Faire un inventaire de ce qui existe déjà.
Recenser la totalité des personnes réellement motivées. Un noyau dur est indispensable à la bonne tenue du projet. Cela ne pourra se faire qu’après plusieurs réunions. « L’écrémage » se fera de lui-même. La réalité de la faisabilité ou non du projet devrait apparaître à ce moment-là.
Etablir un projet. Les administrations sont-elles indispensables ? Un retour de la poste, d’une cabine téléphonique au centre du village est-elle possible ? Parmi les personnes contactées, il y a un boulanger (bio, cela va de soi !). Ce projet l’intéresse énormément. La seule condition à sa venue est de connaître, avec assez d’exactitude, le nombre d’habitants, donc de clients potentiels (certains futurs habitants feront leur pain à leur domicile, mais il pense qu’ils ne seront pas très nombreux). Certains feront même le choix de ne pas faire le pain chez eux, pour l’acheter au boulanger. Mais la qualité du pain devra être au rendez-vous. Pour limiter l’impact sur l’environnement, les ingrédients devront provenir de la région. Le blé devra être moulu chez un meunier, de manière traditionnelle, toujours, non loin de Utopia, voire même, si la possibilité en est offerte, dans le village d’Utopia.
Rappel d'un des principes d'utopia : pas de circulation d'argent. ce principe peut-il être tranposé à Utopia-en-France ? Le SEL exite pourtant déjà. A voir.
Un village sans boulanger, en France de surcroit, vous y croyez, vous ?