Le 16 novembre dernier, Nicolas Sarkozy annonçait que le chantier du financement de la dépendance serait bouclé à l’automne 2011.
L’intervention de Sarkozy avait bien commencé. Il s’agissait, affirmait-il, de créer une nouvelle branche de la Sécurité sociale, un « 5ème risque » qui viendrait s’ajouter a la retraite, la famille, la santé et aux accidents du travail. « Une première fois depuis la Libération » soulignait le président.
Elle continuait plutôt mal car Sarkozy refusait d’emblée toute augmentation des cotisations sociales, toute augmentation de ce qu’il appelle les « prélèvements obligatoires ». Un concept forgé de toutes pièces par les néolibéraux et qui n’a de sens que pour ces derniers et les intérêts qu’ils défendent. Qui, à par eux, en effet, souhaiterait que sa retraite ou ses dépenses de santé soient financés par des prélèvements facultatifs et donc aléatoires ?
L’augmentation de la CSG et des cotisations sociales patronales étant exclue, il ne resterait plus que trois solutions :
- Faire payer les familles.
- Permettre à la Sécurité de récupérer les sommes avancées sur les successions des personnes dépendantes.
- Avoir recours aux assurances privées.
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en famille, la fête est plus folle !