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C'était le 23 mars dernier : Greepeace accusait AREVA

Greenpeace accuse Areva de mettre en danger la vie des Nigériens
Greenpeace accuse Areva de mettre en danger la vie des Nigériens
Le numéro un mondial du nucléaire civil, le groupe Areva, est mis en cause dans un rapport de l'organisation internationale Greenpeace. Les riverains des sites exploités par la multinationale seraient exposés à des radiations nocives pour la santé.
Par Dépêche (texte)
 

AFP - L'organisation internationale de défense de l'environnement Greenpeace a accusé le groupe français Areva de mettre en danger la santé des riverains des mines d'uranium qu'il exploite dans le nord du Niger, dans un rapport publié lundi.

Greenpeace exige qu'une étude indépendante établisse le niveau de radiation dans deux cités minières, Arlit et Akokan (nord-ouest du Niger), et demande leur décontamination.

Areva, numéro un mondial du nucléaire civil, est le premier employeur privé au Niger, pays sahélien très pauvre, où l'entreprise exploite des gisements d'uraniumun.

"Les habitants d'Arlit et d'Akokan vivent entourés d'air empoisonné, de terres contaminées et d'eau polluée. Chaque jour qui passe, les Nigériens sont exposés aux radiations, à la pauvreté et aux maladies", assure Greenpeace.

L'organisation a mené une enquête à Arlit et à Akokan en novembre 2009 en collaboration avec la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD, France) et le Réseau des Organisations pour la Transparence et l'Analyse Budgetaire (ROTAB, Niger).

Dans un rapport de trente pages, non exhaustif selon l'ONG, Greenpeace a mis en évidence des concentrations anormales d'uranium dans le sol, et de radon, un gaz naturel radoactif, dans l'air, ou encore la présence sur les marchés de matériels radioactifs recyclés, provenant des mines.

Les prélèvements ont été effectués aux abords des mines comme dans les deux localités, où vivent environ 80.000 personnes.

Ainsi, par exemple, "dans quatre échantillons sur cinq d'eau recueillis par Greenpeace dans la région d'Arlit, la concentration d'uranium était supérieure à la limite recommandée par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) pour l'eau potable", écrit l'organisation écologiste.

Areva a assuré en janvier qu'il organiserait "d'ici fin 2010" une inspection générale des sites qu'il expolite au Niger pour démontrer l'absence d'exposition radioactive de la population.

Source : France24.com

 

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