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écologie - Page 4

  • Elle ne manque pas d'air !

  • Un coup de gueule de Nicolino : y a t-il encore des militants écologistes ?

    Un texte qui questionne.

    40 ans mais plus toutes ses dents
    http://fabrice-nicolino.com/index.php


    Publié le 31 mai 2008

    L'autre jour, à l'assemblée générale d'une association de journalistes dont je suis membre, les Journalistes pour la nature et l'écologie (JNE). (..), j'ai entrepris Thierry Jaccaud, lui aussi JNE et par ailleurs rédacteur-en-chef de la revue L'Écologiste. Sur quel sujet ? Celui-là même que je vais vous exposer. En un mot, le mouvement écologiste et de protection de la nature, en France, est dans une situation de faillite.

    De quand date ce mouvement ? De 1969. Avant cette date, le discours sur la nature et sa protection était la propriété privée des vieilles barbes et des sociétés savantes.

    Depuis la fin du 19ème siècle jusqu'à l'après 68 en effet, il y a eu monopole. Seuls les scientifiques, les naturalistes - et quelques poètes déjà chevelus - ont pu, ont su évoquer le sort de la planète et de ses équilibres naturels. Il n'y a pas l'ombre d'un reproche. Le reste de la société était occupé ailleurs.

    Survient mai 1968. Survient du coup une génération en rupture avec ses aînés. L'écologie, très présente dans la culture underground des États-Unis tout au long des années soixante, devient chez nous une force intellectuelle et bientôt sociale. Cette même année 1968 se crée la Fédération française des sociétés de protection de la nature (FFSPN), qui deviendra en 1990 France Nature Environnement (FNE).

    Les professeurs y font toujours la loi, mais cela ne va pas durer.

    Cela ne dure pas, car le réel se manifeste enfin. Décrété en 1963, notre premier parc national, celui de la Vanoise, est menacé en 1969 d'une amputation sauvage, pour faire plaisir aux promoteurs d'une station de ski. Tel est le point de départ, le point zéro. Des centaines de milliers de personnes signent une pétition portée par une partie notable du tout jeune mouvement de mai. Et les bagarreurs gagnent, contre l'État.

    Le combat pour la Vanoise dope toute une série de grandes associations régionales, à commencer par la Frapna, mais aussi Bretagne Vivante (alors Sepnb) ou Alsace nature. À cette époque, la plupart des militants sont de jeunes enthousiastes, antinucléaires et, osons le gros mot, anticapitalistes. Presque tous, au fil des ans, feront le choix de la longue marche dans les institutions.

    Je ne juge pas, je vous le jure. Confrontées à une menace qu'elles analysaient mal, les associations ont tout misé sur la concertation, la discussion et le rapprochement, dût-il parfois être difficile. Ils ont cru de bonne foi que la France était le cadre nécessaire et suffisant, que la création du ministère de l'Environnement en 1971 était une bonne nouvelle, que leurs partenaires locaux finiraient par jouer le jeu dès lors qu'ils auraient suffisamment été informés. Mais ils se sont lourdement trompés.

    Pendant des décennies, et jusqu'à aujourd'hui, des milliers, des dizaines de milliers de bénévoles ont investi les structures officielles les plus abstruses : les commissions départementales d'hygiène, des sites, des déchets, des carrières, que sais-je ? Ils se sont engloutis, la machine les a intégralement digérés. Parallèlement, par un processus inévitable, et qui ne met pas en cause les personnes, les associations se sont institutionnalisées. Elles ont réclamé des subsides publics, les ont obtenus, et se sont progressivement enchaînées elles-mêmes.

    Aujourd'hui, FNE fédère officiellement 3 000 associations locales, thématiques ou régionales. C'est un réseau impressionnant, mais le drame est qu'il ne sert à rien. J'entends déjà les cris, y compris d'amis, et qu'on me pardonne, mais je persiste : à rien.

    Je sais la quantité d'efforts consentie, ou plutôt, je l'imagine (mal). Des centaines de milliers de soirées ont été offertes en cadeau à la société, mais allons de suite au résultat, cela m'évitera d'être méchant.

    En 1969, par aveuglement, nul ne comprenait. L'affaire de la Vanoise est d'ailleurs symptomatique. Le mouvement naissant croyait qu'il fallait, qu'il suffisait d'aligner des victoires locales pour inverser le courant général. On gagnerait dans la montagne, puis dans la plaine, puis sur la mer, etc. La pédagogie ferait le reste. Nul ne voyait la nature des forces en présence, et le caractère connecté, écosystémique, global des menaces sur la vie.

    Ce mouvement s'est alors engagé dans une impasse totale, en traitant chaque jour avec des acteurs inconscients, mais imposants, de la destruction du monde. Et ces derniers ont gagné, car ils étaient la force, tandis que le mouvement s'est enlisé, épuisé, avant de s'arrêter au bas d'une côte qu'il ne montera jamais.

    Qui oserait me dire que la situation générale est meilleure qu'en 1969 ?

    Qui ? Nous sommes passés d'une situation inquiétante à un état du monde angoissant. Tous les grands équilibres - de la planète, pas de notre minuscule pays - sont proches d'un point de rupture qui peut nous mener au chaos général. Et FNE continue de siéger, impavide, dans toutes les structures que l'État, son financier principal, lui désigne. Je viens de lire une « lettre » de FNE à notre président Sarkozy sur les biocarburants, que je juge déshonorante pour nous tous (ici). Usant de tournures alambiquées, ce texte, qui aborde la question de la faim de manière incidente, ne réclame même pas l'arrêt des subventions françaises à cette industrie criminelle. Nous en sommes là !

    Pas question de mordre la main qui vous nourrit.

    Bien entendu, ce bilan calamiteux ne se limite pas à FNE. Un jour peut-être, la véritable histoire du WWF sera écrite. Et ce jour-là, la surprise sera au programme, croyez-moi. Car cette association internationale financée par l'industrie n'aura cessé de chercher et de trouver des accommodements avec les pires transnationales. Par exemple en osant « vendre » à la société l'idée d'un usage soutenable du bois tropical. Ou du soja. Ou des biocarburants. Cette politique-là est simplement scandaleuse, et tout le monde se tait.

    Mais pas moi.

    Disant cela, je n'oublie pas que d'authentiques écologistes, dont certains sont des amis, travaillent pour le WWF. Je ne les cite pas, car je ne veux pas les mettre dans l'embarras. Et je ne souhaite pas même qu'ils quittent l'association, car ils y font malgré tout un travail utile. Mais enfin, regardons les choses en face : le WWF accompagne la marche à l'abîme des sociétés humaines et du vivant.

    Greenpeace ? J'ai été membre du Conseil statutaire de ce groupe pendant des années. Ne me demandez pas ce que c'est, car je l'ignore. Pour moi, cela signifiait participer à des réunions inutiles, une à deux fois par an. Ce qui me reste de Greenpeace, c'est que j'y compte des proches, à commencer par ma chère Katia Kanas, présidente actuelle en France. Et alors ? Et alors, Greenpeace a suivi une pente redoutable, et peut-être inévitable. Les sociologues qui étudient l'histoire des associations parlent classiquement de deux phases. La première, dite « charismatique », est celle des fondateurs et de l'exaltation. La suivante est celle de « l'institutionnalisation ». Nous y sommes.

    Pour ce que j'ai pu voir, Greenpeace n'est plus. Les cinglés de 1971 voguaient à bord du Phyllis Cormack en direction de l'Alaska, pour y occuper le site des essais nucléaires américains. Ceux d'aujourd'hui gèrent la manne du fundraising, méthode éprouvée pour récolter du fric auprès de millions de donateurs. Certes, et ce n'est pas rien, Greenpeace ne dépend ni de l'État ni de l'industrie. Mais ses cadres supérieurs, souvent recrutés par petite annonce hors du mouvement écologiste, sont des cadres supérieurs. Et Greenpeace-France est une PME de l'écologie, tristement incapable, par exemple, de mener la bagarre pourtant essentielle contre les biocaburants. Dieu sait pourtant que je les y ai invités !

    Toutes les tendances de cette écologie officielle, plus quelques autres que je n'ai pas le temps de citer, se sont retrouvés à la table de Borloo et Kosciuko-Morizet l'automne dernier. Je veux parler du Grenelle de l'Environnement, bien sûr. À cette occasion, le mouvement a montré où il en était, c'est-à-dire au même point qu'en 1969. C'est-à-dire bien plus bas en réalité. Car c'est une chose de croire au Père Noël quand on est un gosse qui découvre le monde. Et une autre quand on approche des quarante ans.

    Ce mouvement aura bientôt quarante ans, en effet, et c'est le mien. Ma famille. Je ne suis pas partisan de la table rase, qui n'est que fantasme. Mais d'évidence, il est temps de faire un bilan. Selon moi, il est limpide : nous avons échoué, tous, à empêcher l'emballement de la machine à détruire la vie. Il est donc certain que les moyens utilisés ne sont pas adaptés au seul objectif qui vaille. Je ne crois pas, en effet, qu'on puisse se contenter de risettes de Borloo, de bises de Kosciucko et de passages à la télé. À moins que je sois le roi des imbéciles, et que personne ne m'ait prévenu du changement de programme ?

    Nous avons échoué, soyons sérieux. Il faut le dire, il faut l'écrire, il faut même le proclamer. Sur cette base-là, essentielle, il s'agira de reconstruire un mouvement différent, plus fort, plus conquérant, partant avec ceux qui le voudront à l'assaut du ciel, pour la restauration du monde vivant. Je vous lance donc, je me lance aussi, bien sûr, un appel au sursaut. Arrêtons la dégringolade. Ouvrons les yeux, fermons la télé, et osons dire cette évidence que le roi écologiste est nu. Pour commencer.

    PS : Exceptionnellement, je vous demande de diffuser ce qui est bel et bien un appel à tous les réseaux de votre connaissance. Je ne prétends pas avoir raison, mais je suis certain que nous avons besoin d'un grand débat. Et donc, je vous en prie, faites circuler.

    Merci.

    Publié dans Mouvement écologiste, Politique

  • Festival Science Frontières du 2 au 5 avril à Marseille

    24ème festival Science Frontière du mercredi 2 au samedi 5 avril 2008 à Marseille :

    http://www.sciencefrontieres.com/

  • Coupe-veille Coxiwatt

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    La COXIWATT est une très sympathique coccinelle électronique qui coupe la consommation en veille de tous les appareils du pôle audiovisuel, TV, décodeurs, DVD, etc. Ce coupe veille numérique dernière génération permet ainsi de faire des économies d'énergie et de préserver la planète. Grâce à la COXIWATT, économisez l'énergie gaspillée en veille électrique, gagnez de l'argent, protégez vos appareils et participez à la lutte contre le réchauffement climatique.
    Energy21 et la Coxiwatt sont partenaires du téléthon 2007.

  • Qui se reconnait ?

  • Et si l'avenir de l'humanité (et de la planète) passait par le végétarisme ?

    Il est regrettable de considérer la plupart des animaux comme essenciellement de la nourriture. Ce sont aussi des êtres sensiblesc0461fdf6173368800b52ddcc73d5cc1.jpg dont vous devez prendre soin. Tout comme nous, ils tiennent à la vie et aiment leur "soi". La souffrance qu'ils ressentent quand on les pêche, quand ils sont conduits à l'abattoir, quand ils sont tués pour satisfaire nos habitudes et notre besoin de viande est évidente. Si nous pensons à cette souffrance nous serons rebutés à l'idée de nous en nourrir. Si nous le pouvons, si nos conditions de vie nous permettent de nous alimenter autrement, si notre santé est bonne, si l'environnement s'y prête, il est préférable alors d'être végétarien. Car n'oublions pas que la souffrance des animaux est incommensurable sur cette Terre.

    Le Dalaï-Lama 

    On peut voir sur le net des sites pro-végétarien ou végétalien, mais il existe aussi des sites pro-viande. Si les premiers défendent une cause, c'est compréhensible, mais je me suis demandé pour quelle raison certains étaient contre le végétarisme. La seule raison qui me vient à l'esprit, c'est que ces sites sont tenus par les industriels de la viande, ou des chasseurs, ou encore les défenseurs de la corrida.

    Les animaux les plus gros sont totalement ou partiellement végétariens ou même végétaliens (le gorille ou le bonobo, par exemple, très proche de l'homme). Ils ont pourtant de gros muscles. Mais ils doivent manger toute la journée. Certains humains ne s'en plaidront pas, surtout qu'aujourd'hui, il existe de nombreuses recettes végétariennes, variées, plus ou moins savoureuses. Ca dépend des goûts.

    Quant à la santé des végétariens, elle est souvent meilleure que les personnes qui mangent de la viande, car ils font plus attention à ce qu'ils mangent.

    Trolls, lâchez vos com ! 

  • UNE MINUTE POUR LA TERRE - Avant le "Grenelle pour l'environnement"

    L'écologie fait partie de vos préoccupations et vous estimez urgent d'intervenir ?  Votre avis nous intéresse ! - WWF France et ECOFORUM, souhaitent réaliser un "inventaire citoyen" des urgences environnementales de chaque département en France (cliquer sur la banière pour avoir plus d'informations)  Nous souhaitons avoir votre opinion. Pour participer, il vous suffit de répondre brièvement à la question :   « A votre avis, quelle est la principale urgence environnementale de votre département ?» 1 minute pour nous répondre, c’est 1 minute pour notre Terre. 1 minute c’est le temps qu’il faut pour répondre à cette question.

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  • Initiatives

    Le conseil régional de Midi-Pyrénées passe au solaire

    "Le 3 septembre prochain, 300 m2 de panneaux solaires photovoltaïques (1) entreront en service sur le toit du conseil régional de Midi-Pyrénées. Cette installation, la première en France sur un Hôtel de Région ou de Département, a une capacité de 39 kilowatts crête (Kwc), ce qui correspond à une production théorique maximale annuelle de 42 900 kWh.

    Par cette réalisation, le Midi-Pyrénées entend donner l’exemple dans une région qui reste très peu équipée au regard de son taux d’ensoleillement, quand la première région de France, pour son taux d’équipement solaire, est l’Alsace…
    Pour rattraper son retard, la région a lancé un appel pour des projets en solaire photovoltaïque en direction des communes, PME et organismes de logements sociaux, afin de contribuer à l’installation de centrales solaires photovoltaïques connectées au réseau."

    -> source : Univers Nature

    Ci-dessous, panneaux solaires sur une HLM à Vénissieux (Rhône).

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  • Enquête Nationale sur la Construction Paille

     Vu sur : http://www.tamaisontonjardin.net/

    "Grace à l’Enquête Paille lancée aujourd’hui par Empreinte et le Réseau Français de la Construction en Paille, nous le saurons bientôt074417ec83689eacf404250b6cbb39c3.jpg et avec beaucoup d’autre détails techniques.......Mais pour celà, il faut que chacun(e) aille remplir le questionnaire . Alors, si vous êtes en possession d’une construction paille (maison ou autre batiment), si vous êtes en chantier ou seulement à l’étude, nous vous donnons rendez-vous ici :

    http://www.habitat-ecologique.org/paille.php

    Si vous connaissez des personnes ayant construits en paille et qui n’ont pas accés à internet ou au forum, prevenez les ; si vous êtes pros et avez des réalisations à votre actif, prevenez les maitres d’ouvrages et si enfin vous avez un site internet ou un blog, pensez à y mettre cette info ; la réussite de cette enquête dépend de tous......

    merci à tous et à bientôt,

    Mima (Empreinte), Romina et Philippe (Réseau Français de la construction en Paille)"