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travail - Page 2

  • Que risque un Etat qui viole des articles de la déclaration des droits de l'Homme de l'ONU ?

    Apparemment rien, puisque la France, non seulement signataire de cette charte, mais en plus, l'ayant en préambule dans sa propre constitution, viole plusieurs de ces articles. Lisez-les, tout simplement, et forgez-vous votre opinion.

    source du texte : http://www.un.org/fr/documents/udhr/

    Article premier

    Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

    Article 2

    1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
    2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

    Article 3

    Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

     

    Article 4

    Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

    Article 5

    Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

    Article 6

    Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

    Article 7

    Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

    Article 8

    Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

    Article 9

    Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

    Article 10

    Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

    Article 11

    1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
    2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

    Article 12

    Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

    Article 13

    1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
    2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

    Article 14

    1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
    2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

    Article 15

    1. Tout individu a droit à une nationalité.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

    Article 16

    1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
    2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
    3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.

    Article 17

    1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
    2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

    Article 18

    Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

    Article 19

    Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

    Article 20

    1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
    2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

    Article 21

    1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
    2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
    3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

    Article 22

    Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

    Article 23

    1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
    2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
    3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
    4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

    Article 24

    Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

    Article 25

    1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
    2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

    Article 26

    1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
    2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
    3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

    Article 27

    1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
    2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.

    Article 28

    Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

    Article 29

    1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
    2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
    3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

    Article 30

    Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

    source du texte : http://www.un.org/fr/documents/udhr/

     

  • Suicides au travail : à quand la vérité des chiffres ?


    Alors qu’à France-Télécom on vient de déplorer un vingt-cinquième suicide en 18 mois, et que la direction du groupe semble encore peu prompte à reconnaître l’ampleur du phénomène « souffrance au travail » au sein de l’entreprise, voici quelques pistes de réflexion puisées dans ce que l’on sait déjà sur le suicide, et le suicide au travail en particulier. Car le phénomène n’est pas nouveau mais, sans doute ces dernières années, prend-t-il de l’ampleur. En témoigne le cas France-Télécom.
    [...]

    Le suicide mieux reconnu en accident du travail

    Autres chiffres annoncés tout récemment par la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam) et dévoilés par le quotidien « les Echos » : sur 72 demandes de reconnaissances de suicides comme accidents du travail, reçues entre janvier 2008 et juin 2009, la Cnam a répondu positivement pour 28 d’entre elles. Cinq demandes sont encore en cours d’examen.

    Parmi ces demandes, recense la Cnam, 85% des victimes étaient des hommes âgés de 40 à 57 ans. Dans un cas sur deux, le suicide s’est produit au travail. Ce qui tendrait à prouver que les suicides en-dehors du lieu de travail ont tendance à être mieux reconnus comme étant liés à l’activité professionnelle. Mais ces chiffres ne concernent, selon Les Echos, que les entreprises du secteur privé. S’ils ne rendent pas compte de la difficulté des démarches, pour les familles (3), ils ont le mérite de rendre concret le phénomène.

    -> lire l'article complet

  • harcelèment moral

    Du harcelèment moral stratégique pour virer facile (mis à jour)

    Harcèlement moral stop (HMS) a recensé 1235 cas entre septembre et décembre 2008 pour établir ce constat.

    C'est la face noire de la crise: le harcèlement moral est désormais un outil des entreprises pour réduire leurs effectifs. Ce constat de l'association Harcèlement moral stop (HMS) se fonde sur une étude de 1 235 cas recensés entre septembre et décembre 2008. Le phénomène touche de nouveaux secteurs, du prêt-à-porter à la pharmacie, et de nouvelles cibles: les hommes et les cadres supérieurs. Enquête exclusive d'Eco89.

    Les animateurs de HMS l'ont baptisé le "harcèlement stratégique". Une nouvelle mode qui touche tous les secteurs et tous les salariés. L'objectif de ce genre d'opérations consiste à éviter un plan de sauvegarde de l'emploi. En clair, un plan social. En provoquant des départs "volontaires" de l'entreprise, en réalité suscités par les DRH.

    LA SUITE SUR RUE89

  • 8 février 2008

    LOI n° 2008-111 du 8 février 2008 pour le pouvoir d'achat

    NOR: MTSX0772436L

    Version consolidée au 22 août 2008


    L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
    Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

    Article 1


    I.-Par exception aux dispositions du II de l'article 4 de la loi n° 2005-296 du 31 mars 2005 portant réforme de l'organisation du temps de travail dans l'entreprise :

    1° Le salarié, quelle que soit la taille de l'entreprise, peut, sur sa demande et en accord avec l'employeur, renoncer à tout ou partie des journées ou demi-journées de repos acquises au 31 décembre 2007 en application de l'article L. 212-9 du code du travail. Les demi-journées ou journées travaillées à la suite de l'acceptation de cette demande donnent lieu à une majoration de salaire au moins égale au taux de majoration de la première heure supplémentaire applicable à l'entreprise. Les heures correspondantes ne s'imputent pas sur le contingent légal ou conventionnel d'heures supplémentaires prévu aux articles L. 212-6 du code du travail et L. 713-11 du code rural ;

    Lire la suite

  • Emploi en biocoop

    Croyez-vous que seul le nucléaire crée des emplois en France ?mer.jpg

    Voici une liste d'offre d'emploi en biocoop en France : biocoop.fr

    Et les biocoops ne sont qu'une partie des emplois possibles dans la protection de l'environnement. De nombreux pays prennent de l'avance dans la construction d'éoliennes ou de panneaux solaires. Mais ceux qui défendent le paysage (je me mets à leur place, mais ceux sont des égoïstes qui ne pensent qu'à eux et non à leurs enfants) mettent des bâtons dans les roues à l'expansion des éoliennes. Même en mer !

     

  • C dans l'air

    Si vous n'avez pas vu l'émisison du 30 janvier :

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    http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=medias&id_article=199#centre

  • Il faut faciliter les licenciements

    Hommes politiques, ne vous étonnez pas si ces scènes deviennent bientôt monnaie courrante :

     

  • Travailler plus... pour plus de suicides (il me semble l'avoir déjà écrit)

    Mourir de travailler

    Pourquoi  ? Pourquoi quelqu’un, quelque part, met-il fin à sa vie  ? Qu’est-ce qui a fait craquer ce jour-là celui ou celle que l’on croyait connaître  ? Et si c’était le travail  ?

    Ultime geste intime, tout suicide reste une énigme. C’est aussi un acte qui interroge toutes les forces sociales. Emile Durkheim, sociologue, l’énonçait déjà en 1897.
    Aujourd’hui, en France, chaque année, 300 à 400 salariés se suicident sur leur lieu de travail. Comment ne pas rapprocher leur geste et leurs conditions de travail  ?

    L’hyper-médiatisation de la série de suicides au technocentre Renault à Guyancourt, lieu emblématique des nouveaux modes d’organisation du travail, ne doit pas masquer le caractère symptomatique de ces drames.
    A chaque suicide, c’est la même histoire : il ou elle avait des problèmes. Mais qui n’en a pas  ? C’est la stratégie du déni, premier réflexe, largement entretenu par les directions d’entreprise, voire les collectifs de travail. Or nier que trop de mal-vivre au travail non seulement nuit à la santé, mais peut conduire à la mort, c’est se condamner à ne pas prévenir et à ne pas réparer les situations professionnelles génératrices de cette vague de « nouveaux accidents du travail ».

    1/10/2007

    Jacqueline Roz-Maurette
     
  • Marre de la France (ou plutôt de Sarko) ?

    Une solution : émigrer au Canada. Juppé l'a fait. Pourquoi pas vous ?

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