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utopia

  • Utopia-en-France – 3ème partie

    Faire un inventaire de ce qui existe déjà.

    Recenser la totalité des personnes réellement motivées. Un noyau dur est indispensable à la bonne tenue du projet. Cela ne pourra se faire qu’après plusieurs réunions. « L’écrémage » se fera de lui-même. La réalité de la faisabilité ou non du projet devrait apparaître à ce moment-là.

    Etablir un projet. Les administrations sont-elles indispensables ? Un retour de la poste, d’une cabine téléphonique au centre du village est-elle possible ? Parmi les personnes contactées, il y a un boulanger (bio, cela va de soi !). Ce projet l’intéresse énormément. La seule condition à sa venue est de connaître, avec assez d’exactitude, le nombre d’habitants, donc de clients potentiels (certains futurs habitants feront leur pain à leur domicile, mais il pense qu’ils ne seront pas très nombreux). Certains feront même le choix de ne pas faire le pain chez eux, pour l’acheter au boulanger. Mais la qualité du pain devra être au rendez-vous. Pour limiter l’impact sur l’environnement, les ingrédients devront provenir de la région. Le blé devra être moulu chez un meunier, de manière traditionnelle, toujours, non loin de Utopia, voire même, si la possibilité en est offerte, dans le village d’Utopia.

    Rappel d'un des principes d'utopia : pas de circulation d'argent. ce principe peut-il être tranposé à Utopia-en-France ? Le SEL exite pourtant déjà. A voir.

    Un village sans boulanger, en France de surcroit, vous y croyez, vous ?

  • Utopia-en-France – 2ème partie

    L’idée : essayer de créer, sur le territoire de France métropolitaine, une ville, sur les principes de la ville d’Auroville, en Inde (l’idolâtrie de la mère en moins).

    L’idée est belle et simple. Mais est-elle possible ?

    Avant toute chose, le nom : « Utopia-en-France ».

    Utopia. Ce n’est pas original du tout, il pourra être changé. Le nom définitif sera choisi par la suite.

    Suffixe « en-France », pour situer le village. Le suffixe aussi pourra être modifié, et remplacé par le nom de la région où se situe ce village (comme par exemple « Aix-en-Provence » ; « Dol-de-Bretagne », etc.). Autre possibilité : garder le nom du village actuel, tout simplement ! Et pourquoi pas ensuite jumeler la ville avec Auroville ?

    Pour créer une ville, après avoir choisi le nom, il faut… des habitants ! Hommes, femmes, enfants. Le nombre de personnes en France ayant l’idée de création d’un tel village peut être très important. Le passage à l’acte, c’est tout autre chose ! De plus, les idées ou souhaits de chacun peuvent être très différents. Pour qu’un tel projet marche, les choses doivent être clairement dites dès le début. Ces « choses », c’est  tout simplement « l’idée » : L’idée : essayer de créer, sur le territoire de France métropolitaine, une ville, sur les principes de la ville d’Auroville.

  • Utopia-en-France – 1ère partie

    Quelque part en France, un village se meurt. C’est hélas chose courante de nos jours. Malgré la résistance que semble montrer le pays par rapport à ses voisins européens, les villages se meurent, un à un. La population diminue dans les villages, au profit des villes.

    Dans ce petit village, un matin, le maire déclare : « Ceci est le dernier conseil municipal. A moins d’un miracle, le village de …. est officiellement mort aujourd’hui. »

    Et ce qui devait arriver arriva.

    Le village est situé très loin de tout commerce ou administration. Même la dernière cabine téléphonique, qui n’était plus rentable depuis des années, a été retirée voici cinq mois. Le coup de grâce a été le retrait du guichet postal, qui faisait également office de kiosque à journaux. Egalement jugé non rentable par la Poste.

    C’est un autre reportage qui me fit germer une idée. Je pense que si cette idée m’est venue, je ne dois pas être le seul à l’avoir eue. Qu’était-ce donc que cette idée ? D’un côté, la création d’une ville (Auroville), à partir de rien, et qui, quarante ans plus tard, existe toujours, même si l’objectif de population n’est pas atteint (2000 habitants contre 50000 prévus). De l’autre, un village, dans un pays dit riche et civilisé, qui disparaît. Ou plutôt, ce sont les habitants qui ont disparus. Les murs, eux, sont toujours là ! D’où l’idée.

  • Utopia-en-France – Introduction

    Janvier 2009. Je viens de voir un reportage sur Auroville. Comment n’ai-je pas eu plus tôt connaissance de cette ville ? Peut-être à cause de la date de sa création (En 1968, je n’étais pas encore né) ? Ou encore peut-être parce qu’elle était, à l’époque de sa création, trop ressemblante à une secte, avec comme « gourou », la mère.

     

    J’aurais bien aimé participer à la création de cette ville, l’idolâtrie en moins ! Tous les principes que je prône se trouvent à Auroville : plantation de millions d’arbre, énergie renouvelable, pas de voiture, consommer seulement le nécessaire, consommer local, pas de hiérarchie, vie en communauté (famille, amis). Oui, j’aurais bien aimé être des leurs, lors de la création de cette cité nouvelle ; même s’il y a quelques écarts fait par quelques habitants, l’idée de base me plaît.

    L’idée de base me plaît, mais je ne suis pas prêt à partir si loin. Je ne veux pas me déraciner de mon pays natal, et je ne veux pas aggraver la pollution atmosphérique en faisant plusieurs allers-retours entre la France et l’Inde. L’Inde n’a pas été choisie par hasard. Si ce projet a pu voir le jour, et s’il existe encore aujourd’hui, c’est que le gouvernement indien soutien ce projet.

    Mais ce projet est-il transposable en France ?