont concernés : livret A, le LEP, le livret enfant, le compte courant, l’assurance vie, le PEL, etc., explique K. qui obtenu ses informations de la CAF, le service des impôts et sa banque ignorant l’existence de ce dispositif. « La CAF a accès aux informations bancaires via les impôts sans qu’il y ait besoin d’enquête. Le fait d’être au RSA est suffisant », précise aussi K. qui témoigne d’un phénomène en cours : « Les gens commencent à retirer en masse leurs économies pour les mettre dans les matelas et cela commence à se savoir ». La déclaration trimestrielle contient en effet cette mention : « Attention, vos déclarations seront systématiquement vérifiées l’année suivante auprès du service des impôts ».

    Résumons : ces personnes m’expliquent que «  pour les malades HIV, cancer et autre qui ne peuvent avoir de crédit, qui ont économisé pour payer cash les études des gamins ou le logement se retrouvent éligible au RSA mais ne touchent plus rien car le 3 % déduit du montant du RSA » le réduit à… peau de chagrin.

    Pour toucher le RSA, les allocataires ont aussi une autre charge à supporter, qui a fait l’objet d’une polémique récente et a été médiatisée parce qu’un élu de l’UMP s’en était étonné. Elle concerne les Rmistes inscrits au RSA. Un certain nombre d’entre eux ont réussi à trouver un petit boulot complété par le RSA. Surprise, ils sont « imposés au titre de la taxe d’habitation et de la redevance audiovisuelle », a reconnu le Haut commissariat. Ainsi les allocataires qui travaillent vont devoir payer la redevance audiovisuelle, à partir de 2011.

    « Le gain lié » au RSA reste toujours supérieur au montant de la taxe d’habitation et à la redevance audiovisuelle payées », assure le Haut Commissariat de Martin Hirsch. C’est sans compter sur lle bel édificice de taxation qui concerne la totalité des ressources et, surtout, c’est faire peu de cas de la situation vécue par ces personnes vivant sous le seuil de pauvreté.


    Encadré

    Dans les CAF, tous les revenus sont pris en compte

    Pour bénéficier du RSA, le demandeur doit justifier de ses revenus. Une démarche habituelle en matière d’allocation sociale. Les revenus pris en compte sont l’ensemble des ressources, « de quelque nature qu’elles soient, de toutes les personnes composant le foyer » (Art.r 262-6) pendant les 3 derniers mois précédant la demande. Le contrôle repose lui sur les dispositions du Code de l’action sociale et de la famille, qui autorise la Sécurité sociale à vérifier le « train de vie » des bénéficiaires. Concernant le RSA, les éléments d’évaluation à fournir sont très complets (Art.R. 262-74). Lors d’une conférence de presse, le 28 mai, les administrateurs CGT de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) ont dénoncé cette situation qui oblige les futurs allocataires à signaler que toutes les démarches concernant l’obtention des droits liés à leur situation ont été entreprises y compris par voie judiciaire (exemple de la pension alimentaire qui doit être réclamée à ses ascendants), l’obligation d’inscription au pôle emploi avec sanctions à la clé (exemple des 2 emplois ou formations proposés à accepter sous menace de radiation), la déclaration des biens et éléments de train de vie (exemples : épargne, patrimoine et autres éléments dits de confort) qui font l’objet, pour leur contrôle par les Caf, d’une circulaire très précise établie par la Direction de la Sécurité sociale (voiture, équipement ménager et informatique, etc.).